lundi 1 avril 2013

Venez poser vos questions à Olivier Peru



Nous laissons d'abord la parole à Oliv(i)er Peru : 





Book en Stock & Oliv Peru


Difficile de parler de soi. Habituellement, j'évite... Mais, on ne dit pas non à Book en Stock. Je me tiens bien droit, je respire et je me lance. Non, je respire encore... et cette fois j'y vais.



Je m'appelle Oliv(i)er Peru, j'ai sept ans, la tête dans les nuages, je dessine tout le temps et j'adore les super héros et les bouquins. Je passe mon temps à rêver à d'autres univers mais je n'en parle pas, je sens qu'on pourrait me trouver bizarre.

J'ai dix ans, je lis la revue Strange, je suis fan des X-Men, j'adore les films d'horreur et quand je pense à mon avenir, je rêve de tas de choses qui paraissent étranges aux autres. Quand je dis que je veux être écrivain, dessinateur, travailler dans la BD ou faire des films, personne ne me prend au sérieux. On me sourit gentiment et on me dit que je trouverai un vrai métier avant de faire toutes ces choses-là. Je ne comprends pas trop le principe du « vrai métier » alors je m'en moque un peu.

J'ai douze ans, je m'ennuie au collège, je me raconte des histoires et je dessine beaucoup. Je suis cependant moins naïf, j'arrête de croire qu'un de ces quatre matins, je vais être enlevé par des créatures d'une autre réalité pour mener d'incroyables aventures aux côtés de grands rois et chevaliers. L'improbable mécanique des portes spatio-temporelles commence à m’apparaître et je pressens que je vais passer toute mon existence dans notre monde.

J'ai quatorze ans, je passe en seconde. On veut « m'orienter », mais mes rêves sont toujours là. On me répète pourtant souvent que le « vrai métier » est plus important, et que mes passions ne sont que des hobbies que je pourrai exercer une fois que j'aurai une situation. Beaucoup trop compliqué à comprendre, tout ça. Je reste sourd à tous les conseils qu'on me prodigue. Je pense malgré tout qu'il faut que je donne le change et je réfléchis à une nouvelle carrière pour faire bonne figure : footballeur professionnel (je précise que je veux jouer en Angleterre ou en Espagne) ou alors basketteur en NBA (là, je choisis Chicago). Les gens me regardent avec des yeux encore plus ronds qu'avant. « Ben quoi, c'est des vrais métiers, non ? Et puis ça rapporte carrément plus d'argent que les livres ! »
J'ai vingt ans, je m'ennuie à la fac, je n'y vais pas souvent, je dessine et j'écris toujours plus. J'envoie mes œuvres de jeunesse chez quelques éditeurs. Les rares qui me répondent me disent que je dois progresser avant de pouvoir être publié. Je suis déçu, je me trouvais plutôt bon... Je commence à douter. Et si tout ce qu'on m'avait dit depuis vingt ans était vrai ? Et s'il me fallait un « vrai métier » ? Comment je vais m'en sortir... Je suis déjà trop vieux pour la NBA.
J'ai vingt-trois ans. Un éditeur accepte de me faire travailler dans une petite revue. Il me propose de dessiner quelques pages de BD aux côtés d'un scénariste. Je suis heureux, c'est le début de ma carrière, enfin.
Excusez, je m'arrête là. Faut que je file, une porte spatio-temporelle vient de s'ouvrir... Et si c'était pour moi ?
On se raconte la suite sur Book en Stock !









Maintenant c'est à vous, à vos claviers, on attend vos questions !








Bonjour Oliver :) J'aime beaucoup ta présentation, et j'admire le fait que tu sois resté accroché à tes rêves malgré tous les obstacles. Aller, j'inaugure le bal des questions ! Pour commencer, je voulais savoir comment tu étais passé de la BD au roman ? Et ces romans jeunesse que tu avais envoyés à des éditeurs, est-ce que tu aimerais qu'ils soient publiés un jour ?



Olivier :

Salut Ptitetrolle, et merci. Pour ce qui est de la transition bd/roman, je serais tenté de dire qu'elle s'est faite assez naturellement. J'étais déjà un peu installé dans le milieu de la bd et je connaissais Mathieu Saintout (le créateur des éditions Eclipse) depuis longtemps. Il y a cinq ans, tandis qu'il lançait sa maison d'édition, j'écrivais Druide de mon côté. Je lui ai donc un jour parlé de mon projet, il a voulu lire le début du manuscrit et les choses se sont enchaînées. Il a été emballé, puis il a fait lire Druide à ses collaborateurs (histoire d'être sûr de ne pas se tromper) et les retours ont été positifs. On peut dire que sur ce coup-là, j'ai eu de la chance. Ou alors le livre était vraiment pas mal :-) Et pour ce qui est de mes œuvres de jeunesse, c'était plutôt des BD et mieux vaut qu'elles ne soient pas publiées. Elles n'étaient franchement pas très bonnes. Mais elles m'ont permis de progresser et d'arriver où j'en suis aujourd'hui.

Paikanne :

Je suis ravie de retrouver si vite Oliv(i)er Peru après l'avoir rencontré pour la première fois ce WE.
Alors donc, la question qui me taraude (je lui ai dit que je la lui poserais mais que j'attendrais sa réponse ici) depuis que j'ai écrit mon premier billet à son propos : pourquoi Olivier et Oliver ? J'avais toujours lu Olivier jusqu'à ce que je réalise qu'il était question d'Oliver. [Et je me suis rendu compte pas plus tard qu'hier que son compagnon dans l'aventure des Hauts-Conteurs semble avoir subi le même sort].

Une porte temporelle mal refermée ?


Olivier :

Ravi également, Paikanne ! Alors pour ce qui est de ce fameux "i" qui disparaît sur certains livres, j'ai une réponse multi-couches. Disons simplement que je me la "pète" comme un auteur anglophone et que je trouve ça super cool de signer Oliver plutôt qu'Olivier. Mais cette petite coquetterie typographique vient surtout du fait que quand j'étais plus jeune, je lisais Stephen King en me disant que plus tard moi aussi j'écrirais comme lui. Je m'étais alors promis de signer avec un pseudo anglophone hyper racoleur pour vendre autant que le maître. Je voulais m'inventer un pseudo à la « Steven Kang » ou quelque chose comme ça. Mais quand est venu le temps de sortir Druide et de mettre un nom sur la couv, j'ai hésité... "Kang", vraiment ? Ça fait pas un peu bizarre comme nom ? Du coup, j'ai gardé mon vrai nom et supprimé un i de mon prénom. C'était là une façon de tenir la promesse que je m'étais faite quand j'étais plus jeune. Et puis, comme je me sers d'Olivier pour signer mes BD, utiliser deux prénoms marque une différence entre mon travail en bd et en littérature. Sans compter que ça fait parler les gens ;-)

Iluze :

Bonjour monsieur Péru ! Quel joli petit texte pour nous montrer votre parcours. Comme quoi, il faut toujours persévérer ! Maintenant que vous avez une certaine expérience dans le milieu, quels conseils donneriez-vous à de jeunes écrivains ou dessinateurs en herbe ? Sur ce, je retourne retrouver Helbrand et Irmine ;). Iluze

Olivier :

Salut Iluze, Je vais certainement en oublier mais voilà les meilleurs conseils que je puisse vous donner : 1 - Toujours croire en vous. Tant que vous aimez écrire, que vous avez ça en vous et que ça vous brûle de l'intérieur, ne lâchez pas. Écrivez, écrivez, écrivez... 2 - Faites lire vos œuvres à votre entourage et ne craignez pas les critiques, ne vous en vexez pas, elles doivent vous servir à trouver vos failles et à progresser. Et ensuite n'ayez pas peur d'envoyer vos œuvres à des éditeurs ou d'aller à leur rencontre dans les festivals. 3 - Pensez à la faisabilité de votre projet. Ne vous lancez pas dans une série de 23 tomes de 900 pages chacun. Pour un premier livre, soyez simple, un one-shot ou une petite série. L'éditeur prendra le risque plus facilement de se mouiller pour vous.

Thalyssa :

Bonjour Oliver et merci de te prêter au jeu de l'ITV :) Quelle belle entrée en matière ! Ça me rappelle ce petit discours de John Lennon : " On m'a demandé ce que je voulais faire plus tard dans la vie, j'ai répondu que je voulais être heureux. Les professeurs m'ont dit que je n'avais pas compris la question, je leur ai répondu qu'il n'avait rien compris à la vie. " J'avais envie de poser une question hautement existentielle pour ouvrir les échanges : Pourquoi Oliv(i)er avec un "i" parfois présent, parfois passé dans une faille spatio- temporelle ? ^^

Olivier :

Salut Thalyssa. J'adore cette phrase de Lennon, elle est tellement vraie. Quant à la question du "i", je viens juste d'y répondre un peu plus haut. L'équipe de Book en stock et moi-même sommes ravis de vous offrir un deuxième ticket question :-)

Lune :

Bonjour Mister Peru ! Jolie présentation tout d'abord ! Ensuite et bien, je suis une lectrice de SF qui n'aime pas énormément la fantasy et je viens de lire, avec plaisir je l'avoue, Druide. J'ai bien apprécié que ce soit un one-shot : je dois dire que vous avez fait un bon choix niveau volume pour moi ! Petites questions donc en lien avec Druide : comment est née cette histoire ? D'où est venue l'idée de faire autant "souffrir" la terre (la Cicatrice, le Tourment...) ? Aviez-vous décidé dès le départ qu'il y aurait un seul roman ? Quand est-ce qu'on mange ? Ah non oups j'ai dû tomber dans une faille spatio-temporelle :p

Olivier :

Salut Lune, Content que Druide vous ai plu, et pour être honnête quant à la création des histoires et de leurs univers, je dois vous avouer que je ne sais jamais vraiment d'où me viennent les idées. J'ai en permanence des images dans la tête, des atmosphères, des personnages, des envies, puis un jour, il y a un moment magique où tout s'assemble et prend vie. Pour Druide, ce moment magique s'est produit il y a des années alors que je dessinais quelques arbres et une carte imaginaire sur une feuille. En l'espace de quelques minutes, tout m'est apparu. Obrigan, la forêt, le Rôdeur, les rois du Nord, l'histoire et ses héros se ont animés et j'ai su que je tenais mon premier roman. J'ai aussi su que je voulais en faire un one-shot. Mon désir avec Druide était d'ouvrir une porte sur un monde et de la refermer avec la fin du livre. Je ne voulais pas laisser de suspens ou frustrer le lecteur avec un tome 2 qui se fait attendre. Mais je vous avoue que les personnages sont toujours dans ma tête, ils vieillissent tranquillement et attendent que je leur écrive une autre histoire. Du coup, peut-être qu'un jour prochain, je me lancerai à nouveau dans l'écriture d'un nouveau roman avec mes Druides. Quant à la terre martyrisée, je l'ai fait sans plaisir et pour les besoins de l'histoire. Dans la réalité, l'homme a toujours creusé la terre pour en extraire quelque chose (pierre, or, diamant, pétrole...), je voulais intégrer cet état de fait dans mon récit et avec la fantasy, le spectacle devient tout de suite encore plus spectaculaire. D'où l'idée de la Cicatrice, cette crevasse longue de plusieurs centaines de lieues.

Sia :

Bonjour Monsieur Peru ! Tout d'abord, bravo pour cette présentation, qui est absolument excellente. Ensuite, je suis très admirative du fait que vous soyez resté accroché à votre rêve d'enfant : c'est beau, et c'est encore plus beau de l'avoir réalisé ! Du coup, ma question va en découler directement. Quand vous étiez enfant, on vous demandait de choisir un "vrai" métier, parce que tout le monde sait qu'auteur, en vrai, c'est pas un métier. Maintenant que vous êtes auteur, comment vous perçoit-on quand on apprend que vous êtes auteur de l'imaginaire ?(Puisque tout le monde sait que ce n'est pas ça "un vrai auteur"... Je ne parle même pas de la B.D., évidemment). Comment vivez-vous le fait d'être un auteur de l'imaginaire? Je vous demande ça parce que je travaille en bibliothèque où les mentalités ont la vie dure (mais ailleurs aussi), et où les littératures de l'imaginaire sont rarement les bienvenues... Sinon, à propos de Druide, pourquoi des druides, justement ?

Olivier :

Salut Sia, Je vis super bien le fait d'être rangé chez les "auteurs de l'imaginaire", ou même encore pire dans la case "auteur populaire" ou "auteur bd". Et si je le vis si bien, c'est parce que c'est ce que j'ai toujours voulu. Ado, je lisais Stephen King et Barjavel, pas les auteurs de littérature blanche. Aujourd'hui, je fais ce métier car j'aime écrire pour faire rêver les lecteurs, pour les faire voyager. Je ne suis pas très attaché aux étiquettes et si parfois les gens ont des a priori, je ne m'en sens pas vexé. Pour l'instant, j'aime ce que je fait et je suis bien dans mes baskets, donc j'en profite. Je ne m'interdis toutefois pas d'aller explorer d'autres rivages de la littérature plus tard dans ma carrière.

Snow :


Bonjour Oliv(i)er et bienvenu pour ce mois d'avril sur Bookenstock.
On s'est déjà croisé plusieurs fois en vrai avant de se retrouver ici. Du coup j'aime encore plus la présentation. Je pense ne pas avoir beaucoup de questions "intelligentes" à poser puisque j'ai déjà eu la plupart des réponses il y a quelques jours.


Du coup, je voudrais savoir, c'est pour quand le prochain One Shot (je commence sérieusement à bouder les séries aussi bonnes soient elles ^^)


Olivier :

Salut Snow. Alors la question du one-shot, on me la pose souvent et j'offre souvent la même réponse : bientôt. J'ai un autre récit en tête pour mes Druides et des tas d'envies de bouquins (dont plusieurs one-shots) mais il m'est difficile d'être plus précis car, comme je bosse sur plusieurs projets en même temps, j'arrive rarement à savoir quand je pourrai passer à la suite. Je vais cependant m'avancer un peu et vous dire qu'après Martyrs, je me remettrai sur des récits complets. D'ici une bonne année, en gros ;-)

Mariejuliet :

Bonjour Monsieur Peru, j'ai eu le plaisir de découvrir les Haut-Conteurs cette année. Je me demandais comment s'était organisé le travail d'écriture en binôme ? Suite à la lecture de cette présentation, une autre question a débarqué : pourquoi débuter par de la littérature jeunesse ?

Olivier :

Salut Mariejuliet. Tout d'abord, je dois dire que l'écriture avec Patrick MacSpare (mon co-auteur) a été une franche rigolade. Nous sommes amis depuis plus de douze ans et le projet des Haut- Conteurs nous a permis de réaliser une vieille envie , celle de travailler ensemble. Sur les livres à proprement parler, nous avons élaboré la trame générale et construit les personnages ensemble puis je me suis lancé sur l'écriture du T1. Ensuite Pat m'a relu et nous avons retravaillé le manuscrit tous les deux. Puis, nous avons inversé les rôles et lui a pris en charge le T2 et c'est moi qui l'ai relu. Nous avons ainsi avancé la série tour à tour jusqu'au T5, que nous nous sommes davantage partagés. L'écriture à deux s'est donc déroulée comme une longue partie de ping-pong dans laquelle nous nous passions nos travaux en permanence. Quant au fait de débuter par la jeunesse, ce n'est pas vraiment voulu. J'avais terminé Druide avant les Haut-Conteurs mais les Conteurs ont précédés les hommes de la forêt de trois semaines en librairie.

Didi :

Bonjour Oliver Peru, Merci pour votre livre Druide dans lequel je suis plongée en ce moment ;-) Au vu de votre don de dessinateur n'avez vous pas envie d'adapter vos livres en bd (concept à la mode ces derniers temps) ? Merci

Olivier :

Salut Didi. L'un de mes éditeurs bd chez Soleil a adoré Druide et il me parle régulièrement d'en faire une bd, donc cela devrait se faire un des ces quatre. Ça pourrait être l'occasion d'explorer en bd des pistes laissées vierges par le roman (comme la jeunesse d'Obrigan ou la dernière guerre du Nord). Mais je ne pourrai hélas pas m'atteler moi-même au dessin des albums car dessiner une bd prend beaucoup de temps. Je suis cependant certain qu'on trouvera l'artiste adéquat pour dépeindre l'univers de la Forêt dans des cases.

Dup :

Sous l'oriflamme de Bookenstock, je vais réunir l'armée des lecteurs indignés, et je ne doute pas qu'elle sera nombreuse. Ensemble nous lutterons contre l'ennemi Oliver Peru, célèbre bourreau de ses personnages. Sa cruauté est sans limite !

Oui, vous l'avez deviné, je viens de finir Martyrs !
Non, je n'ai pas de questions, elles sont pour l'instant étouffées par mon indignation.

Je m'en vais, quitter le Reycorax et digérer mon amertume...

Quelle claque mes amis !!!


Pas de question... pas de réponse ! Enfin si, en voix off : "on va s'atteler à publier la suite rapidement alors ;-) "
YES !

Avant de clore ce billet déjà bien assez long et en ouvrir un autre, je voulais rebondir sur ce que disait Didi, mais au sujet de Martyrs. Lui aussi il ferait une super belle bd !!!




24 commentaires:

Ptitetrolle a dit…

Bonjour Oliver :)
J'aime beaucoup ta présentation, et j'admire le fait que tu sois resté accroché à tes rêves malgré tous les obstacles.
Aller, j'inaugure le bal des questions !
Pour commencer, je voulais savoir comment tu étais passé de la BD au roman ?
Et ces romans jeunesse que tu avais envoyés à des éditeurs, est-ce que tu aimerais qu'ils soient publiés un jour ?

paikanne a dit…

Je suis ravie de retrouver si vite Oliv(i)er Peru après l'avoir rencontré pour la première fois ce WE.
Alors donc, la question qui me taraude (je lui ai dit que je la lui poserais mais que j'attendrais sa réponse ici) depuis que j'ai écrit mon premier billet à son propos : pourquoi Olivier et Oliver ? J'avais toujours lu Olivier jusqu'à ce que je réalise qu'il était question d'Oliver. [Et je me suis rendu compte pas plus tard qu'hier que son compagnon dans l'aventure des Hauts-Conteurs semble avoir subi le même sort].

Une porte temporelle mal refermée ?

Olivier Bihl a dit…

Bonjour, enfin ce mois tant attendu mon billet sur cette opération sur mon blog, G+, FB et Twitter ; http://passiondelecteur.over-blog.com/article-le-mois-d-oliver-peru-avec-book-en-stock-116708060.html
Belle présentation, cet auteur m'est décidément très sympathique.

Anonyme a dit…

Bonjour monsieur Péru !

Quel joli petit texte pour nous montrer votre parcours. Comme quoi, il faut toujours persévérer !

Maintenant que vous avez une certaine expérience dans le milieu, quels conseils donneriez-vous à de jeunes écrivains ou dessinateurs en herbe ?

Sur ce, je retourne retrouver Helbrand et Irmine ;).

Iluze

Anonyme a dit…

Bonjour Oliver et merci de te prêter au jeu de l'ITV :) Quelle belle entrée en matière !

Ça me rappelle ce petit discours de John Lennon :
" On m'a demandé ce que je voulais faire plus tard dans la vie, j'ai répondu que je voulais être heureux. Les professeurs m'ont dit que je n'avais pas compris la question, je leur ai répondu qu'il n'avait rien compris à la vie. "

J'avais envie de poser une question hautement existentielle pour ouvrir les échanges :
Pourquoi Oliv(i)er avec un "i" parfois présent, parfois passé dans une faille spatio-temporelle ? ^^

Lune a dit…

Bonjour Mister Peru !
Jolie présentation tout d'abord !
Ensuite et bien, je suis une lectrice de SF qui n'aime pas énormément la fantasy et je viens de lire, avec plaisir je l'avoue, Druide.
J'ai bien apprécié que ce soit un one-shot : je dois dire que vous avez fait un bon choix niveau volume pour moi !
Petites questions donc en lien avec Druide : comment est née cette histoire ? D'où est venue l'idée de faire autant "souffrir" la terre (la Cicatrice, le Tourment...) ? Aviez-vous décidé dès le départ qu'il y aurait un seul roman ? Quand est-ce qu'on mange ? Ah non oups j'ai dû tomber dans une faille spatio-temporelle :p

Snow a dit…

Bonjour Oliv(i)er et bienvenu pour ce mois d'avril sur Bookenstock.
On s'est déjà croisé plusieurs fois en vrai avant de se retrouver ici. Du coup j'aime encore plus la présentation.
Je pense ne pas avoir beaucoup de questions "intelligentes" à poser puisque j'ai déjà eu la plupart des réponses il y a quelques jours.

Du coup, je voudrais savoir, c'est pour quand le prochain One Shot (je commence sérieusement à bouder les séries aussi bonnes soient elles ^^)

Sia a dit…

Bonjour Monsieur Peru !
Tout d'abord, bravo pour cette présentation, qui est absolument excellente. Ensuite, je suis très admirative du fait que vous soyez resté accroché à votre rêve d'enfant : c'est beau, et c'est encore plus beau de l'avoir réalisé !
Du coup, ma question va en découler directement. Quand vous étiez enfant, on vous demandait de choisir un "vrai" métier, parce que tout le monde sait qu'auteur, en vrai, c'est pas un métier. Maintenant que vous êtes auteur, comment vous perçoit-on quand on apprend que vous êtes auteur de l'imaginaire ?(Puisque tout le monde sait que ce n'est pas ça "un vrai auteur"... Je ne parle même pas de la B.D., évidemment). Comment vivez-vous le fait d'être un auteur de l'imaginaire?
Je vous demande ça parce que je travaille en bibliothèque où les mentalités ont la vie dure (mais ailleurs aussi), et où les littératures de l'imaginaire sont rarement les bienvenues...

Sinon, à propos de Druide, pourquoi des druides, justement ?

Mariejuliet a dit…

Bonjour Monsieur Peru,
j'ai eu le plaisir de découvrir les haut Conteurs cette année. Je me demandais comment s'était organisé le travail d'écriture en binôme?
suite à la lecture de cette présentation, une autre question a débarqué : pourquoi débuter par de la littérature jeunesse?

Didi a dit…

Bonjour Oliver Peru,
merci pour votre livre Druide dans lequel je suis plongée en ce moment ;-)
Au vu de votre don de dessinateur n'avez vous pas envie d'adapter vos livres en BD (concept à la mode ces derniers temps) ?
Merci

Dup a dit…

Sous l'oriflamme de Bookenstock, je vais réunir l'armée des lecteurs indignés, et je ne doute pas qu'elle sera nombreuse. Ensemble nous lutterons contre l'ennemi Oliver Peru, célèbre bourreau de ses personnages. Sa cruauté est sans limite !

Oui, vous l'avez deviné, je viens de finir Martyrs !
Non, je n'ai pas de questions, elles sont pour l'instant étouffées par mon indignation.

Je m'en vais, quitter le Reycorax et digérer mon amertume...

Quelle claque mes amis !!!

deliregirl1 a dit…

Bonjour Monsieur Peru,

Je viens juste de finir Martyrs et cela va être une torture d'attendre la suite. Une fois de plus j'ai adoré votre roman.

D'où vous est venue l'idée de faire des personnages avec des yeux couleurs or ?

Lune a dit…

Je vois que tu lis Stephen King (on va pas se vouvoyer si tu lis Stephen King quoi !!), que penses-tu de la Tour Sombre si tu l'as lue ? Et sinon pourquoi tu ne l'as pas encore lue ? (Steven Kang, lol)

Lune a dit…

oh pardon j'ai oublié de dire merci, c'est l'effet Steven Kang.

Eve-Lise a dit…

Bonjour,

Je viens de finir Martyrs (que j'ai adoré, évidemment), j'ai été surprise de la fin avec Irmine, déçue par ce qui arrive à Helbrand (un peu trop facile, selon moi) et j'attends la suite avec impatience.

Cela dit, j'ai deux questions pour toi :

1. Quand tu écris une histoire, as-tu des personnages préférés ? Par préférés, je n'entends pas forcément les héros. Je sais que lorsque tu m'as fait une dédicace au salon du livre, tu m'avais dit que tu avais le personnage de Kassis en tête depuis longtemps. Est-ce que ça en fait un de tes personnages préférés ?

2. As-tu des "thématiques" de la littérature de l'imaginaire que tu n'aimes pas ou avec lesquels tu n'es pas à l'aise ? Par exemple, je n'ai jamais été à l'aise avec les fantômes ou bien aussi avec ce qui se passe à la toute fin de Martyrs (je vais éviter les spoilers), mais je suis très à l'aise avec les zombies, les monstres en tout genre, etc.


Merci d'avance à toi et à Book en stock !

Lauryn a dit…

Bonjour Oliver,

Je voulais poser la question du i voyageur, mais je vois que c'est déjà fait, je passe donc à ma seconde interrogation : ton expérience en BD te donne-t-elle un avantage pour imaginer personnages et paysages ?
Et une autre, pour la route : dessines-tu tes personnages principaux ? Si oui, avant ou après avoir entamé leurs aventures ?

Merci pour tes réponses. ;)

Nathalie a dit…

Bonjour Monsieur Péru,

Je connais surtout votre travail en BD et je découvre depuis peuque vous êtes aussi auteur de romans. Les commentaires précédents m'ont donné envie de lire vos livres.

En BD, vous avez plutôt exploré le côté scénariste que dessinateur ; est-ce par la force des choses ou des projets ou bien c'est ce que vous préférez faire ? D'ailleurs, vous poursuivez votre travail d'écriture avec le roman.
Avez-vous la même démarche pour écrire un scénario et un roman, comment procédez-vous pour l'un et pour l'autre ?

Merci pour le "vrai" travail que vous faites, vous en faites rêver des gens ! :)

Fairytales a dit…

Bonjour
J'espère que ça ne gêne pas si je tutoie ^^"
Première chose : un énorme merci pour toutes ces belles dédicaces au SDL (surtout celle de Druide),j'ai toujours un grand sourire quand j'ouvre le livre de Martyrs et que je vois le spectre assez crado que tu m'a dessiné :D D'ailleurs en parlant de "crado", j'attends la suite de Zombies avec impatience,je suis contente d'avoir pu te le dire au Salon : cette série c'est une tuerie !!! hé hé hé...
Vu que tu aimes bien les super héros,aimerais-tu nous conter quelques histoires de super héros un jour ?
Je rajoute que la couv d'Hero Corp est très belle *thumbs up*

Marie a dit…

Bonjour,
J'aimerais vous poser une question : écoutez-vous de la musique en travaillant ? Si oui, quelles musiques écoutez-vous pour écrire ? J'avoue que j'ai lu Martyrs avec beaucoup de plaisir et que j'imagine assez bien l'histoire en film, j'aimerais avoir un aperçu de la BO ;)
Merci d'avance.

Béatrice a dit…

Bonjour,

Encore merci pour les super dédicaces de Druides, Martyrs et Les Hauts conteurs (et aussi la photo avec patrick Mc spare) au salon du livre cette année :)

J'ai plusieurs questions :

Tu (je te tutoie j'espère que ça ne pose pas de problème) travailles sur beaucoup de projets (martyrs, zombies, hero corp...) comment arrives - tu à gérer tout ça ?
Quels sont tes personnages préférés dans Druide, Martyrs et les hauts conteurs et pourquoi ?
Aimerais - tu écrire un roman dans un autre genre que de la fantasy? (horreur, thriller, suspense)

Rdv au Imaginales : cette fois je saurai quels personnages j'aimerai en dédicace :)

Sia a dit…

Merci pour ces réponses !
Je vais compléter la question de Lauryn : le fait d'être scénariste et dessinateur de B.D. influe-t-il sur votre écriture ? J'ai trouvé l'écriture de Druide très visuelle et cinématographique et, à plusieurs reprises, j'avais l'impression de voir les scènes se dérouler directement sous mes yeux (ce qui, à mon sens, prouve que c'était fort bien tourné!).

paikanne a dit…

Merci :-)
J'ai une autre question : lorsque "l'écriture effective" commence, savez-vous exactement où vous allez ou bien certains personnages vous entraînent-ils sur des sentiers (pour rester dans le thème de la forêt) que vous n'auriez pas pensé explorer ?

Didi a dit…

Merci pour votre réponse.
Et merci les filles pour cette belle rencontre et ce chouette concept des interviews du mois de !
Amicalement

Niki a dit…

Bonjour Oliv(i)er Peru !

J'ai récemment découvert une superbe couverture pour Judge Dredd...
Ma question : que faites-vous de vos originaux ?
Merci pour votre réponse et ce joli texte de présentation !