jeudi 8 septembre 2016

LE CRI de Nicolas Beuglet





Éditions XO
491 pages
19,90 euros
il sort aujourd'hui !


Le pitch :

Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l'aube d'une nuit glaciale, le corps d'un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre...
Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l'hôpital semble si peu à l'aise avec l'identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Pour Sarah, c'est le début d'une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l'île de l'Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice.
Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d'un journaliste d'investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l'une des questions qui hante chacun d'entre nous : la vie après la mort...
Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultra-secrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !



L'avis de Dup :


Il était une fois l'histoire d'un gars qui s'insurgeait contre le côté sordide, gore ou glauque des thrillers d'aujourd'hui. Il questionnait, réfutait, argumentait. Mais il écoutait le bougre, il retenait et il a appliqué la "recette" ! Parce que, rhaaaa, abattre froidement un personnage, soit secondaire, mais bien sympathique tout de même, avec si peu de sommation et devant sa famille réunie, si c'est pas sordide ça, c'est quoi ? Hein ??? Han, sieur Sker Beuglet !!! Bon, du calme Dup, on reprend...

Obsédée par son besoin de maternité, la belle rousse Sarah Gerigën, inspecteur de Police de son état, ne s'est pas rendue compte que son couple s'étiolait. Son mari vient de lui annoncer son intention de divorcer et c'est elle qui claque la porte et part en titubant, anéantie. Mais elle n'a pas le temps de larmoyer sur son sort car elle est appelée très vite pour enquêter sur une mort suspecte à Gaustad, l'hôpital psychiatrique d'Oslo. Un patient se serait suicidé en s'étranglant de ses propres mains, hypothèse réfutée immédiatement par le légiste qui l'accompagne sur place : " Impossible, catégoriquement !".  Ce qu'elle découvre sur cet homme est suffisamment intriguant pour accaparer toute son attention : son identité semble inconnue alors qu'il est interné là depuis plus de trente ans, baptisé 488 à cause de ce chiffre tatoué sur son front.  Les questions que pose Sarah créent de plus en plus de malaises au sein de l'équipe soignante, puis brusquement cela dérape et c'est l'escalade. On est chapitre 3, et il y en a plus de 50...

À partir de là, l'enquête va aller à cent à l'heure, et entraîner d'abord Sarah à Paris où elle va croiser Christopher, journaliste d'investigation qui va l'aider dans ses recherches. Il va très vite être impliqué lui aussi, suite à un meurtre SORDIDE, un chantage GLAUQUE et G...non j'exagère :)). Après Paris ce sera Londres, puis l'île de l'Ascension dans l'océan Atlantique sud pas loin de Saint Hélène, puis le Minnesota aux Etats-Unis et enfin retour en France pour atterrir à Nice ! 

À me lire on pourrait résumer ce roman à action-action-action n'est-ce-pas ? Heureusement Le cri ne se résume pas qu'à ça car il est porté par deux personnages très bien fouillés et profondément humains. Notre belle rousse, à qui le qualificatif habituel d'incendiaire ne colle pas du tout, est plutôt froide et taiseuse. Outre son récent accident de parcours dans sa vie privée, Sarah traîne une casserole qui la fragilise psychologiquement. Quant à Christopher, il est sous pression constante, victime d'un odieux chantage. Ils sont tous deux soumis à une course contre la montre qui interdit toute ébauche de romance qu'on sent pourtant poindre entre les lignes...

Quant aux résultats que cette enquête palpitante dévoile, ne comptez pas sur moi pour vous lâcher le morceau. Les quelques lignes déjà incluses dans le résumé en dévoilent bien assez. Je rajouterai juste que lorsque le fanatisme religieux cherche à justifier sa foi par des preuves scientifiques cela promet des révélations de choc que je vous laisse découvrir !

Le cri est un thriller haletant, fort bien mené par son auteur dans lequel on sent bien la patte du scénariste car l'écriture est très visuelle. Il démarre avec une enquête classique et le rythme est plutôt piano-piano...pendant les tous premiers chapitres seulement, il s'emballe tout de suite après pour ne jamais ralentir par la suite. Il devient "inlâchable" et m'a valu une nuit quasiment blanche pour le finir. Si Le premier crâne m'avait beaucoup plu, celui-ci m'a convaincu : un auteur à suivre absolument !


7 commentaires:

Chess a dit…

Il faudrait que je tente :) !

Boom a dit…

Je prends note de l'auteur, il pourrait bien me plaire :D

paradisio a dit…

hmm, je commence seulement à partager vos critiques sur fb, mais le soucis, c'est que parfois on a l'image de "the circle" qui apparaît avec sa description alors que l'intitulé du lien se nomme bien "Le Cri de Nicolas Beuglet".
On fait comment pour pouvoir changer l'image ?

Dup a dit…

Normalement, sur l'image tu as une petite flèche qui te permet d'accéder à l'image suivante qui est celle de la chronique du jour ;)

Belledenuit a dit…

Bon ben tu le vends bien toi aussi ton bouquin. Tu te venges de ma chronique sur "Je m'appelle Requiem et je t'..." ??!! :P Mon banquier et mon mari vont faire la tronche... Pas sûre de sortir vivante sur ce coup là. Je note forcément et j'espère bien le lire rapidement ;)

produpolar a dit…

Attention, réservez le samedi 8 octobre à partir de 15h30 la venue d'un nouveau talent du thriller français "Nicolas Beuglet" à la librairie les Cyclades à Saint Cloud... Le champagne coulera à flot

Cajou a dit…

Gniiii, je parcoures les chroniques des romans que je n'ai pas lus dans le GpP et celui-là, je veux le lire !!
Des bisous