dimanche 30 avril 2017

Bilan et fin du mois de Nathalie Dau







Encore un mois2 qui s'achève avec un pincement au coeur :
Les questions furent pertinentes.
Les réponses enrichissantes et passionnantes.
Les chroniques toutes plus élogieuses les unes que les autres.
Conclusion : À refaire !!!

Un grand merci à tous les acteurs :
En premier lieu à Nathalie
En second lieu aux Moutons électriques
Et enfin à vous tous participants, "partenariés" ou non !



BILAN INTERVIEW




BILAN CHRONIQUES 

SOURCE DES TEMPÊTES




BOIS D'OMBRE


Hors partenariat



SOURCE DES TEMPÊTES & BOIS D'OMBRE





AUTRE HORS PARTENARIAT







Un bien beau bilan ma foi !

Des mois2 qui se passent aussi bien nous boostent pour vous en proposer d'autres, c'est clair !
À bientôt donc, rendez-vous au mois de juin en compagnie de Lionel Davoust ♥

Les dernières questions en souffrance ainsi que le petit mot de la fin de Nathalie arriveront plus tard, j'en ferai un billet à part ;)


samedi 29 avril 2017

Les parutions d'avril 2017 chez Sonatine






Éditions Sonatine
528 pages
22 euros


Le pitch :




Pour n’importe quel passant, les rues, les places, les jardins de Melbourne possèdent un charme certain. Pour Darian Richards, chacun de ces lieux évoque une planque, un trafic de drogue, un drame, un suicide, un meurtre. Lassé de voir son existence ainsi définie par le crime, et uniquement par le crime, il a décidé, après seize ans à la tête de la brigade des homicides, de passer à autre chose. Une vie solitaire, plus contemplative.


Il accepte néanmoins de sortir de sa retraite par amitié pour le chef de la police qui lui demande de disculper son futur successeur, en proie à des rumeurs relatives à une ancienne affaire : en 1990, après une fête donnée chez elle, on a retrouvé le corps sans vie de la jeune Isobel Vine. Suicide, accident, meurtre ? L’enquête fut d’autant plus délicate que quatre jeunes flics participaient à cette soirée. Elle fut classée sans suite, mais le doute persiste sur ce qui s’est réellement passé.
Reprendre des investigations vingt-cinq ans après les faits n’est jamais une partie de plaisir, surtout quand l’affaire concerne de près la police. Les obstacles ne manquent pas. C’est sans compter sur le caractère obstiné, rebelle et indiscipliné de Darian Richards et sur sa fâcheuse habitude à porter davantage d’attention et de respect aux morts qu’aux vivants. L’enquête rythmée de nombreux rebondissements va peu à peu l’amener aux frontières du bien et du mal, de la vérité et du mensonge, et Richards y perdra peut-être ses dernières illusions.




Éditions Sonatine
528 pages
22 euros


Le pitch :


Romancier new-yorkais, Sandy Mulligan s’est mis au vert dans une petite ville du Nord Michigan pour terminer son nouveau livre.
D’origine indienne, John Salteau est un conteur hors pair dont les histoires et légendes fascinent les habitants de cette même ville.
Kat Danhoff est journaliste à Chicago et aimerait bien voir sa carrière décoller.
Tous trois semblent mener une vie tranquille, c’est du moins ce qu’ils voudraient faire croire à leurs contemporains. Mais pour le romancier, le conteur et la journaliste, raconter des histoires est devenu une seconde nature. Et ce qui se cache derrière leurs fictions est peut-être bien moins lisse que ce qu’ils veulent laisser paraître.

Qu’est-ce qui a vraiment poussé Sandy Mulligan à quitter New York pour disparaître dans cette petite ville perdue ? John Salteau est-il bien l’homme au-dessus de tout soupçon qu’il prétend être ou bien a-til quelque chose à voir avec un crime commis dans le voisinage ? C’est ce que croit Kat Danhoff qui a, elle aussi, quelques secrets à cacher.

Trois personnages en quête d’une nouvelle vie avec leurs silences, les histoires qu’ils se racontent à eux-mêmes et aux autres. Trois personnages formidablement attachants que leurs mensonges et leurs fautes vont entraîner dans une spirale infernale.










vendredi 28 avril 2017

PartenariatS associés au Mois de Lionel Davoust



Dans le cadre du Mois de Lionel Davoust ...



Les éditions CRITIC et Bookenstock vous proposent:


5 exemplaires de La Messagère du Ciel



Sortie le 18 mai.
700 pages
( tome 2 annoncé en novembre et tome 3 en mai 2018 !)




Mériane est une trappeuse, une paria, une femme. Autant de bonnes raisons d’en vouloir aux Dieux qui ont puni le peuple de la Rhovelle pour les fautes de ses aïeux. Car depuis la chute du glorieux Empire d’Asrethia, le monde est parcouru de zones instables qui provoquent des mutations terrifiantes, les gens ont faim, et une religion austère qui prêche la haine des femmes soutient un système féodal. 
Pourtant, quand les Dieux décident de vider leur querelle par l’intermédiaire des humains, un rôle crucial échoit à Mériane. Pour elle débute une quête qui la verra devenir chef de guerre et incarner l’espoir de tout un peuple.





2 exemplaires de La Route de la conquête












On la surnomme la Faucheuse. Débarquée trente ans plus tôt dans le sud, la généralissime Stannir Korvosa assimile méthodiquement nations et tribus au sein de l Empire d Asreth, par la force si nécessaire. Rien ne semble pouvoir résister à l avancée de cette stratège froide et détachée, épaulée par des machines de guerre magiques.

Parvenue à l ultime étape de sa route, elle est confrontée à un nouveau continent un océan de verdure où vivent des nomades qui ne comprennent pas les notions de frontières ou de souveraineté. Elle doit pourtant affirmer l autorité impériale car, dans le sous-sol de la steppe, se trouvent des ressources dont Asreth a terriblement besoin. Mais après une vie de conquête, Korvosa pourrait bien rencontrer la plus grande magie qui soit... et se débattre avec une situation inédite : le pacifisme.





De plus les éditions FOLIO SF et Bookenstock vous proposent:


5 exemplaires de Port d'âmes

Folio SF
688 pages



Rhuys ap Kaledán est un héritier déchu. Tout juste libéré de la servitude et des galères, il rejoint la cité franche d'Aniagrad, où tout se vend et tout s'achète, pour reconquérir l'honneur de sa famille. L'occasion lui en est rapidement donnée : Edelcar Menziel, un ancien ami de son père, lui propose de travailler sur la conversion dranique, un procédé perdu depuis des siècles qui permettrait de réaliser des machines magiques. Résolu à tracer son chemin dans la haute société de la ville, le jeune homme s'investit de tout son coeur dans le projet. Mais bientôt, coincé entre des intrigues politiques et son amour pour une mystérieuse jeune femme qui vend des fragments de son âme pour survivre, Rhuys découvre que le passé recèle des secrets bien sombres et tortueux. Aux prises avec l'ambition, la duplicité et le mensonge, il devra se montrer plus rusé que ses ennemis s'il veut atteindre son but sans perdre son âme.

*************

Pour postuler à ce partenariat, il suffit d'un mail, si vous êtes ok avec les règles.




LE MAIL :


adresse : lemoisde[at]gmail[point]com

intitulé : partenariat le mois de Lionel Davoust

avec :




* l'adresse de votre blog
* votre pseudo, si vous en avez un sur livraddict/facebook/bit-lit.com/google+ etc..
* votre nom et adresse 

* nous précisez votre choix en classement par ordre de préférence




Les résultats du partenariat seront annoncés dans un billet dans les jours qui suivent. Nous ne prévenons pas les bénéficiaires par e-mail.




LES RÈGLES :




* Nous envoyer un mail pour annoncer que vous avez bien reçu le livre.


* Lire et chroniquer ce roman au plus tard le 25 juin 2017, avec les liens vers Bookenstock dans votre chronique , et nous envoyer votre lien également.


* Annoncer le Mois de Lionel Davoust sur votre blog au début du mois de juin.


* Venir participer au Mois de Lionel en posant plusieurs questions (ou commentaires) pendant son "Mois de ...".



Le partenariat restera ouvert plusieurs jours. Notre choix se basera sur des critères totalement subjectifs tels le "plouf plouf" ou le "choipeau" voire même le "ça sera toi qui ..."







Juin 2017 sera le mois de...



LIONEL DAVOUST !





En Juin nous accueillerons donc Lionel Davoust qui nous fait l'immense honneur de participer à notre "Mois de". Evidemment nous allons célébrer la sortie de La Messagère du Ciel chez CRITIC (le tome 1 de sa toute nouvelle série Les dieux sauvages )






mais aussi la sortie chez Folio SF de Port d'âmes






Stay tuned, partenariats (avec un S) en approche !

jeudi 27 avril 2017

MOSQUITOLAND de David Arnold





Éditions Milan
350 pages
15,90 euros


Résumé :

Mary Iris Malone, que tout le monde appelle Mim, ne voit pas le monde comme tout le monde. Atteinte de troubles mentaux, elle navigue entre le monde réel et le monde qu'elle s'invente. Le jour où elle apprend que sa mère est très malade, elle part bille en tête la retrouver, même s’il faut pour cela traverser les États-Unis. Commence un surprenant et émouvant road movie. La route, les bonnes et les mauvaises rencontres, l'espoir et la désillusion. Et, au bout de chemin, une ado qui fait face à ses propres démons.



L'avis de Dup :

Mim, Mary Iris Malone, fille unique de 16 ans ne va pas très bien et c'est elle même qui nous le dit à travers son journal qu'elle adresse à une Isabel. Et des raisons de ne pas aller bien, elle en a quelques unes notre Mim. Ses parents ont divorcés, son père s'est remarié et ils sont partis dans le Mississippi, à l'autre bout des Etats-Unis par rapport à son ancien foyer. Le Mississippi, patrie des moustiques selon Mim. Et cela fait trois semaines qu'elle n'a plus de nouvelles de sa maman. En surprenant une conversation qui ne lui était pas destinée, elle croit comprendre que sa mère est malade. Ni une, ni deux, elle rassemble quelques affaires, subtilise sans aucun remord les économies de sa belle-mère, fourre le tout dans un sac à dos et rejoint la gare routière direction Cleveland : 1524 km.

L'auteur va alterner les lettres de Mim à Isabel et le récit de son road trip et cette alternance sera un sacré moteur de lecture. Le ton de ces lettres est délicieux, plein d'autodérision, de sarcasmes. 
Je suis un cabinet de curiosités, un cirque de neurones et d'électrons : mon coeur en est le Mr Loyal, mon âme le trapéziste et le monde est mon public. Ça sonne bizarre, parce que ça l'est, et ça l'est parce que je suis bizarre. 
Dans ses lettres elle va expliquer, lister les Raisons qui ont motivé son escapade. Elles en seront la trame de sa prose et nous fera revivre des passages de sa vie comme des flash back.

On découvre une ado très touchante, forte et vulnérable à la fois, une ado qui se cherche mais qui reste très lucide face aux leçons de la vie. Quant à son trajet il va commencer en bus, les fameux Greyhound, jusqu'à ce qu'un accident le renverse à mi-chemin. En bus elle aura fait une belle rencontre en la personne d'Arlène, une mamie chaleureuse et perspicace, une moins belle avec "Poncho man" en quête de proies jeunes et faciles... En cherchant un autre moyen de locomotion, elle va faire la connaissance de deux belles âmes en Walt et Beck, respectivement le petit frère et le grand frère qu'elle aurait aimé avoir. Un Walt azimuté, complètement à l'ouest, complètement bizarre, comme elle. Un Beck plein de sagesse mais aussi d'humour, un Beck profond et entier, comme elle.  Chacun a une quête et c'est ensemble qu'ils vont aller au bout de leurs voyages.

Et plus nous avançons dans la lecture et plus les Raisons sont dures, poignantes. Plus les situations le sont aussi, mais l'auteur ajuste à chaque fois le tir avec des réflexions ou des dialogues qui apportent le sourire.

- Je ne sais pas comment te dire au revoir, dit Mim
- Je sais.
- On n'est peut-être pas obligés de se faire de solides adieux, comme ça ?
- A l'inverse d'adieux liquides ? demande Beck
- En fait oui. Je préfère largement les adieux liquides.
Il sourit, bâille, s'étire.
- Bon...je crois que le mieux est de laisser mariner cette phrase ridicule

Ce Mosquitoland aura été une bien agréable surprise. Alors que je m'attendais à une lecture pour ado facile, je me suis retrouvée face à un récit profond, émouvant. L'auteur a créé avec Mim un personnage exceptionnel dont je me souviendrai longtemps. J'ai découvert également une plume subtile et drôle, alors que les sujets auraient pu mille fois virer dans le pathos. Une lecture recommandée et recommandable !



mardi 25 avril 2017

REMEMBER YESTERDAY de Pintip Dunn





Éditions Lumen
460 pages
15 euros


Résumé :

Imaginez un monde où votre avenir a déjà été fixé…par votre futur moi !

À seize ans, Jessa vit dans un monde au bord du chaos. Jusque-là, tout le monde recevait au seuil de l’âge adulte un souvenir sélectionné et envoyé par son futur moi, une carte de visite qui conditionnait la vie et la carrière de chaque individu. Mais, depuis quelques années, le processus a été interrompu. On ignore encore comment ces images étaient envoyées depuis l’avenir dans le présent, on sait simplement que la clé de cette découverte décisive, c’est Jessa elle-même.

Ses pouvoirs psychiques en font donc la plus précieuse des habitantes d’Eden City… mais elle se refuse absolument à aider les autorités, car elles ne sont pas étrangères au suicide de sa sœur, dix ans plus tôt. Assaillie par une série d’étranges appels à l’aide, Jessa décide de se laisser guider par ces visions, quitte à devoir collaborer avec Tanner Callahan, jeune scientifique de renom sur lequel reposent justement tous les espoirs de découverte du souvenir futur. Autrement dit, son ennemi juré.

Son instinct ne serait-il rien d’autre que la main implacable du destin ? Dans la veine de Minority Report, Remember Yesterday est une dystopie haletante, dont l’héroïne va devoir oser réécrire son histoire et défier le futur.



L'avis de Dup :

Souvenez-vous du précédent tome de cette dystopie, Forget tomorrow. Nous avions une société basée sur le souvenir du futur que chaque individu recevait à 17 ans et qui guidait son avenir. Nous avions une Callie qui luttait contre, car celui-ci s'avérait horrible, mais surtout insensé. Et une Pintip Dunn qui nous laissait sur un ÉNORME cliff hanger complètement inattendu !

Inutile de dire donc que j'attendais cette suite avec une impatience folle et une kyrielle de points d'interrogations dans la tête. Je m'attendais surtout à ce qu'on reprenne là où nous en étions, là où nous avions quitté tous les personnages, avec une solution miraculeuse pour enrayer les événements.

Et bien non, niet, que dalle ! Pintip Dunn redémarre son récit piano, piano... dix ans plus tard. Callie... et bien Callie a réussi son coup et la société d'aujourd'hui n'est plus basée sur ces foutus souvenirs du futur, et c'est Jessa la petite soeur que nous suivons. Une gamine qui se cherche, qui a du mal à trouver sa place au milieu des siens, se sentant responsable de la décision de sa soeur. Une paix fragile règne entre les autorités et les rebelles et celle ci est menacée par les actions de sabotage fomentées par Jessa contre la communauté scientifique. Parce que l'horrible, l'abominaffreuse présidente Dresden ne s'avoue pas vaincue et fait poursuivre les recherches sur les souvenirs du futur. Alors dès que Jessa le peut, elle perturbe les expériences. C'est ainsi qu'elle va rencontrer Tanner, un des jeunes chercheurs le plus impliqué dans ce projet.

Autant j'avais trouvé le couple Callie /Logan du tome 1 un peu trop love to love, autant celui que fait surgir l'auteur avec Jessa et Tanner m'a beaucoup plu. Une relation plus qu'improbable au départ, qui se dessine par petites touches au travers des épreuves, j'adhère complètement. Et des épreuves, je vous promets qu'il va y en avoir. En fait cela n'arrête pas ! Ce tome 2 va à cent à l'heure, c'est un vrai page turner où l'auteur nous mène de rebondissements en rebondissements, avec des révélations pleines de surprises. Passé, présent, futur vont se mêler, avec des voyages temporels et je peux vous dire que Pintip Dunn domine bien son sujet, pas la moindre incohérence. Les petits détails apparemment sans importance du tome 1 resurgissent en force ici et prennent une toute autre dimension. J'ai adoré !

Si vous aimez les dystopies originales, les intrigues temporelles bien trapues et les personnages attachants, foncez ! Quant à moi, il va me falloir attendre le tome 3 pour avoir la conclusion. Et même si ce coup ci ce n'est pas un cliff hanger à la toute fin, même si j'avais anticipé cette "surprise", je me demande bien ce que l'auteur nous réserve. J'ai même très hâte de le découvrir !


lundi 24 avril 2017

LES HÉROS de Joe Abercrombie







Editions Milady
Format poche
17/02/2017
9.90 euros
840 pages

Selon la légende, Dow le Sombre aurait tué plus d’hommes que le pire des hivers pour conquérir le trône du Nord. Jaloux, le roi de l’Union lui envoie ses armées. Des milliers de soldats convergent ainsi vers un cercle de pierres oublié pour se livrer une guerre sans honneur. Parmi eux, une fine lame disgraciée, un prince sans couronne, et le dernier homme honnête du Nord se retrouvent inexorablement entraînés dans une bataille sanglante qui scellera le destin de tout un pays.



L'avis de Phooka:


Abercrombie, sur Bookenstock on adore vous le savez. Vous n'avez qu'à relire les chroniques de Servir froid, Pays rouge ou de la Mer éclatée. Alors j'ai foncé pour découvrir les Héros.

Les héros ...  ce sont 850 pages qui racontent ... 3 jours de bataille. Trois putains de journées détaillées par le menu, depuis le troufion de base jusqu'aux grands maréchaux. Trois journées qui se passent sur un minuscule terrain sur lequel vont s'affronter des milliers de soldats. Tout ça pour gagner une bête colline. Une colline qui s'appelle ... Les héros. Ha oui, parce que Les héros, ce ne sont pas les personnages de l'histoire. Juste des pierres dressées en haut d'un monticule et des milliers d'hommes vont se faire tuer pour les gagner. Se battre comme des chiens pour gagner un pont, un marais, un bout de colline, une grange. Une guerre terrible qui oppose le Nord et le Sud, à la manière de la guerre de sécession. On pense à Gettysburg ou aux tranchées de 1914-1918. 
Par la plume d'Abercrombie, le lecteur va suivre des dizaines d'hommes, des combattants hors pairs, des jeunots pleins de courage ou des généraux peu inspirés, de vieux guerriers fatigués, des lâches ou des planqués, des stratèges, des paumés. Des vrais hommes donc et bien peu de héros. Chacun a ses raisons d'être là, chacun à sa manière va contribuer à cette guerre, beaucoup vont y laisser leur vie.
Certains vont même rechercher la paix, mais dieu que c'est difficile de parler de paix au milieu de ces guerriers. Certains sont brillants oui, mais commandés par des incapables. 
Toute l'absurdité de la guerre , mais pas que ça.
Des complots et des trahisons aussi.

C'est un catalogue complet de personnages que nous offre Abercrombie, à la manière de Gemmell. Et de la même façon que pour Gemmell, il croque les protagonistes à la perfection. On les croise et c'est une vraie rencontre. On les aime, même s'ils sont détestables. Leur destin ne peut pas nous être indifférent. 

"Dans le pays d'Abercrombie , il y a des méchants et des gentils" (sur l'air de Candy, ne me remerciez pas vous allez avoir l'air dans la tête toute la journée !! :)

Je n'en citerai que quelques uns, ceux qui m'ont le plus frappée. En commençant par Craw bien sûr, Craw ce vétéran, courageux et fidèle mais qui ne rêve que d'une chose. Rentrer dans sa ferme et y mener une vie peinarde. Du moins c'est ce qu'il imagine !
Gorst, un de ceux qu'on pourrait qualifier de héros, capable de se battre seul contre dix. Il n'a jamais peur, il va au devant de la mort avec joie, il se bat comme un lion. Gorst déteste tous les généraux opportunistes, mais lui-même se conduit de façon parfois pire ...
Beck, un gamin de la campagne qui a quitté sa ferme et sa mère les yeux pleins d'étoiles et de rêves de conquêtes. Il comprendra à son premier combat que la guerre n'est pas telle qu'il l'imaginait.
Et puis il y a aussi Finree, la seule femme du roman quasiment. Finree fille de Kroy du Maréchal Kroy, mariée à un "simple" capitaine sous le commandement d'un général incapable. Elle ferait tout pour que "son" capitaine progresse dans la hiérarchie.

Mais je pourrais vous en citer des dizaines d'autres, depuis le grouillot de service jusqu'à Dow le Sombre grand chef du Nord. Tous sont passionnants, tous sont émouvants.

Bien sûr le récit est sombre, les morts sont nombreux, la boue et les blessures terribles. Mais le récit n'est pas exempt d'humour et il ne sombre pas dans le tragique à l'excès. C'est ça aussi la magie d'Abercrombie, ce dosage savant entre le guerrier, l'humour, l'humain et le gore parfois. C'est subtil et fascinant.

Alors bien sûr, il faut être clair. Si vous cherchez de la romance, ce livre n'est probablement pas pour vous. Je conçois tout à fait qu'il ne plaise pas à tout le monde. C'est de la Dark Fantasy, dans ce qu'elle a de plus guerrier. Mais même si vous n'êtes pas fan du genre, vous y trouverez sans doute beaucoup de plaisir car Abercrombie sait captiver et capturer le lecteur dans ses récits et celui-ci ne déroge pas à la règle. Ceci étant, je peux comprendre que 850 pages de combats quasi ininterrompus puissent faire peur, mais tentez l'expérience, vous pourriez être surpris !


Note: Les héros se situent après l'action de la trilogie La première loi, mais peut être lu indépendamment. 


samedi 22 avril 2017

Sortie de Le Livre des Radieux, Volume 2 de Brandon Sanderson

Le Livre des Radieux
Volume 2 (Les Archives de Roshar, Tome 2)



Sortie le 10 mai 2017
Le livre de poche
704 pages
20.90 euros



Je me souviens des jours avant l'Ultime Désolation.
Avant que les Hérauts ne nous abandonnent, et que les Chevaliers Radieux se retournent contre nous. Des jours où la magie était encore de ce monde, et l'honneur dans le cœur des hommes. Aujourd'hui nous surveillons quatre personnes. La première est un chirurgien qui est devenu soldat dans une guerre brutale. La deuxième est un assassin qui pleure en tuant. La troisième est une jeune femme dont la robe d'étudiante abrite une âme de voleuse et de traîtresse. La dernière est un prince dont les yeux se sont ouverts sur le passé, tandis que son appétit pour la guerre décroît.
Le monde changera.
Ces quatre personnes sont la clé.
L'une d'entre elles nous aidera. L’une d'entre elles nous détruira.



Mon dieu, je comprends pourquoi Mélanie Fazi a eu autant de travail à traduire !!!
Premier volume du tome 2: 896 pages
Deuxième volume: 704 pages !!!!
vendredi 21 avril 2017

La suite des Archives de Roshar bientôt !!!


Brandon SANDERSON
Hiiiiiiiiiiiii  !!!


LES ARCHIVES DE ROSHAR
TOME 2

LE LIVRE DES RADIEUX
VOLUME 1


Sortie le 10/05/2017
896 pages !

Résumé :

Roshar, terre de pierres et de tempêtes. Des siècles ont passé depuis la chute des Chevaliers Radieux, mais leurs avatars, des épées et des armures mystiques qui transforment des hommes ordinaires en guerriers invincibles, sont toujours là.
Au cœur des Plaines Brisées, Kaladin lutte depuis dix ans dans une guerre insensée. Dalinar, le chef d’une des armées, est fasciné par un texte ancien, La Voie des rois. Au-delà de l'océan, la jeune Shallan apprend la magie et découvre certains secrets des Chevaliers Radieux...

Sans aucune hésitation, je peux affirmer que c'est LE livre que nous attendons toutes les deux avec le plus d'impatience !


jeudi 20 avril 2017

HOPE & RED de Jon Skovron





Éditions Bragelonne
423 pages
22 euros


4ème de couv :

Dans un empire fragmenté qui s’étend au-delà des Mers sauvages, deux êtres rebelles se découvrent une cause commune...
Hope est l’unique survivante du massacre de son village par les Biomanciens, les serviteurs mystiques de l’empereur. Recueillie par un soldat vinchen, elle a suivi un entraînement secret, faisant d’elle une guerrière qui ne vit que pour la vengeance.
Red est un orphelin adopté par une ancienne mercenaire issue de la pègre. Il est devenu un voleur et un escroc au talent inégalé.
Quand un chef de bande sanguinaire passe un marché avec les Biomanciens pour contrôler les bas-fonds de la cité de Laven, les destins de Hope et de Red se croisent. Et leur alliance improbable va les conduire bien plus loin qu’ils l’auraient imaginé...


L'avis de Dup :

On ne pouvait pas faire plus simple ni mieux adapté comme titre pour ce roman. Tome 1 de la trilogie L'empire des tempêtes, ce volume est clairement un tome d'introduction qui permet au lecteur d'appréhender ce monde et surtout faire la connaissance des deux protagonistes principaux.

Honneur aux dames donc et commençons par Hope. Elle a 8 ans lorsqu'on la découvre sur son île, prostrée et muette, ayant même oublié son nom. Elle vient d'être le témoin du massacre de ses parents et de tout son village (Bleak Hope) par des Biomanciers. Ce sont des magiciens biologistes responsables d'expériences sordides à la solde de l'empereur. Elle va être confiée à un monastère d'une île voisine, occupé par l'ordre vinchen, des redoutables moines guerriers, autrefois bras armé de l'empereur. Elle y apprendra tout ce qu'il faut pour assouvir sa vengeance.

Quant à Red, 8 ans aussi et également orphelin depuis peu. Il survit dans les rues de Cercle Paradis, un quartier mal famé de Laven la nouvelle. Il faut dire qu'il possède un don pour la rapine qui aide pas mal, et il a bien l'intention de devenir le roi des voleurs. Son surnom il le doit à ses iris rouge sang, dus à un abus de drogue de sa mère qui était une artiste peintre réputée. Il va très vite être pris sous l'aile d'une figure de la pègre locale, Sadie la teigne, qui elle rêve d'être pirate...

Alors bien sûr les chapitres vont alterner entre ces deux personnages, bien longtemps avant que leurs chemins se croisent. Ils seront presque adultes alors et nous dans la seconde moitié du livre. Il faut que j'avoue que j'ai eu un peu de mal au début de ma lecture, n'aimant que moyennement les passages concernant Red, enfin plus exactement Sadie que j'ai trouvé vraiment trop caricaturale. L'alternance a bien aidé à ce moment là. Mais très vite Red va voler de ses propres ailes, au sens propre comme au figuré, et la machine à tourner les pages s'est enclenchée ! Mon rythme de lecture fut soutenu pour finir par s'emballer complètement dès lors qu'ils ont été réunis.

Il faut dire que le tandem est excellent. On ne peut pas faire plus différents comme caractères ! 
Hope c'est la glace, une taiseuse, pleine de principes moraux inculqués par les moines comme l'honnêteté par exemple...
Red c'est le feu, volubile, chahuteur et plein d'humour. L'auteur développe un argot bien à lui qu'il prête à Red et c'est succulent. Il existe même un glossaire en fin d'ouvrage récapitulant tous ces termes. 
Là où ils se rejoignent c'est dans l'habileté à manier les armes, l'épée pour elle, les poignards de lancer pour lui. Tous deux courent après les Biomanciers, l'une par esprit de vengeance, l'autre pour libérer son quartier de leur emprise malfaisante.

Si vous cherchez de la Fantasy qui déménage, pleine d'aventures et de flibustes, car oui il se passe beaucoup de scènes sur des bateaux (normal dans un empire composé que d'îles), de la Fantasy avec des personnages attachants, ce Hope & Red est fait pour vous. En tout cas moi je signe sans hésiter pour lire la suite, d'autant que l'auteur bien perfidement laisse entrevoir une intrigue politique mise en place au tout dernier moment , juste avant le point final ! Pas un cliff hanger, mais quand même, je veux savoir !!!

lundi 17 avril 2017

5ème Salon Fantastique à Paris



Du 6 au 8 mai 2017

Amateurs de l'imaginaire... et parisiens :P
oui, je suis jalouse !

Ceci devrait vous plaire !



Plus d'informations ICI

dimanche 16 avril 2017
samedi 15 avril 2017

En juin sortie de MÉROVINGIENS de Patrick McSpare






MÉROVINGIENS
Les royaumes naissent de l'ombre







Chez Pygmalion
Sortie prévue 31 Mai 2017






Après la mort de son père, Childéric 1er, Clovis devient peu à peu le roi de tous les Francs, jusqu'à poser les fondations de la future France. Comment un jeune barbare d'à peine quinze ans a-t-il pu supplanter ses rivaux ? En partie grâce à sa conversion au catholicisme lui assurant le soutien des élites gallo-romaines, en partie grâce à sa science militaire. Mais avant tout grâce à l'action de trois agents secrets, une femme et deux hommes. Ses guerriers de l'ombre. 

Leur tâche sera triple. Un : favoriser l'expansion du royaume sans provoquer une coalition des puissants voisins Burgondes, Wisigoths et Ostrogoths. Deux : faire en sorte que seuls les fils de Clovis héritent un jour de la couronne. Trois : propager les légendes qui établissent la nature divine du roi. 

Manipulations, trahisons, chantages, sexe, meurtres... « Mérovingiens », c'est « Mission impossible » au pays des Francs. Avec un zeste de sorcellerie en plus.
vendredi 14 avril 2017

LA NUIT DES CANNIBALES de Gabriel Katz





Éditions Pygmalion
375 pages
19,90 euros


4ème de couv :


« Le réveil, déjà... Il est sept heures. Bizarre, j'aurais juré l'avoir réglé sur huit. Sous ma main, la table de nuit est plus basse que d'habitude. La radio gueule un truc qui ressemble à Madonna, ou Lady Gaga bref, ce n'est pas France Info. Je me lève dans le noir et me demande d'où vient cette infâme odeur de pieds. Je n'ai jamais senti des pieds de ma vie, et même si j'ai assez bu pour me réveiller dans un lit qui n'est pas le mien, ça n'a jamais fait puer personne. L'interrupteur, enfin, me tombe sous les doigts. J'allume.
Je regarde mon bras... qui n'est pas mon bras. Mon nez me paraît pointu, mes pommettes aussi. Putain, je ne suis pas moi. »
Lorsque Maxime de Retz, homme d'affaires de 43 ans, se réveille dans le corps d'un ado, la situation est pour le moins embarrassante. Mais, quand on essaie de l'assassiner, là, tout part carrément en vrille.



L'avis de Dup :

Relisez donc le résumé, ce "Putain, je ne suis pas moi." donne le ton du nouveau roman de Gabriel Katz... Par déduction, par tâtonnement, Maxime va comprendre qu'il n'est plus Maxime mais Aubert et qu'il n'a que 15 ans. Et en plus de puer des pieds, cela va être re le lycée, re le Bac : un cauchemar !

Très vite il va se rendre compte que son "petit frère" semble aussi paumé que lui. Ouf, il n'est pas tout seul embarqué dans ce délire. Si lui est passé de 43 à 15, José lui est passé de 30-35 ans, on ne sait pas précisément ou je ne m'en souviens plus, à 12 et doit répondre au prénom de Quentin. Maxime repérera aussi dans sa classe un autre gars, David qui semble dans la même galère. Ils vont tâcher de donner le change en attendant de comprendre.

Mais au lieu de s'éclaircir, les éléments vont se précipiter. Une personne qui tente de les aider, qui semble savoir ce qui leur arrive se fait abattre froidement. Puis c'est eux qui deviennent une cible. Alors il n'est plus temps de jouer aux lycéens modèles, il faut fuir et essayer de résoudre ce mystère.

Quand les explications arrivent (et non, je ne vous les donnerai pas, et puis quoi encore !), on se dit bon ok, le Gabriel Katz il veut jouer dans la catégorie fantastique cette fois. J'avais pourtant entendu parler de thriller... Mais finalement il va y avoir tellement d'action, de bastons et de canardages que oui, on peut également le considérer comme un thriller.

Un thriller fantastique alors, et là moi je pense directement à Sire Cédric. Et bien non, rien à voir. Autant ce dernier amène ses éléments fantastiques de façon presque scientifique qu'on y croit, autant Gabriel Katz nous balance la donne et fonce dedans. Alors au lecteur de se l'approprier ou non, ça passe ou ça casse. Personnellement, il pourrait m'écrire une liste de course que j'adorerai, alors... Rien que pour traquer l'humour on tourne les pages, et puis très vite on se prend au jeu, et sans s'en rendre compte on adhère à la donne ! Et puis, pourquoi pas après tout. Certains créés des zombies, Gabriel créé des cannibales. Et là je vous arrête de suite. Non, pas des cannibales comme vous l'imaginez, pas du tout. Les cannibales katziens sont... eh, non ! Muette comme une tombe je serai.

Ne vous attendez pas à un grand roman, non, ça il le réserve pour son univers de fantasy. Les personnages charismatiques, les intrigues puissantes et les mondes envoûtants c'est pour la fantasy, et c'est tant mieux. Le personnage principal Maxime et les secondaires restent néanmoins sympathiques à suivre. Et puis je dois avouer que j'ai adoré la chute !
Avec ce roman, Gabriel Katz reste ancré sur notre monde à nous, la France, qui reconnaissez le est indubitablement moins passionnant. Cependant ce roman, quelque soit la case dans laquelle vous le rangez, reste un pur divertissement. D'ailleurs je me demande même si l'auteur ne les écrit pas pour SE divertir entre deux intrigues bien trapues en Hélion, à Woltan ou en Goranie !





jeudi 13 avril 2017

5ème ITV de Nathalie Dau


Et donc une 5ème page, déjà !!!
Et nous ne sommes pas encore le 15 !

Les précédentes :





                                          © Romain Jacquot / Antoine Ottone


Bienvenue sur Bookenstock Nathalie !




"C'est ton tour, Nathalie ! Tu dois rédiger ta présentation !"
Et là, ça se complique.

Parce que je ne rentre jamais dans les cases.
Parce que je ne suis pas seul-e dans ma tête et que je ne sais pas qui présenter, exactement. Ni en quels termes.

Et puis il n'y a pas grand-chose d'intéressant à savoir, à mon sujet. L'essentiel est déjà sur wikipédia.
Après, ceux qui sont dans mes contacts FB savent que j'ai des chats, que je les aime fort et qu'ils me le rendent bien. Que j'ai des enfants, trois filles désormais grandes. Que je milite pour une vision plus humaine de la société, fondée sur l'amour et la solidarité et non sur les valeurs de l'argent et de l'exploitation mortifère des forces vives. Que j'habite en zone rurale, dans un petit village de l'Eure quelque peu hors du temps. Mais le temps est une notion très floue, pour moi, de toute façon. Est-ce qu'on doit calculer selon celui de la Terre, celui de Kephéda ou celui d'Eorzéa ?
Sur Terre, je suis officiellement une femme de cinquante ans reconnue adulte handicapé, souffrant au quotidien dans sa chair, et se trimbalant tellement de blessures et de traumatismes tant physiques que psychologiques qu'on peut se demander ce qu'elle fiche encore parmi vous.
Sur Kephéda, je suis tous mes personnages, et surtout Ceredawn, avec lequel j'ai pas mal de points communs (même s'il est mille fois mieux que moi). Cela fait bientôt trente ans que nous nous fréquentons (la rencontre date de juillet 1987).
Sur Eorzéa (univers du mmorpg Final Fantasy XIV), je suis là encore multiple, mais surtout confortable quand j'incarne Ceryan, auquel j'ai fabriqué un corps aussi proche que possible de mon image mentale. Il faut savoir que je suis non binaire, et que l'image que me renvoie mon miroir n'a rien à voir avec celle que j'ai dans la tête et le coeur. Je ne me sens ni femme ni homme, mais un mélange des deux avec une dose d'aucun des deux. C'est compliqué. Même moi je m'y perds, parfois.
Je vis en ces trois mondes, parfois en alternance, parfois en même temps. Avec un point de convergence : mon ordinateur.
Je n'ai pas de bureau. Je ne peux plus rester des heures assise plusieurs jours d'affilée, même avec une chaise ergonomique. Je vis donc assise dans mon lit, et j'ai un joli plateau pliant adapté pour supporter mon ordinateur portable (il y a même un ventilateur intégré, pour les mois d'été, et un petit tiroir dans lequel je range mes stylos, ma clef usb et quelques broutilles que je ne veux pas égarer tout en les conservant à portée de main).
Des livres, il y en a absolument partout dans la maison. Mais ceux que je conserve au plus près, dans la bibliothèque de ma chambre, ce sont mon bon vieux dictionnaire des rimes, mes mangas yaoi et mon énorme pile à lire. Et puis il y a une étagère spéciale pour Estelle Faye, que j'adore en tant qu'auteur et en tant que personne, et une autre étagère spéciale pour Isabelle Wenta, que j'adore au moins autant et qui en plus partage mes délires éorzéens.

Je n'ai pas d'horaires précis. Je ne dors plus beaucoup à cause de la maladie, et surtout pas la nuit, puisque c'est la nuit que je suis le plus en forme. La plupart du temps, je dors quand j'ai sommeil, je mange quand j'ai faim (plus beaucoup, là encore), j'écris quand mon cerveau est en état de le faire (ce qui a ralenti ma production, j'en ai bien conscience), je lis, je regarde des séries, je joue...

Et j'attends.

Enfermé-e dans mon corps, dans ma maison, dans mon village, dans mon département (le règlement de la Sécurité Sociale quand on est en arrêt maladie même de très longue durée : si je veux sortir de l'Eure, je dois demander la permission au minimum 15 jours à l'avance, avec un papier tamponné par mon médecin), j'attends tout ce qui me permet de me sentir un peu plus libre, un peu moins en souffrance. Des mots gentils, un peu d'amour, la certitude de compter pour celles et ceux qui comptent pour moi. La venue de l'inspiration, d'une journée de rémission (mais ça fait bien longtemps que je n'y ai plus eu droit). Le retour de mon mari quand vient le soir. Les réponses aux messages que j'envoie, aux livres que j'écris comme autant de bouteilles que l'on jette à la mer... et qui parfois se brisent sur des rochers cruels.

J'attends le jour où j'aurai le droit de me reposer enfin, après toutes ces années de bons et loyaux services.
Même si, parfois, il y a des rencontres qui électrisent et donnent envie de se battre pour durer plus longtemps.

On dit qu'en avril, il ne faut pas se découvrir d'un fil...

Mais moi, je n'ai jamais eu peur de me mettre à nu, alors vous pouvez poser toutes les questions que vous voulez, je ferai de mon mieux pour y répondre honnêtement.



Et pour ceusses qui ne connaissent pas Ceryan, le voici :














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Léa P. :

Bonjour !
J'ai lu vos deux recueils de Contes myalgiques, qui ont eu un effet magique sur moi : je me suis mise à aimer les nouvelles ! Bref, déjà, merci pour ces deux excellents moments de lecture (et de mythologie !) que j'ai passé avec ces volumes.
Bien entendu, j'ai aussi lu Source des tempêtes (et je me plonge aujourd'hui dans Bois d'ombre), qui fut une sacrée immersion dans un univers très fouillé ! J'ai aussi consulté l'e-book annexe, qui a ravi l'"exploratrice" en moi. Cela dit, il y a un point sur lequel j'aimerais avoir plus de précisions : les marnes ! J'aimerais vraiment en apprendre plus sur eux (autre que les propriétés de leur sang s'entend). Pourriez-vous en parler un peu plus ici ? Ou est-ce prévu dans un prochain livre ? (dans ce cas-là, je comprendrais parfaitement que vous ne vouliez rien dévoiler)
Dans tous les cas, un grand merci d'avoir pris le temps de répondre à toutes ces questions, les réponses étaient vraiment instructives ! 

Nathalie :

Merci beaucoup, Léa. Merci d'avoir été sensible à ma forme de magie. :-)

Au sujet des marnes, l'un des textes au sommaire de "Fragments de l'Âge Ancien" vous permettra d'en apprendre un peu plus à leur sujet. Surtout, deux marnes auront des rôles d'importance dans les volumes à venir. Le premier apparaîtra dans le tome 3, le second dans le tome 4. Donc oui, je l'avoue, je préfèrerais ne pas dévoiler les éléments qui les concernent.
Ce que je peux repréciser, puisque je l'ai déjà dit dans les deux ouvrages déjà parus et dans les annexes : les marnes sont issus, d'après la légende, de la matière pétrie par Siligor à partir du cadavre de la géante primordiale Marnoga, sa propre fille (née de ses amours avec Danafée), qu'il a tuée de ses mains. Les marnes sont donc assujettis au Chaos. À ce titre, ils sont très prolifiques mais ont une courte espérance de vie (l'inverse des rives, en somme). Ils sont de petite taille mais bien proportionnés, avec des membres déliés. Leur teint joue sur la palette des couleurs de la terre, et est recouverte par endroit d'un duvet souvent sombre. Ils sont métamorphes et aiment se transformer en animaux divers et variés. Ils apprécient le changement et restent rarement prisonniers longtemps de la même apparence. De la même façon, ils ont du mal à rester en place et sont de mœurs itinérantes. Les enfants revêtent une grande importance à leurs yeux, car ils sont pour eux l'incarnation du renouveau. Les marnes n'ont aucun scrupule à détruire ce qu'ils ont envie de détruire et ne savent pas toujours s'arrêter à temps quand ils ont commencé. Ils sont fréquemment sujets à des mutations congénitales et surtout à la dégénérescence, qu'ils redoutent car elle leur fait perdre la raison et les change en monstres enragés. Les humains les traitent pis que des bêtes, car les marnes réduits en esclavage sont poussés à la folie, à la métamorphose, et contraints de combattre dans des arènes, pour que les spectateurs se repaissent de leur mise à mort. Leur sang, ingéré par les humain, est un puissant aphrodisiaque qui, en outre, accroît la fertilité. Mais c'est aussi une drogue qui décuple l'agressivité, si bien que nombre de guerriers boivent du sang marne juste avant de s'élancer sur le champ de bataille.









Zina 

Bonjour Nathalie,
Ravie de te retrouver ici, après Grenoble et Lyon !
Tu le sais j'aime particulièrement Ceredawn, et tu m'avais prévenu, il n'a pas été à la fête dans Bois d'ombre. Ma question sera plutôt une supplique, mais s'il te plait, s'il te plait dis-moi qu'il finira par être heureux.
Je voulais également te remercier de lui avoir "donné" Myrinielle, même si j'ai également très peur pour elle maintenant !
Je me demandais aussi pourquoi avoir choisi cette temporalité dans Bois d'ombre, qui se concentre majoritairement sur la première année d'apprentissages alors que les autres sont vécues dans une sorte d'ellipse accélérée. Est-ce ce que tu avais toujours prévu ?
Merci :)





Nathalie :


Coucou Zina :)


Un peu de retard dans ma réponse, pour cause de Trolls et Légendes, où j'ai eu le plaisir de rencontrer Paikanne qui m'a même offert des saucissons (sans ail puisque je suis allergique à l'ail). Oui, je suis un auteur atypique : je ne me goinfre pas de bonbons et autres sucreries, contrairement à mes petits camarades de stand (je ne donnerai pas de noms, ils se reconnaîtront).
Bref, ta supplique... Eh bien, c'est compliqué. Il faudrait disserter sur la nature du bonheur. Déjà, nous ne plaçons probablement pas la même chose sous ce vocable. Ensuite... est-il un but en soi, ou un état passager dont on ne peut avoir conscience - et de ce fait apprécier - que par contraste avec les moments difficiles, justement ?
Alors oui, bien sûr que Ceredawn en aura, des moments heureux. Comme tout le monde. Il en a déjà eu dans les volumes déjà parus. Songe à ce qu'il a ressenti en dansant sur la corde, par exemple, ou en découvrant l'océan. Et puis il a atteint certains de ses objectifs ; c'est une source de satisfaction, mine de rien, même si on ne lui laisse pas vraiment le temps de savourer. N'empêche que la joie est là, et s'extériorisera plus tard, une fois les urgences réglées. Mais elle ne pourra pas régner seule. Pas tant qu'il y aura une histoire à raconter, riche de ses adjvuvants mais aussi de ses opposants qui relancent l'action. Sans quoi, on sombre dans l'immobilisme, et que ferions-nous, sinon nous ennuyer ?
Moi, en tout cas, je te remercie d'évoquer Myrinielle, et de visiblement l'apprécier (car je m'attends à ce que les chantres des "bonnes moeurs" la vouent au bûcher). Mais je n'ai "donné" personne à personne, c'est elle qui a choisi d'éprouver ce qu'elle éprouve et de le gérer de cette manière. Il m'a fallu un peu de temps pour bien la cerner, bien la comprendre, d'ailleurs. Derrière des abords extravertis, elle reste assez secrète, à sa façon.
Quant à la temporalité, j'en profite pour souligner que les années passées par Ceredawn au Séminaire sont au nombre de six, pas cinq comme je le lis ici ou là. Il arrive à Atilda quelques jours avant son dixième anniversaire, célèbre celui-ci en compagnie de Ninnos et ne quitte le Séminaire qu'après avoir atteint ses seize ans. Six ans, six arbres, six dieux dans chaque obédience, six mendiances de cinq jours pour former une malune... Cinq années de la naissance au Petit Cap, cinq autres années du Petit Cap au Grand Cap, mais ensuite il faut bel et bien six années pour atteindre l'âge adulte.
J'ai certes détaillé plus particulièrement la première année, puisque c'est là que tout se met en place, mais la narration déborde largement sur la deuxième année, et toute la sixième année est racontée elle aussi. Pour ce qui se passe dans l'intervalle, ne sont évoqués que les faits marquants, le reste étant devenu de l'ordre de la routine, de la redondance. C'est un peu comme en cuisine : on étudie soigneusement la recette, on rassemble les ingrédients, on épluche, on tranche, on saisit, on étend, on assaisonne... puis on laisse mijoter, on vient vérifier de temps en temps, en cours de cuisson, s'il ne faut pas rajouter de l'eau ou du sel, on touille un peu, on retourne attendre, et quand on revient et que c'est enfin prêt, on n'a plus qu'à apporter la touche finale et emplir les assiettes. Tu l'auras compris : ma spécialité, ce sont les plats qui mijotent longtemps (ah, un bon pot-au-feu !)


Allison :

Pardon pardon, ça fait un petit moment que je ne suis pas revenue, mais il faut dire que j'ai fini Bois d'Ombre et que je commence à peine à m'en remettre.
Ensuite, on m'a un peu piqué ma question. Je voulais aussi savoir pourquoi ce choix, cette accélération après la première année d'apprentissage que l'on vivait presque au jour le jour. 
J'ai encore plus hâte de recevoir les Fragments maintenant ! (J'ai craqué pour la belle version. J'étais obligée)
Promis je reviens avec des questions plus pertinentes une fois remise. À bientôt !


Dup :

On n'est pas tous égaux, j'ai essayé chez moi le " J'étais obligée"... ça n'a pas franchement fonctionné ! M'en fous, j'attends quand même la belle version :D


Nathalie :

Merci beaucoup, Allison, pour ce gentil commentaire et pour ta belle chronique. Tout ça fait du bien en ces jours un peu difficiles pour ma famille et moi. Bisous <3 font="">





Je repasse par ici, j'avais pris du retard sur ma lecture du question/réponse toujours aussi passionnant ! 
Je suis toujours dans ma lecture du second tome des Contes Myalgiques. Je prends un peu plus mon temps depuis la nouvelle "La force du déni" qui m'a intimement fait mal : j'ai du relire la dernière page plusieurs fois avant de comprendre tellement je ne voulais pas y croire ! J'ai du la raconter à M.Snow pour pouvoir l'accepter et ai pleuré (enfin, j'ai tenté comme j'ai pu de retenir cette boule dans ma gorge...)
Je suis tellement impressionnée par la puissance de tes mots sur les maux. 
Tu es une des rares personnes qui a réussi "l'exploit" de me tirer des larmes durant une lecture (l'autre fois c'était le début du 5è tome de A comme Association, les lecteurs de la série pourront comprendre je pense). Même si avec le temps (la vie, le vécu...) je deviens plus émotive devant un film/ une série, mais j'arrive étrangement +/- à me "protéger" avec la lecture... là je n'ai pas pu ! 
Heureusement une autre nouvelle du même recueil m'a redonné le sourire pour me donner l'envie de continuer ma lecture ! 

Nathalie :


Chère Snow, pour une fois, je ne dirai pas que je suis désolé-e d'avoir fait pleurer quelqu'un. Tes larmes sont pour moi la preuve que j'ai bien fait mon travail. Et si j'ai pu sensibiliser à ces situations douloureuses que traversent tant, trop de gens, si j'ai pu éveiller de l'empathie et inciter à agir demain pour alléger la souffrance globale, alors j'ai tout gagné. Il n'y a pas assez d'amour en ce monde, on vient encore de le constater. J'en éprouve une grande tristesse, une grande colère, un sentiment d'injustice qui me pousse à me révolter, et un grand besoin d'aimer plus encore tous ceux qui sont trop haïs, trop méprisés. Je ne me contente pas de raconter des histoires. Je témoigne et je lutte, avec mes mots en bandoulière, et je sais que parfois, ces mots font mal à ceux pour lesquels ils ne sont pas don de parole et outils d'expression de leurs propres chagrins, mis en scène dans telle ou telle histoire. Je sais que beaucoup de gens préfèrent se voiler la face plutôt que de se confronter à ce que l'humain peut produire de plus laid. Mais à jouer les autruches, on laisse la gangrène s'installer. Alors j'incise et j'expurge la sanie, que ça plaise ou non. En essayant d'apporter en même temps un peu d'espoir, malgré tout. Parce qu'on n'est pas obligé de laisser le mal (égoïsme, rejet, mépris, cupidité, cruauté, domination etc.) tout engluer dans ses ténèbres. Et même si je ne peux allumer qu'une flammèche vacillante, ce sera toujours mieux que rien.

Le sourire, le rire ? Bien sûr qu'on en a besoin aussi. Enormément, même ! Je soupçonne que c'est la nouvelle sur le role play dans un mmorpg qui a su te redonner le moral. Si oui, j'en suis ravi-e.Dans tous les cas, bisous et merci.





Bonjour Nathalie,
Je reviens par ici après avoir fini Source des tempêtes qui m'a laissé légèrement groggy à la fin de ma lecture. J'avoue que les derniers chapitres ont été chargé en émotions pour moi et il faut un peu de temps pour s'en remettre, mais je crois que beaucoup l'on dit avant moi... 
Je te remercie pour la carte dans la version numérique de Source des tempêtes elle ne s'y trouve pas ^^
Du coup, je voulais te poser une question sur les couvertures de Melchior Ascaride : as tu pu donner ton avis sur les couvertures ? As-tu en partie participé à leur genèse ?

Nathalie :


Merci d'avoir été, à votre tour, sensible à ce premier tome. J'espère qu'il vous aura donné envie de découvrir la suite, malgré la forte probabilité d'en sortir plus remuée encore. Mais je suis d'avis qu'il ne faut pas redouter les émotions. Ce n'est pas de les vivre qui fait mal, c'est d'entendre ensuite, ou en parallèle, les coeurs secs cracher sur les sensibles. Comme s'il fallait se fermer à tout pour être digne de respect... Je ne suis pas d'accord, et ce sera la part de Chaos à laquelle je m'accrocherai toujours, envers et contre tout.

J'ignorais que la carte n'était pas présente dans la version numérique de Source des Tempêtes. Du coup, le calendrier en est-il absent aussi ? Dans le doute, je le joins à cette réponse.

Il me semblait avoir déjà répondu à la question sur le choix des couvertures, mais elle était probablement d'ordre plus général. Dans le cas particulier de la couverture de Source des Tempêtes, voici comment ça s'est passé : Melchior Ascaride a reçu le fichier du roman, a lu attentivement, m'a écrit pour me poser des questions très pointues notamment sur le rôle de telle ou telle couleur, puis c'est à André-François Ruaud et Mérédith Debaque qu'il a soumis ses propositions. Mérédith m'a confié à Trolls et Légendes avoir donné comme consigne, pour Source des Tempêtes : "dans le style d'une édition collector de jeu vidéo". Je trouve que cette consigne était tout à fait appropriée et que Melchior s'en est magistralement sorti. Je me souviens encore du jour où André-François m'a envoyé le fichier image en me disant que ce serait la couverture de mon roman : j'ai ouvert le fichier et je suis resté-e totalement bluffé-e tellement c'était puissant. Tout ce que ça m'évoquait ! Certes, je m'attendais à du bleu, car dans mon esprit le rouge était davantage lié à Bois d'Ombre, en raison de la couleur de la robe de Ninnos l'Omniscient et de l'intensité de la souffrance qui y figure. Mais ça va bien à Source des Tempêtes aussi. J'y vois le sang des mages bleus éradiqués, la colère et la folie de Khaür, d'Arvrylith... et même de Cerdric juste avant sa rencontre avec "l'enfant dans la tempête"... Et ces deux dragons, qui évoquent le combat à la fin de la seconde partie tout autant que la tension entre Loi et Chaos et la menace permanente qui pèse sur les personnages !

J'ai été conquis-e, et c'est tant mieux, car le choix de la couverture n'est pas du ressort de l'auteur (sauf exceptions). Mais j'ai la chance d'avoir des éditeurs compétents, riches de bonnes idées, et un illustrateur talentueux. Et puis j'ai choisi, dès le départ, de faire confiance. Et la couverture de Bois d'Ombre, qui m'a encore plus scotché-e que la première, puis celles pour les deux versions de Fragments de l'Âge Ancien, confirment que cette confiance est bien placée.







Chut maman lit : 


Merci Nathalie, effectivement Le calendrier non plus n'est pas dans la version numérique ;) 
J'ai trouvé les couvertures de Melchior Ascaride superbes, et j'aime la variation des couleurs entre les deux tomes. J'avoue j'aurais pu acheter les tomes du livre de l'énigme juste pour les superbes couvertures et me laisser porter ensuite sans lire le 4e de couv' ^^ 

Nathalie :
Ah, j'ai donc bien fait de fournir le fichier :)
Merci pour ces beaux compliments pour le travail de Melchior. Compliments mérités et auxquels je m'associe. Comme je l'ai exprimé par ailleurs, j'ai de la chance : mes livres sont habillés par un grand couturier bourré de talent ! ;)




Bouchon :

Bonjour Nathalie,

Honte à moi, je ne suis même pas revenue te dire que j'avais terminé Bois d'Ombre... Cette lecture m'a dévastée, sais-tu ? Tu avais totalement raison : ce fut bien pire cette fois qu'avec Source des Tempêtes, qui m'avait pourtant bien chamboulée. J'ai pleuré, pleuré... ! Et pourtant, je n'attends qu'une seule chose : découvrir la suite...

Merci pour tout  ♥

Nathalie :

Merci, Bouchon. Les larmes sont parfois salutaires. Ici, elles témoignent d'une empathie qui me touche et me réjouit en même temps. Mais je dois confesser qu'accoucher de Bois d'Ombre a été douloureux et intense pour moi aussi. Je n'en suis pas vraiment remis-e. Je vais avoir besoin de temps pour façonner et ciseler au mieux la suite. J'implore donc, par avance, patience et compréhension. Et je ne doute pas d'en recevoir de toi. :)



Olivier :
Avis et commentaires de ces deux fantastiques ouvrages.

Nathalie :
Merci ici aussi, Olivier :)




Licorne :

Merci Nathalie, comme beaucoup j'ai été touché par ces deux romans, mais rarement autant en fantasy, mettre autant de densité et de finesse dans un monde imaginaire peuplé de magies et de créatures étonnantes apportera, j'espère, encore plus de lecteurs et de crédibilité à ce genre littéraire qui peut paraitre surfait et superficiel pour certains.
Il est temps de donner mon avis


Nathalie :
Merci, Licorne.
Abattre les barrières et les préjugés fait partie de mes aspirations profondes. Si tu crois que je peux y contribuer, alors j'en suis satisfait-e. Et vais continuer d'oeuvrer en ce sens. En camouflant soigneusement mon plan machiavélique sous les oripeaux des clichés du genre (même si, en y regardant bien, j'en prends plusieurs à contre-pied).

Merci pour ta chronique et tous les compliments que tu as semés dedans. :)


Allison :

Je suis tout à fait pour que tu prennes tout le temps qu'il te faudra ! Je fais partie de ces gens qui encouragent les auteurs à écrire à leur rythme :)

Avant de te laisser partir : y a-t-il une question que tu aurais voulu qu'on te pose ? Si oui, reponds-y ! :)

Merci pour ces jolies réponses et j'espère à très bientôt !


Nathalie :

Je ne sais pas trop quelle question j'aurais aimé qu'on me pose. Il y en a eu beaucoup, preuve de votre intérêt dont je me sens très honorée, et j'ai répondu largement, sans laisser trop de zones d'ombres - du moins je le crois.

J'ai juste envie de vous remercier, tous, pour votre accueil, vos retours de lecture, les émotions partagées.
J'espère qu'on cheminera longtemps ensemble.

Que l'Équilibre veille sur vos chemins de vie.



Ramettes et Xapur, vos réponses arriveront plus tard, Nathalie étant en salon et très fatiguée. Je les mettrai sur un billet à part avec son petit mot de la fin ;)