mardi 27 juin 2017

Interview de Lionel Davoust Tome 7




Voici déjà le tome 7, 
vous pouvez retrouver le début de l'interview ici: 



© Elyra C.


Moi, moi, moi… 

Bon sang, mais qu’est-ce que c’est que ce bruit ? C’est drôle. Ça rappelle les mouettes de Nemo, mais sans le « à » devant. Ça couine et ça piaille, et on dirait même que c’est prêt à rigoler, sans jamais franchir le pas. Une espèce de fausse modestie de pacotille.

Moi, moi, moi… 

Sacré p! de b! de m!, mais d’où ça vient ? C’est continu, tant que je bosse, que j’écris, que je tape. Attends, si je m’arrête un instant d’écrire ce petit texte… Ah, oui, ça s’arrête. Ça fait du bien quand ça s’arrête. Mais là, ça ne s’arrête pas, puisque je tape encore.

      Moi, moi, moi… 

Minute.

Ah, ben oui. Ça vient effectivement de mon… clavier. WTF ? Il est abîmé ou quoi ? Hier, il faisait un bruit parfaitement normal. Et si j’écris autre chose… ? Et puis que je reviens ici… ?

    Moi, moi, moi… 

Fichtrefoutre, alors ça, c’est vraiment bizarre. C’est uniquement en écrivant cette présentation pour Book en Stock que ça me le fait. Dis-donc, le clavier, tu te ficherais pas un peu de ma tronche ?

   Moi, moi, moi… 

Ou… quoi ? Tu me préviens ?

Me préviendrais-tu que toute présentation d’un auteur par lui-même est un exercice éminemment paradoxal, risqué même, car l’écriture est l’une des disciplines où l’individu s’efface le plus derrière l’œuvre, mais où, pourtant, l’ego est le plus développé, car il faut une persévérance digne des plus grandioses mégalomanies pour passer des centaines d’heures sur un même récit, dans une solitude quasi-absolue, et penser malgré tout qu’au bout du compte, ça intéressera quelqu’un ? Et que tu veux ainsi m’éviter de tomber accidentellement dans une logorrhée sans contrôle où, après quatre brouillons ratés, je risquerais d’ériger un monument à ma propre gloire avec la plus honnête des intentions, ce qui serait peut-être excusable, mais fortement gênant pour tout le monde, sans parler de l’ennui que cela ne manquerait pas de générer ? C’est ça que tu me dis, clavier ? Heureusement que je t’ai compris, dis ! Je suis bien content d’avoir regardé tant d’épisodes de Flipper quand j’étais môme, où les humains comprenaient comme par magie aux couinements du dauphin le fin mot de l’histoire trente secondes avant la fin de l’épisode et réglaient tout d’un coup.

Trente secondes, il se trouve que c’est exactement le temps qu’il me reste pour remercier Dup et Phooka de nous héberger tous collectivement pour ce mois. Car cela me touche beaucoup et me fait très plaisir que nous puissions nous rencontrer et discuter ainsi. Merci !

Et je suis bien content aussi, finalement, d’avoir ce clavier qui couine. J’espère arriver à t’écouter aussi longtemps que possible, copain. Tiens, voilà une sardine !
Hum.
Bien. Super. Non, mais, OK, d’accord.

Maintenant, il y a une sardine sur mon clavier. 






**********









Hello!



Synesthésie? Je ne connaissais pas, mais certaines notes en musique m'ont toujours évoqué des goûts ou des couleurs... Donc non, je ne te prends pas pour un dingue... ou alors on est deux! XD Est-ce ceci qui t'a inspiré pour tes "discussions" entre Aska et Wer? J'y ai trouvé un mélange des sens et des perceptions très intéressant (j'y reviendrai un de ces quatre!)



Lionel



Hello Noë-Kiwi, bon bah au moins on ne sera pas seuls dans la cellule capitonnée :p
Oui, tout à fait, il y a un peu de ça dans les chapitres « Ailleurs » de la Messagère du Ciel. Maintenant que j’en ai conscience, je sais mieux quand m’appuyer dessus pour créer l’étrangeté, la sensation d’une réalité qui échappe aux règles consensuelles (ce qui était le but ici) et quand l’éviter pour mettre l’accent sur les perceptions que nous partageons théoriquement (presque) tous. Content que tu aies aimé l’effet en tout cas ! 





Amarüel 


Un grand merci pour ces réponses, et oui ça me fait cogiter tout ça.

J'ai fait le tour de mes questions, j'en avais d'autres mais elles ont déjà trouvé réponses (Ô combien détaillées). Rendez-vous donc le 23 Juillet au Château de Comper (native de la presqu’île voisine de Rhuys, ça sera l'occasion d'une rencontre IRL) !



Sur ce, je m'en vais écrire ma chronique.




Lionel


Merci Amarüel, j’espère que tu ne m’en veux pas de te laisser cogiter, mais je crois que c’est plus intéressant comme ça (le fait d’avoir grandi avec Twin Peaks laisse des traces, je crois) !
Le rendez-vous à Comper est pris. A très bientôt ! 





Bouchon des Bois


Hello Lionel ! Et MERCI POUR cette lecture ! Si j'ai bien mis deux semaines pour lire La messagère, je me suis régalée : j'ai trouvé ta plume superbe et ton sens de l'intrigue vraiment aiguisé (et j'ai ragé, trépigne... où est la suite ?!) :) merci, merci pour ce moment ! Du coup, par lequel de tes romans me conseillés-tu de continuer ?





Lionel



Merci infiniment Bouchon des Bois, je suis ravi que tu aies ragé, trépigné, et dans l’ensemble passé un bon moment !
La suite (La Fureur de la Terre) arrive, je suis dessus à plein temps, mais ça a été un peu plus compliqué que prévu, il va y avoir quelques mois de retard. J’en ai parlé ici ( http://lioneldavoust.com/2017/un-petit-retard-avec-mes-excuses/ ) mais en gros, je suis victime d’une mauvaise concordance entre deux facteurs : d’une part, un fil narratif n’était pas à la hauteur de mes exigences et nécessitait une réécriture quasi-totale, de l’autre, l’histoire et l’univers sont encore plus vaste que je ne l’imaginais et le livre promet d’être plus épais que La Messagère du Ciel. Je veux éviter l’inflation donc je me discipline pour la limiter, mais il y a là une certaine distance à parcourir qui est malheureusement incompressible. Cependant, je me suis engagé à sortir les livres vite, donc chaque volume sortira – promis – moins d’un an après celui qui le précède. (La Fureur de la Terre, ça devrait être vers mars prochain, du coup.) J’espère que ça ne fera pas trop long après !


Quel livre pour continuer sur l’univers, c’est la question que je reçois le plus souvent et il faut vraiment, vraiment que je mette un mot sur le site à ce sujet… Dans l’immédiat, Amarüel se posait la même question (la preuve ! ;) ) dans le tome 2 de nos discussions, j’y propose des pistes ici : http://bookenstock.blogspot.fr/2017/06/interview-de-lionel-davoust-tome-2.html
N’hésite pas si tu souhaites des développements, bien sûr ! 







Coucou Lionel,



Merci pour ta réponse bien détaillée et je compte sur toi pour revenir vers la Voie de la Main Gauche même si ma balade sur Evanégyre me plait énormément ^^ C'est très intéressant de lire toutes tes réponses aux autres questions ! J'en profite pour poster ici mon avis sur la route de la conquête :




J'ai même enchaîné sur la Volonté du dragon, ce sera ma prochaine chronique. Je ne me suis pas lancée dans la Messagère du ciel, j'avais peur de faire une overdose XD



Sinon mon autre question me vient en fait d'une rapide discussion avec Estelle Faye aux Imaginales. Je lui faisais part de mon appréciation sur son univers de la mythologie romaine au stade de la déchéance. Elle m'a parlé d'un article qui traitait de la "fantasy nostalgique" et du fait que bien souvent les romans du genre abordaient les mondes après leurs âges d'or. Une théorie qui ne s'applique pas à priori pour la Route de la Conquête (le texte, pas le roman en entier car pour certaines peuplades, leur âge d'or s'éteint à cause de l'Empire).



Du coup, as-tu un avis sur cette "fantasy nostalgique" ? Trouves-tu plus intéressant de parler d'un monde qui s'est écroulé après son âge d'or plutôt que de son apogée ?



Lionel



Hello Emilie et merci infiniment pour ces cinq étoiles ! Ça me fait vraiment plaisir, et ce que tu dis sur l’équilibre entre fluidité et complexité me touche particulièrement. C’est ce que j’aimerais arriver à faire toujours davantage. Quant à la question que tu poses à la fin de ta chronique… Elle est vaste, et j’y reviendrai, promis. :) (Merci également pour ton enthousiasme sur La Volonté du Dragon, article qui est paru entre temps !)


Je ne sais plus si je l’ai mentionné en ces termes, mais pour moi, c’est toujours l’histoire qui prime. Et derrière l’histoire, ce qui compte, c’est le conflit. Qui veut quoi, pourquoi c’est important ? Quelles sont les difficultés, le chemin, le parcours personnel et narratif, pour y parvenir ? C’est le cœur de la chose. Alors, bien sûr, l’univers doit être intéressant, porteur, évocateur, complexe, mais il est trop souvent, à mon goût, présenté comme un « personnage à part entière », un atout de premier plan de l’imaginaire – c’est ce qui différencie nos genres du reste de la littérature, mais il n’est *pas* un personnage, il n’est *pas* une histoire. Pourquoi, dans la plupart des cas, apprendre l’histoire de France est-il suprêmement barbant à l’école ? Parce que c’est présenté comme une succession de dates, d’événements sans lien ni causalités, de figures à peu près aussi vivantes que les tableaux qui sont parvenus jusqu’à nous. J’avais interviewé George R. R. Martin pour Asphodale en 2003 ou 4 (mon dieu…) avant que le monde entier ne découvre l’existence de la série HBO et il m’a confié un truc qui m’a marqué : « ce qui m’intéresse dans l’histoire, ce sont les histoires. »


Du coup, tout ce qui compte devient : en quoi cet univers m’offre-t-il des opportunités narratives qui m’intéressent et dont je peux faire quelque chose ? Quels sont les destins qui le forgent et est-ce que les enjeux résonnent avec quelque chose qui me parle ? Dans le cas de l’apogée, il s’agit de voir si l’on sent venir la chute ; si l’on peut maintenir l’âge d’or ; comment la chute se produit-elle, etc. (Des tas de choses qui me fascinent et que je veux traiter, un jour, avec la chute de l’Empire d’Asrethia.) Dans le cas de ce qui vient après, il s’agit plus immédiatement de survivre et de décider quel ordre nouveau suivra. Les dangers et les enjeux sont beaucoup plus directs, ne serait-ce que pour rester en un seul morceau. Ce sont des problématiques différentes qui répondent à des pulsions créatrices différentes, mais qui m’intéressent tout autant (sachant que la première est à mon sens plus complexe que la seconde).


De manière générale, la fantasy a été beaucoup décrite comme un genre nostalgique en raison de son lien fondamental avec l’histoire (celle des manuels, pas la narration). Il y a un trope fréquemment employé qui est l’« abîme temporel », tel que décrit par Clute et Grant dans leur Encyclopaedia of Fantasy. C’est-à-dire que les récits de fantasy présentent souvent un vertige temporel avec un fossé de siècles, voire de millénaires, séparant le présent d’un passé méconnu et lointain ; les civilisations de la fantasy sont rarement jeunes, car elles se situent dans un temps mythique, où un danger vient menacer l’ordre établi. Là où elle est mal comprise (et parfois décrite comme réactionnaire, ce qui est idiot), c’est que la quête archétypale du héros est superficiellement interprétée comme un désir de revenir à l’ordre ancien, or, ce n’est pas possible, tant pour ce qu’est devenu le monde que pour des raisons purement narratives (un retour à l’identique n’est guère intéressant pour le lecteur moderne). C’était déjà le cas chez Tolkien, d’ailleurs ; le Seigneur des Anneaux dépeint un changement d’ère. Avec Évanégyre, je me fais très plaisir avec ce trope, parce qu’avec la taille de la chronologie, j’ai le choix de me déplacer à mon gré le long de ce vertige temporel et, surtout, de le partager en dépeignant ce qui s’est réellement passé, et donc de jouer avec les tromperies propagées par les mythes de l’univers et, au-delà de ça, avec les attentes habituelles du lecteur dans le genre. 




Dup 


Tu dis : "Les seules cartes possibles seraient seulement locales (on peut imaginer celles de Port d'Âmes et de « Les Dieux sauvages », et je pourrais joindre les croquis de celle de La Volonté du Dragon)."

Et bien moi je suis preneuse, car en attendant la suite de La messagère, j'ai bien l'intention de lire La volonté du dragon qui dort dans ma PAL depuis trop d'années (2011).



Lionel



C’est noté Dup, merci ! Ce sera l’occasion pour moi de faire rire le monde entier devant mes capacités abyssales de dessinateur. :) 









Bonjour Lionel, merci de tes réponses à mes premières questions, j'ai maintenant publié mes deux chroniques et tu comptes un fan absolu de plus.... Nouvelles interrogations, ou as-tu cherché le personnage de Daren ? s'est-t'il imposé de suite ? J'imagine que l'épopée des Peupliers fait partie de tes références tant l'évocation de Léopol et de sa caste de moine-chevalier y ressemblent mais version noir ? Une pierre de plus dans le jardin des supporter inconditionnels des religions et sectes de tout poil ?



Lionel



Bonjour Olivier et merci beaucoup pour tes deux avis enthousiastes ! Je suis ravi que les bouquins et toi vous soyez bien rencontrés – et merci encore à Book en Stock d’avoir permis ces rencontres ! 


Darén s’est un peu imposé, oui. Il fait partie de ces personnages mystérieux qui se présentent à moi et me disent : « tu ne sais pas pourquoi je suis là, mais fais ma connaissance, incorpore-moi, et je servirai ton histoire. » (Chunsène, c’était un peu la même chose, d’ailleurs.) Alors, il y a quand même une envie derrière, c’est de traiter de l’aspect orphique de la magie, c’est-à-dire de son côté instinctif, viscéral, de son lien avec l’existence et le monde sans le filtre de la conscience (tout un pan quant à la nature de la magie sur Évanégyre rôde là en sous-marin). Du regard complètement différent que cela donne sur le réel quand on a été « touché » par ce niveau de réalité, et peut-être parler aussi de la façon dont ce monde (et peut-être aussi nous-mêmes) traitons la différence, ceux que nous prenons pour des sots, des fous, alors que ces gens voient peut-être des choses différentes que nous ne soupçonnons pas. Je voulais aussi un camarade à Mériane. La zone instable est dangereuse et, même si les parias apprécient la solitude, je songeais qu’il était impossible de s’en tirer (surtout pour une jeune fille de 14 ans qui plaque tout du jour au lendemain) sans un brin d’aide. Et la dynamique entre les deux m’intéresse beaucoup. Darén est plus âgé, plus grand et plus fort, et pourtant il est quasiment incapable de fonctionner en société. À leur manière, ils sont assez dysfonctionnels tous les deux, et j’avais envie d’une histoire d’amitié où chacun veille sur l’autre d’une manière différente. 


Je suppose qu’une faute de frappe s’est glissée dans ton message et que tu parles des Templiers pour Leopol :) L’inspiration n’est pas directe, parce que, dans l’ensemble, les moines guerriers (qui pouvaient être aussi hospitaliers) de l’histoire me semblent plutôt plus fréquentables que les weristes. Mais oui, je pense résolument que quand on mêle la croyance au militaire, on ne parvient qu’à des désastres. Je ne cherche pas à attaquer frontalement les convictions de qui que ce soit, je me pose des questions que je vis, et partage, à travers le chemin des personnages. Et l’une des questions qui me fascine le plus, c’est comment la route de l’enfer peut être pavée des meilleures intentions qui soit. Je prends fréquemment un principe de notre monde, je le plonge dans un environnement différent, je le confronte à des questions, des difficultés, des épreuves, et je regarde comment il s’en tire. Souvent, la réponse est : pas très bien. :)


7 commentaires:

Phooka a dit…

Bonjour Lionel,

Tu parles de Twin Peaks (dont je suis une grande fan au point d'être allée voir sur place à quoi ça ressemble ;)). Aimes tu regarder des séries? Quelles sont tes préférées ? Aimerais-tu que le royaume d'Evanegyre soit le centre d'une série? Bon j'imagine que oui, ma question est idiote, mais as tu déjà songé ou été contacté pour transformer ton monde en série (ou web-série) en BD ou tout autre format ?

Dup a dit…

À moi ! Ne crois pas que l'on va te lâcher comme ça !

Je disais donc que je voulais lire La volonté du dragon...mais je vais te dire ce qui me freine : sa taille ! Et oui, contrairement à d'autre, un petit livre car il fait moins de 200 pages (bon, je t'accorde que la police est petite) j'ai toujours peur d'être frustrée.
Sauf si tu me promets que tu vas y revenir à cette période et parler encore de l'Empire d'Aresth. De telle sorte que je le lirai un peu comme une introduction. D'une future trilogie ?

J'en viens donc à ma question : J'ai donc dans ma bibli les 4 romans parus à ce jour sur Évanégyre. Force est de constater qu'au fil des parutions la taille de tes romans croît (pour mon plus grand plaisir je le répète). Tu l'expliques comment ? Une meilleure perception du monde que tu créés ? Une meilleure confiance en toi ?

Phooka a dit…

Tiens je rajoute une question à la con (oui je suis championne pour ça). Comme tu peux le voir ici, notre prochaine invitée est Chloé Chevalier. Je sais que vous vous êtes au moins rencontrés à Grenoble (...). As tu lu ses romans? Quelle question aimerais tu lui poser? (Si tu en as une ce sera elle qui ouvrira son Mois de en Septembre ;))

Les lectures de Licorne a dit…

Lionel, merci pour toutes ces réponse, comme Amaruel, je serai présente au chateau de Comper, mais le 22 finalement ! Tu seras là aussi ? On pourra manger du pâté et surtout boire un coup en trinquant à la santé des filles de Bookenstock qui nous font vivre de sacrés bons moments auprès des auteurs ! A bientôt en Bretagne ! ;)

Snow a dit…

Ah !
Avant que le mois ne se termine, j'ai encore une petite question ;)
Est ce qu'on aura (un jour) la chance de lire la chute d'Asreth, de savoir comment le dragon est tombé et comment Wer a recréé le monde ? (je suis hyper curieuse de ça maintenant que j'ai terminé La Messagère du Ciel :P )

Et si nous n'avons pas l'occasion de nous recroiser, merci tout plein pour toutes les réponses que nous a donné et merci pour tes livres :D

Ramettes a dit…

Merci pour ce mois... comme tu as vu ma chronique est en ligne. En fait il faut que j'écrive mes chroniques avant que le mois soit trop avancé parce que ça m'a perturbée toutes tes réponses... Bon comme disait Olivier plus haut te voilà avec de nouveaux fans...

Olivier Bihl a dit…

Bonsoir Lionel, merci de tes réponses, à l'heure où va se clôturer cet excellent mois et peut-être les départs en vacances pour nous comme toi.... tes vacances se passent plutôt à l'étranger, consacré au farniente ? ou au contraire à l’écriture (et tu as intérêt à mettre les bouchées doubles pour le tome 2 tu ne peux pas nous laisser comme cela dans l'expectative lol) ? En profites-tu pour lire les récits de tes camarades ? Quelle est ta valise livres de l'été ? Et pourquoi Wer est-il si imbu de lui ?