mardi 15 janvier 2013

CAPTAIN SWING de Warren Ellis


CAPTAIN SWING ET LES PIRATES ÉLECTRIQUES DE CINDERY ISLAND



Illustrateur : Raulo CACERES

 Editions Milady Graphics
128 pages
15.20 euros



Présentation de l'éditeur:

Londres, 1830 : le jeune flic Charlie Gravel ne cesse d'être témoin de choses qu'il ne devrait pas voir. Des navires pirates volants, des fugitifs équipés d'étranges armes électriques La police est sur les dents, et le Captain Swing ne cesse de leur filer entre les doigts. Ce pirate steampunk révolutionnaire défie la loi pour remettre au peuple la science et ses miracles et les libérer du joug des puissants. De quoi sérieusement déplaire à certains...



L'avis de Phooka:


Me voilà bien embêtée...

Captain Swing est une BD avec un scénario riche et très original. De plus la BD est servie par des dessins très originaux eux aussi, très beaux, avec un soucis du détail incroyable. Mais pour une raison que j'ai du mal à analyser je n'ai accroché que moyennement.

Un scénario riche donc, basé sur l'Uchronie avec des personnages haut en couleur ! En 1830, un flic, Charles Gravel, se trouve au mauvais endroit au mauvais moment et assiste bien malgré lui à une chose bien étrange. Il poursuit un homme aux yeux brillants, possédant une arme électrique et cet homme s'enfuit par un moyen extraordinaire: un bateau volant illuminé de milles feux ...
Cet homme "électrique" c'est le mystérieux captain Swing, qui semble avoir dominé l'électricité bien avant les autres. Son  but : la distribuer à tous, pour que chacun puisse en profiter sans que cela reste l'apanage des plus riches ou un moyen d'exploiter le peuple.

Un pirate au grand coeur donc, dont les intentions sont louables et claires. Un personnage attachant et original qu'on ne peut qu'aimer.

Evidemment Gravel et captain Swing vont se rencontrer et de cette rencontre va naître une profonde, mais brève, amitié.


Du pur steampunk de bon augure.

Cette très belle idée steampunk est servie par un graphisme sombre et flamboyant. Ben oui on peut faire les deux en même temps, comme vous pouvez le voir dans les images ci-dessous:




Ces superbes dessins, signés Raulo Caceres collent admirablement bien au récit. Il lui confère une dimension supérieure et un caractère très sombre. Un peu trop sombre même parfois, je  dois le reconnaître.

Alors si je trouve ce récit si original et les dessins si beaux, vous allez me demander pourquoi je ne suis pas emballée? ben je me le demande aussi. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et surtout je crois que si l'idée est géniale à la base, elle est loin d'être bien exploitée. Le récit va trop vite, les personnages meurent avant même qu'on ne les connaissent vraiment. Est-ce mon côté fan de fantasy et amatrice de longue saga qui parle ? Peut-être ...
Toujours est-il que cette BD est frustrante malgré toutes ses qualités, à moins que ce ne soit qu'une sorte de prologue à des récits plus complets par la suite. Auquel cas je comprendrais mieux. Mais en l'état on a une impression de gaspillage. De si bonnes idées, un si chouette scénario et un si beau graphisme pour donner une impression d'histoire bâclée. De magnifiques préliminaires, mais un déroulement trop rapide.

Je jetterai un oeil sur la suite s'il y en a une, car clairement cet auteur et cet illustrateur sont capables du meilleur et si leur talent n'est pas totalement exploité avec ce Captain Swing, cette BD permet quand même de les découvrir (pour ma part en tout cas) et c'est déjà pas si mal.





Et hop une BD pour le Challenge Winter Time 





2 commentaires:

Wilhelmina a dit…

J'ai eu le même sentiment de frustration et d'incompréhension que toi à la fin de ma lecture ; ouf, je ne suis pas la seule ! (^-^) en revanche, je ne pense pas que je lirai la suite, s'il y en a une...

Mariejuliet a dit…

Ah des mots sur le sentiment que j'ai eu à la lecture. J'en voulais plus!