jeudi 31 octobre 2013

Le mot de la fin de David Khara




Un dernier petit mot de David (si vous êtes en retard pour vos questions, nous pouvons continuer à lui faire suivre ce week -end !):



Et voilà, Octobre s'achève, les feuilles mortes se ramassent à la pelle, l'été nous fuit, l'écotaxe ne passera pas par la Bretagne et l'auteur de 99 francs vient de s'illustrer dans toute sa médiocrité en compagnie d'un "fils de" dont je plains le père que j'admire tant. Novembre se profile, et avec lui les barrages de la Coupe du Monde pour lesquels Karim Benzema et Olivier Giroud s'entraînent avec Tony Parker pour travailler leur jeu de main (Thierry Henry n'est plus là...), et l'adorable, la drôlissime et talentueuse Marika Galman (dite "la fondue vampirique" dans le milieu pour ses oeuvres littéraires et sa nationalité, toutes deux inavouables) va reprendre les clefs d'un camion dans lequel j'ai embarqué avec plaisir et délectation. Ruez vous sur elle, - on se calme, c'est une image -, c'est un ordre !
Que Dup et Emma soient remerciées pour leur gentillesse, leur humour et leur passion dans laquelle elles s'engagent sans retenue et, selon l'expression consacrée, ce n'est qu'un au revoir, les filles !
Et pour conclure, et m'adresser à vous lectrices(teurs), questionneuses(neurs), je terminerai en faisant étalage de ma culture sans fond en vous citant Patrick Timsit concluant un spectacle culte :
Merci beaucoup, c'est gentil beaucoup, d'être venu beaucoup !
"Doute que les étoiles soient de feu,
Doute que le soleil se meuve,
Doute de la vérité même,
Mais ne doute pas que je t'aime." - Hamlet



(Doute que les étoiles soient feu, - Doute que le soleil se meuve, - Doute de la vérité même, - Mais ne doute pas que je t'aime. : Read more at http://www.dicocitations.com/citations/citation-32295.php#jeUsA4oaUOKrvJCq.99

Source citations sur la page - Mais ne doute pas que je t'aime.)

Bilan du Mois de David Khara










Les Mois de se succèdent, ils sont tous différents en fonction de la personnalité de l'auteur invité, mais ils ont deux points communs indéniables: le plaisir et la tristesse !


Un énorme plaisir que de découvrir ces auteurs sous des facettes différentes (en un mois, on a le temps de poser des questions très variées et éclectiques). La tristesse car c'est toujours un crève-cœur pour nous que de clore un "Mois de". 


Ce mois-ci ne déroge pas à la règle et ce fût un énorme plaisir que de passer le mois d'octobre en compagnie de David Khara. Nous avons découvert un auteur fabuleux mais aussi un homme extraordinaire, sympathique, plein d'humour et de gentillesse.




Ce Mois de a donné quatre tomes d'interview que vous pouvez retrouver ici: ITV 1, ITV 2, ITV 3 et ITV 4 et des chroniques








Partenariat 10/18





Autres chroniques

















N.B. :Certaines personnes qui ont été sélectionnées pour le partenariat n'ont pas publié de chronique, ni ne sont venues poser des questions ou même nous prévenir d'un soucis. Ça commence à nous chauffer les oreilles. Exclusion des partenariats futurs c'est un premier point, mais de plus de plus ça nous oblige à nous poser des questions sur la suite de ces rendez-vous .... On y reviendra par ailleurs !
mercredi 30 octobre 2013

Et vot'fils de 11 ans il lit quoi ?








Voilà juste un petit article qui peut-être (je l'espère) aidera les papas et les mamans qui ne savent pas quoi donner à lire à leurs gamins. Aucune prétention de faire un article exhaustif, c'est juste une récap des lectures favorites de mon fils, 11 ans 1/2 maintenant, parfois connu sous le pseudo de mini-Phooka.

Quelques infos sur le héros de ce billet, Mini-Phooka:
11 ans donc, pas un adepte de la lecture ... sauf quand il tombe dans une marmite et là par contre on le l'arrête plus. Il lit très peu pendant la période scolaire ou alors que des BD (merci la médiathèque sinon mon du budjet exploserait tel une nova vu le nombre de BD qu'il dépote). Moi perso, du moment qu'il lit quelque chose (et donc que ça l'éloigne un peu des jeux vidéos, ça me va ...)
En BD ses séries préférées sont les mêmes que tous les gamins de son âge: Les légendaires, le donjon de Naheulbeuk, Reflets d'acide, les tuniques bleues, Astérix, Seuls etc ...

Pour ce qui est des romans, il a des goûts très marqués et ne lit quasiment que pendant les vacances scolaires. Il faut qu'il y ait de l'aventure, de l'action, des batailles et un héros masculin ...

Si je fais ce billet, c'est parce que j'ai cherché souvent ce type d'infos alors j'espère que ça en aidera d'autres:

Première découverte vers 8 ans la série: Le plus jeune des templiers de Michael Spradlin . A cette époque on en lisait chacun un bout, moi je lui lisais à haute voix le soir et comme il avait envie de continuer il lisait en cachette :)

Puis vint la série des Haut-conteurs (vers 9 / 10 ans). Je lui ai lu le tome 1 le soir, il a continué seul. Un peu difficile parfois car il était un peu jeune. Il adore Olivier Péru et il voudrait bien lire Martyrs.

Puis son premier énorme coup de coeur (à 10 ans) pour Fablehaven de Brandon Mull. Il  a dévoré les cinq tomes pendant les vacances d'été.

Par contre, il a lu le tome 1 de Beyonders, a commencé puis abandonné le tome 2 ... (dixit le gamin, le personnage féminin l'agaçait ...)


Son coup de cœur incontestable de cette année, ça a d'abord été la série des Indiana Teller. Il m'a vu lire le tome 3, m'a demandé de quoi ça parlait et m'a demandé le tome 1. Je ne pensais pas qu'il accrocherait mais il a lu les trois tomes pendant les vacances de printemps.



Puis cet été, sur ma forte, voire très forte incitation :) il a attaqué la série L'apprenti d'Araluen. Il a presque fallu que je me fâche pour qu'il lise le début puis ensuite je me suis fâchée pour qu'il arrête ! :). Il a dévoré les six premiers tomes en moins de 4 semaines. Là c'est en pause à cause de la rentrée.

Et en ce moment, comme il avait envie de découvrir l'uchronie, il s'est plongé dans Time Riders. IL a dévoré le tome 1 et continue le tome 2.



Voili, voilà, ce billet ne servira peut être à rien ou peut-être que si, et si vous avez des séries qui peuvent coller avec ses goûts je suis preneuse de conseils.


Attention pour rappel il faut les ingrédients suivants: Héros masculin, aventure et bataille. :))


Nos coups de cœurs d'octobre 2013



Et donc sélectionnés pour le GpP de 2013



COUPS DE CŒUR SFFF







COUPS DE CŒUR THRILLER-POLAR







mardi 29 octobre 2013

Partenariat Le Mois de Marika Gallman



Les éditions Milady et Bookenstock vous proposent de découvrir la série Maeve Regan avec ce tome 1 décapant: Rage de Dents



Et pour ceux qui sont déjà fans, nous vous proposons de découvrir le tome 4: A pleines dents



Un grand merci aux éditions Milady:



Merci de lire attentivement les règles 
de ce partenariat EN ENTIER avant de postuler !


Pour y participer, vous devez nous envoyer un mail à l'adresse suivante:


lemoisde[at]gmail[point]com


avec:

* l'adresse de votre blog
* Le tome pour lequel vous postulez 
* votre pseudo, si vous en avez un sur livraddict/facebook/bit-lit.com/google+ etc..
* votre nom et adresse 
* Les résultats du partenariats sont annoncés dans un billet cette semaine. Nous ne prévenons pas les bénéficiaires par e-mail.


Si vous ne remplissez pas ces critères vous serez automatiquement écartés...



Les règles sont toujours les mêmes :

* Nous envoyer un mail pour annoncer que vous avez bien reçu le livre.

* Lire et chroniquer ce roman au plus tard le 25 décembre ,( avec les liens vers Bookenstock dans votre chronique ), et nous envoyer votre lien également.

Annoncer le Mois de Marika Gallman sur votre blog au début du mois de décembre.

Venir participer au Mois de Marika Gallman en posant une ou plusieurs questions (ou commentaires) pendant son "Mois de ...".


Le partenariat restera ouvert au minimum 24 heures. Notre choix se basera sur des critères totalement subjectifs tels le "plouf plouf" ou le "choipeau" voire même le "ça sera toi qui ..."




Le mois de décembre 2013 sera le mois de ...



Marika Gallman






Ici on adore Maeve Regan et on se dit que son auteur doit avoir forcément un petit quelque chose d'elle :)). Ce mois de décembre va certainement être plein de surprises. Un grand merci à Marika pour avoir accepté notre invitation !




Partenariat en approche ... C'est ICI !


Interview de David S. Khara Tome 4


Il est toujours avec nous, ses réponses sont un vrai délice. 
Il n'hésite pas, alors vous aussi, lâchez vous !
Je vous rappelle que c'est zéro joker sur Bookenstock :))

Les tomes précédents sont ici :



(c) Hannah Assouline 


Accoudé contre la bibliothèque en bois clair, le géant observait avec attention l’imprimante dont la diode verte, annonçant l’arrivée imminente de nouvelles pages, refusait désespérément de s’allumer. L’imposant personnage fouilla dans les poches de sa veste de treillis. Il en sortit une boîte d’allumettes et un cigare qu’il alluma aussitôt.
Coutumier des longues planques et des attentes interminables, il tira tranquillement une bouffée et expira un panache blanchâtre tout en passant une immense paluche sur son crâne chauve.
Il n’est pas pressé, et ça tombe bien, moi non plus, pensait-il quand son attention fut attirée par le fin filet de brume qui s’engouffrait sous la porte fermée du bureau.
La brume se fit plus dense puis prit peu à peu forme humaine sans que le géant s’en émeuve. Son regard se porta de nouveau sur l’imprimante, toujours muette.
— Du neuf ? lui demanda l’homme d’une cinquantaine d’années aux tempes grisonnantes et à la mise élégante qui venait de se matérialiser à ses côtés.
— Toujours rien. Pour vous comme pour moi, du reste…
— Fâcheux.
— Gonflant, vous voulez dire.
— Ce vocabulaire vous sied plus qu’il ne me correspond, mais je concède en partager l’idée. Que fait-il ?
— Monsieur répond aux questions des lectrices et lecteurs de Bookenstock, soupira le géant, ça va durer tout le mois d’octobre…
— Et pendant ce temps, il nous relègue au second plan, se lamenta le quinquagénaire en réajustant le nœud de sa cravate pourpre.
Il lissa les pans de son manteau de cachemire bleu et approcha ses doigts de l’imprimante.
— En dépit de mes efforts pour m’adapter à votre époque, je ne suis guère spécialiste de cet outil, êtes-vous certain de son bon fonctionnement ?
— Ouaip, répondit distraitement le chauve en dégainant un pistolet automatique calé à l’arrière de ses jeans motif camouflage. Bon, vous je ne sais pas, mais moi, j’entends bien passer à l’action.
Sur ces mots, il fit sauter la sécurité de son arme et vissa sur le canon un silencieux récupéré dans l’une des poches de sa large veste.
— Vous êtes donc l’agent secret, constata l’homme en se fendant d’un sourire carnassier dévoilant des incisives acérées.
— Et vous êtes le vampire, souffla le géant en lui présentant sa main libre.
 Deux paumes se rencontrèrent, l’une chaude, l’autre glacée. Ils échangèrent une poignée de main cordiale.
— Werner, enchanté de vous rencontrer enfin en personne.
— Eytan, de même.
— Croyez-vous que notre créateur leur dira tout ?
— À Bookenstock ? S’il est comme moi, je serai surpris qu’il ait la langue dans sa poche. Et s’il est comme vous…
—… il pourrait avoir la dent dure…



**********************************************


Bonjour David et merci de cette réponse : je n'imaginais pas cette précision, ce sens du détail à longue échéance.

En dehors de ce "full time job" d'auteur, reste-t-il un peu de temps au lecteur ? Quelles sont les lectures qui vous tentent ?

A bientôt,

Nahe


David :

Bonjour Nahe,
oui, il reste du temps au lecteur, peu, mais il en reste, et ce temps n'est pas dédié à la fiction, mais à la documentation.
C'est un vrai souci depuis le début de cette aventure, et je crains que les choses ne s'arrangent pas de sitôt. C'est aussi la conséquence directe de mes choix, dès lors que j'explore l'histoire ou la recherche scientifique, il me faut beaucoup fouiller et souvent en profondeur, même si, comme tu le fais remarquer à juste titre, on n'imagine pas forcément ce que cela implique.
Je confesse également, à ma grande honte (c'est un infâme mensonge...), me vider l'esprit en massacrant des innocents sur des jeux de combat en réseau. Et le pire, c'est que certaines situations en jeu m'ont inspiré...
Auteur, oui, Geek, encore plus !



Phooka

Coucou David

Avant la fin de ce Mois de passionnant, je me dois de te poser ma question habituelle:

Quel livre aurais tu aimé écrire et pourquoi ?

(ne t'inquiète pas j'ai encore d'autres questions en stock, je reviens bientôt :))



David :
Sans hésiter : 50 nuances de Grey, parce que nous sommes tous corruptibles et, à ce nombre d'exemplaires, il n'y a plus de morale qui vaille !

Evidemment, je rigole (je précise par sécurité...). Le choix est tellement vaste qu'en choisir un est très compliqué et surtout fluctuant suivant les humeurs. Pour aujourd'hui, je dirais volontiers Mystic River, car il y a tout ce que j'aime dans ce chef-d'oeuvre. Humanité, blessures, enjeux de l'amitié, drame, cercle infernal... Un monument.
Phooka

Encore moi ...:)

Compte tenu du contexte des trois "projets", je me demandais si ma seconde guerre mondiale et toutes les atrocités qui y sont liées, sont un sujet qui te tient particulièrement à coeur.

Es-tu un fan d'Histoire (avec un grand H)? 

Si oui, l'es tu depuis petit ?

Tiens et puis quel genre d'élève étais tu? Lisais tu beaucoup ? Ecrivais tu déjà quand tu étais à l'école ?

Bon j'arrête là ... pour le moment ! :)) 


David :


Alors oui, je suis féru d'histoire, mais c'est venu relativement tard. Enfant, je me passionnais pour les sciences et ce n'est qu'à mon entrée en fac que je me suis pris de passion pour les répercussions du passé sur notre présent. Les effets collatéraux du Droit Constitutionnel...
La Seconde Guerre mondiale a marqué une telle série de tournants décisifs, qu'il s'agisse d'industrie, de médecine, de sciences en général, qu'elle a redéfini complètement le monde et a modifié, sans doute accéléré, sa course. Outre les pans dont je traite et qui sont souvent méconnus, et pourtant bien réels, je m'interroge sur notre capacité à tirer les véritables leçons de cette période folle. Mon constat est, hélas, celui d'une faillite, morale, éthique, humaine, en dépit de discours convenus et superficiels pour endormir les consciences.
J'étais un enfant plutôt réservé, bien plus mutique qu'aujourd'hui. Cela a un peu changé après le collège...
Je lisais énormément, absolument tout ce qui me passait sous la main, à tel point que je lisais même à table. Et quand je dis tout, c'était vraiment tout, depuis les quotidiens, jusqu'aux romans en passant par les livres sur l'astronomie, ou les BD. Je n'écrivais pas, et l'idée ne m'a pas traversé l'esprit avant la fin de l'adolescence. Deux hommes m'ont donné l'envie d'écrire un jour : Gilles Le Goffic, extraordinaire professeur de français du Lycée Zola à Rennes, et Serge le Tendre avec sa Quête de l'Oiseau du Temps, dont la fin m'a bouleversé. J'avais dix-sept ans à l'époque, et je n'ai franchi le pas que dix-sept ans plus tard avec les Vestiges de l'Aube.



Merci pour ta belle réponse à mes questions précédentes. J'ai de plus en plus envie de me ruer sur les 2 autres projets, ma PAL va m'assassiner... Mais c'est vrai qu'Eytan est un personnage incroyable... Avoir eu la force de survivre à la guerre et avoir aussi celle de continuer à affronter la vie malgré les souvenirs qui doivent le hanter....

J'aime beaucoup ton intervention sur les "cases". Certains auteurs ont un genre bien défini, mais J'admire toujours ceux capables de jongler avec des univers très différents. C'est une forme de prise de risques, mais l'écriture est un art, et un art trop réglementé/borné n'en est plus vraiment un quand on y pense. J'ai hâte de voir ce que ton imagination nous réservera à l'avenir.

Ah je vois le mot "geek", je suis donc obligée de faire ma geekette !
Quel est ton jeu-vidéo culte ? ^^

Pour rester dans les questions un peu farfelues... Si tu trouvais la lampe magique d'un génie, quels seraient tes 3 voeux ? 



David :




Alors je vais te dire un truc du fond du cœur : sans prise de risque, je ne continue même pas à écrire ! J’aime encore mieux me vautrer lamentablement en explorant d’autres territoires que de rester à végéter sur d’hypothétiques lauriers.
Mais balayons les considérations égotico-littéraro-etjesaispasquoi, et soyons sérieux : parlons jeux vidéo !!!
Attention, confession intime... Je joue depuis la fin des années 70, j’ai éclusé les divers Atari, Oric, Commodore, PC, PS1, PS2, Dreamcast, SuperNes, PS3,Xbox, Xbox 360, PSP, PSVita, et très prochainement, la PS4. Donc, je ne suis pas un simple geek, madame !
JE SUIS UN GIGANTESQUE GEEK ! AHAHAHAHAHAH....hum, désolé...
Donc je reprends. Pouf, pouf.
Ma plus grande expérience vidéo-ludique fut World of Warcraft, durant la Béta car tout était à découvrir, et c’était juste hallucinant.
Mon jeu préféré tout support confondu reste Red Dead Redemption, ne serait-ce que pour sa fin incroyable, puissante, déchirante, détestable, Leonesque.
Mes meilleurs souvenirs “old school” seraient certainement Dungeon Master, Ghost’n’Goblins, Dragon’s Lair, Karateka, Commando, Master of Magic...
Mon plaisir coupable est le multi de n’importe quel Call of Duty, car de temps en temps, il est sain de rappeler aux jeunes générations de quoi un vétéran est capable. Moins rapide que les jeunots, certes, mais nettement plus vicelard, le papy !
Voilà, je viens de perdre le peu de crédibilité qui me restait, merci Thalyssa
Alors maintenant, la lampe et le génie...
Je ne vais dévoiler qu’un vœu, les deux autres resteront secrets. Mais voici ce vœu dont je te garantie l’absolu sincérité : je souhaiterai qu’un auteur avec mes inquiétudes quant à la noirceur de la nature humaine n’ait plus matière à écrire quoi que ce soit...


Wal 

Bonsoir David,

me revoila, je mets le temps à intervenir mais comme le "Mois de" n'est pas fini, j'en profite jusqu'à la dernière goutte !



Vous avez écrit un livre "de vampires" (houuuu la vilaine formule !!!! bref, on se comprend hein ?)

Pourquoi êtes-vous passé ensuite à des romans plus "historiques" ?
Ou alors, en posant la question dans l'autre sens, pourquoi les vampires ? Y'a t-il une symbolique particulière dans votre choix ? (cette fameuse peur de la mort peut-être ?)


Vous même lisez-vous des histoires de vampires ? (le soir sous les draps avec la lampe de poche pour seule lumière) 



David :


Bonsoir Wal,
il faut en profiter, c’est hautement recommandé !
Je vais prendre vos questions en ordre inverse si vous le voulez bien.
Alors non, je ne lis pas d’histoires de vampire, ni le soir, ni sous les draps, ni les deux, ni jamais. De toute ma vie, je n’ai lu que trois romans mettant en scène un vampire : Dracula de Stolker, et au risque de m’attirer les foudres des fans (que je comprends et respecte), je m’y suis copieusement ennuyé. Le roman est très certainement excellent, mais je n’ai pas mordu au truc, si vous me passez ce lamentable trait de (non) esprit. Il y eu ensuite Lestat le vampire, que j’avais adoré au début des années 90, puis Moi, Stradh, Journal d’un vampire que j’avais également dévoré tout cru en 1996 si ma mémoire est bonne. Et c’est tout. Aucun snobisme intellectuel, juste pas l’occasion. Ce qui est d’autant plus idiot que j’adore les films de vampire. Allez comprendre...
Pourquoi un vampire dans les Vestiges de l’Aube ? C’est tout simple : il me fallait opposer deux époques, confronter deux hommes ayant vécu un drame similaire à cent cinquante ans d’écart. Et c’est la personnalité de Werner qui m’a poussé à en faire un vampire de manière presque naturelle. Mais attention, pas le vampire tout gentil qui aime tout le monde et guette le grand amour au coin de la rue. Werner est un homme d’une cinquantaine d’année, un homme d’argent et de pouvoir, au cynisme exacerbé, mais qui a donné un sens à son existence peu avant sa mort et sa renaissance. Werner apportait déjà une touche historique puisque les fait relatés dans les Vestiges sont issus de la réalité de la guerre civile américaine. De la même manière, Barry Donovan, le policier relate le 11 septembre depuis l’intérieur des tours jumelles, et là encore je me base sur des témoignages et documents. Donc, la démarche n’est pas différente entre les aventures d’Eytan et celles de Werner, seul le décor change. Ma démarche est avant tout humaniste, j’essaye de poser sur la table nos interrogations et nos dilemmes.
Je n’écris que des romans qui ne sont pas ce à quoi ils ressemblent. J’emprunte des codes, et je m’amuse à les détourner pour y dissimuler mes vrais intentions. Dans les Projets, l’espionnage est un décor, dans les Vestiges, le fantastique est un décor. Et dans les deux cas, seul l’humain m’intéresse. C’est pour cette raison que je ne crois pas aux genres. Je crois que c’est Pratchett qui a dit que la SF, c’était de Fantasy avec des boulons. J’adhère totalement à l’idée. Et puis, j’ai deux exemples absolus et imparables : Hamlet et Don Giovanni. L’histoire entière repose sur le postulat qu’un fantôme apparaît à Hamlet. Dans Don Giovanni, la statut du Commodore entraîne le séducteur aux enfers. Shakespeare est-il classé en littérature fantastique ? Mozart se trouve-t-il relégué dans un bac “musique pour débiles profonds” ? Evidemment non. Mozart n’a pas, que je sache, refusé d’écrire la musique d’un livret fantastique. La raison pour laquelle je m’autorise tout, c’est que je ne reconnais pas les catégories dans lesquelles il faudrait se laisser enfermer sans rien dire. Un roman est un roman, une histoire est une histoire.
Quant à la peur de la mort, vous m’avez démasqué, et ce d’autant plus que je n’en ai pris conscience que récemment. Werner comme Eytan défient la mort. Bon, à cause de vous, et pour ne pas transformer mes bouquins en psychanalyse, je vais devoir en tuer un ! Les fans sauront qui blâmer...
Injuste, non ?

Un immense merci pour vos questions, Wal, vous avez encore un peu de temps avant la cloche fatidique...





Wal 

Ha non hein ? ne me collez pas la mort d'un de vos extraordinaires personnages sur le dos ! Je ne veux pas me faire d'ennemis ! (Je serais obligée de raser les murs pendant les salons littéraires, non, ce ne serait plus une vie !
Mais si vraiment vous n'avez pas le choix, je me propose pour embaumer le cadavre: j'ai une formation de "croque-mort" !)

Trève de plaisanterie, je rebondis sur votre réponse à mes premières questions (tome 2) quand vous parliez de bosser dans l'humanitaire:
quel secteur ? C'est quoi la cause qui vous prend le plus aux tripes ? 



David :

Rassurez-vous, Wal, j’assumerai pleinement mes décisions sans vous jeter en pâture à la foule haineuse et revancharde qui, assoiffée de sang et les yeux rougis par la rage... mais je m’égare...
Donc, des causes qui me tiennent à cœur, il y a plein, trop pour en dresser une liste cohérente tant notre monde accumule les absurdités voire les infamies et s’en accommode fort bien dès lors qu’on ne décale pas Danse avec les Stars ou que le prochain IPhone aura bien 18 caméras intégrées. Attention, je ne m’exclue pas du cercle des inconséquents, je suis en plein dedans, ne serait-ce qu’avec mes petits soucis d’écrivaillon finalement sans importance.
Sachez juste qu’en observant la voie que prend l’humanité, et en regardant aujourd’hui nos sociétés à l’aune des trois années passées dans les affres du passé, je comprends mieux le désespoir de Zweig...
Bref, tout ça pour vous dire que je ne peux pas vous citer une cause spécifique, mais je peux vous dire que mon engagement personnel se porterait directement sur MSF, dans l’administratif, car d’un point de vue strictement médical, mon expérience est nettement plus grande dans le rôle du blessé que celui de médecin !

Chica:



"Bonjour!
Tout d'abord un graaaand merci à Dup et Phooka qui me permettent une nouvelle fois de faire une fabuleuse découverte! Je ne sais pas si vous vous Souvenez mais nous nous sommes rencontrés aux Halliennales cette année et quand je pensE que je pourraIs vous connaitre depuiS un an deja! Mais heureusemenT le mal est repare grace a nos deux miss! Alors merci a vous 2 les filles.
Merci aussi a vous pour ce super moment lors de ma dedicace aux halliennales! Elle figure parmi mes meilleures rencontres du jour! Et ho que je regrette maintenannt de ne pas m'etre laissee tenter et d'avoir pris la suite. Car depuis que j'ai refermé votre livre je n'arrete pas d'y penser. Je n'ai pas lu beaucoup de thrillers et autres cette annee alOrs en plus cela me change de mes lectures habituelles et me mArque encore plus!!!! 
Ne pouvant lire les queStions quI vous ont deja ete posees malheureusement je vais concentrer les questions sur les salons pr une fois : tout d'abord en faites-vous beaucoup? Appreciez-vous cela ou est-ce plus une "obligation" pr vous? Quelle est la rEncontre qui vous a le plus marqué depuis que vous avez coMmencé vos salons et seances de dEdicace?
Enfin preferez vous l'ambiancE d'uN salon qui est peut etRe l'occasion de voir ou revoir d'autres auteurs oU des seances de dedicace plus "imtimistes" dirons-nous avec seulement qqs auteurs?
Merci beaucOup D'avance de vos reponses! Et desolee de ne pas avoir pu intervenir plus tot (je suis eN plein demenagement et internet c'est compliqué... merci bcp d'ailleurs a Phook qui accepte de vous transmettre la question)
A tres vite j'espere et encore merci pr ce super moment aux Halliennales :-)



David :

Bonjour Chica !Vous semblez contente, et vous m’en voyez comblé. Je me souviens parfaitement de notre rencontre et de notre discussion, preuve que le plaisir fut partagé 😊Je fais assez peu de salons aujourd’hui, déjà pour des raisons liées à ma production qui est actuellement pléthorique, vous vous en rendrez compte durant les deux années à venir. En toute franchise, je n’avais jamais mis les pieds dans un salon littéraire avant de me retrouver du côté “auteur” de la table. Mes premières participations furent marquées du sceau de la curiosité, voire de la surprise. Aujourd’hui, l’attrait de la nouveauté est passé, mais je ne les vois pas comme une obligation car personne ne m’oblige à rien. Je sélectionne en fonction de mon emploi du temps, de mon planning de travail et de ma vie de famille qui prime tout le reste.Honnêtement, je suis plus à l’aise lors des rencontres en librairie. Je préfère les cadres intimistes, propices aux échanges. En plus, entre ma timidité et mon manque total d’organisation, je suis assez mal à l’aise en salon. J’ai l’impression de n’avoir le temps pour rien ni personne, de ne pas vraiment être moi-même et au final je repars souvent en colère contre moi-même. Ou pour être plus précis et plus cru, je me considère souvent comme un infâme connard durant les salons. Vrai ou pas, peu importe, c’est mon ressenti. D’un manière générale, et pas seulement dans le cadre littéraire, je suis plus un homme de petits comités que de grandes soirées.Quant à voir les auteurs, cela me permet effectivement d’en croiser que je n’ai pas l’occasion de voir ailleurs, mais là encore, je préfère les rencontres dans un cadre plus réservé, à l’instar de ce que nous faisons avec la Ligue de l’Imaginaire ou Calibre 35. Un bar, un restaurant, parler un peu du métier, beaucoup de tout le reste, et si en plus des lecteurs se joignent à nous et que le lien s’établi en dehors de la distance d’une table de dédicace, alors c’est du pur bonheur.L’épisode qui m’a le plus marqué concerne les Vestiges de l’Aube. Une dame s’était présentée à une dédicace en librairie. Elle paraissait émue, ce qui me surprenait car, franchement, il n’y a rien d’émouvant en soi à me rencontrer. Elle m’a expliqué qu’elle avait perdu son mari quelques années plus tôt, et que depuis, elle n’avait pas réussi à finir un livre. Mais, ajouta-t-elle, elle avait trouvé dans les Vestiges (dont la perte de l’être aimé est l’élément central) un réconfort inattendu. J’étais bouleversé, et si j’avais pu me cacher entre les étagères et les murs, je l’aurais fait illico ! J’y repense souvent, dans les moments de doute, et je me dis que, quoi qu’il advienne de ma carrière dans le futur, j’ai peut-être touché quelqu’un et servi à quelque chose.Voilà, mon souvenir le plus fort.Et pour finir sur une note plus légère : bon déménagement et profitez de la vie sans Internet, ce n’est pas mal non plus de temps en temps !

Antoine:


Bonjour,

J'arrive à la toute dernière minute apparemment.
Tu as apparemment pas mal de projets en cours chez plusieurs éditeurs. Mais plus rien chez tes éditeurs initiaux: rivière blanche et critic.
Y a-t-il une chance que tu publies à nouveau chez ces "petits" éditeurs ?
Merci et à une prochaine (j'imagine que tu seras beaucoup sur la route en 2014),
Antoine



David :


Bonjour Antoine,
le dicton est formel : vieux motard que jamais !
Alors, du côté de Rivière Blanche, il y a quelque chose en l'air, pas un original, mais une vraie surprise et de taille donc je ne peux te la dévoiler pour l'instant. Les sieurs Ward et Lofficier savent ma reconnaissance et l'importance qu'ils conserveront pour moi. Tiens, au passage, et pour tordre le cou à certains commentaires imbéciles que j'ai pu lire dans le passé, les Vestiges de l'Aube ne s'étaient retrouvés chez Michel Lafon qu'avec l'accord de Philippe et Jean-Marc. Sans cet accord, rien ne se serait fait. A bon entendeur... Donc, 2014, sauf incident, la Rivière devrait voir passer une embarcation suprenante.
Du côté de Critic, rien de prévu pour le moment ni dans un futur proche, mais bien malin qui peut dire de quoi l'avenir sera fait !

Beaucoup de route en 2014, sans doute, donc plein d'occasions de nous rencontrer :)
lundi 28 octobre 2013

LE PROJET SHIRO de David S. Khara (Dup)




Editions 10/18
327 pages
7,50 euros


Présentation de l'éditeur :

Habitué à abattre ses ennemis de sang-froid, l'agent du Mossad Eytan Morg est sur la brèche. Son mentor a été enlevé et son seul espoir de le retrouver est de s'allier avec sa plus grande rivale. Du Maryland à Tokyo en passant par la République tchèque, à l'heure ou le présent semble prêt à répéter les erreurs du passé, s'engage un combat à la mesure de l'Histoire...



L'avis de Dup :

Eytan soigne ses blessures récoltées dans son affrontement avec Elena, l'agent choc du Consortium. Alors que celle-ci est sous les verrous, il goûte à un repos bien mérité. Mais la vie est dure pour les agents secrets : il lui faut remonter au front, pire, il devra faire tandem avec elle. Ça c'est la donne qu'on apprend dès le début de cet opus. Et dès cet instant on sait que notre lecture va être sympathique, et elle l'a été.  Imposer une collaboration entre deux ennemis jurés sur le terrain, c'est imposer une confiance totale en son coéquipier...ce n'est pas gagné d'avance !

Mais cerise sur le gâteau, il n'y a pas que ça de passionnant. L'enquête que notre tandem de choc réalise l'est aussi. Elle nous permet de découvrir une autre facette des ignominies qui ont été perpétrées lors de la seconde guerre mondiale. Une facette souvent occultée par nos livres d'histoire d'ailleurs... Et cette fois ci ce ne sont pas les nazis qui sont sous les feux de David Khara, mais les nippons. Le Japon qui lui aussi a développé des camps en Mandchourie et sous couvert de la guerre, s'est servi allègrement de ses prisonniers, voire même de la population locale pour "approfondir ses connaissances" en médecine, en chirurgie, mais aussi dans le domaine de la bactériologie. Les expériences in vivo n'ont rien de telles n'est-ce-pas ! Les découvertes faites alors se sont vendues fort chères après-guerre. Et c'est précisément après une menace terroriste bactériologique que se lance notre duo de choc. Quoi de plus actuel, de plus glaçant et menaçant aujourd'hui d'ailleurs !

Avec une intrigue basée sur une réalité si terrifiante car parfaitement crédible, avec une écriture toujours aussi fluide, David Khara piège son lecteur. Mais était-ce nécessaire ? Car je vous rappelle que tout ceci n'était que la cerise. Le reste, le gâteau c'est Eytan et Elena. Et il est succulent ce gâteau, la recette est parfaitement maîtrisée. On en redemande et c'est parfait car il me reste le troisième Projet à me mettre sous la dent !

L'avis de dame Phooka ICI

Si vous voulez en savoir plus sur l'envers du décor, sur l'auteur, c'est en ce moment et c'est ici que ça se passe : 

Et si vous voulez lui poser des questions, David, dit "ce vieux con de Raoul" (cf ITV3),  vous attend ! :))


dimanche 27 octobre 2013

Les parutions Thriller / Fantasy chez FLEUVE NOIR en novembre 2013





Après la fin
Barbara Abel


Sortie le 14 novembre


Présentation de l'éditeur :
Après 20 années de vie commune, Tiphaine et Sylvain ne s'entendent plus si bien. Empêtrés dans leurs problèmes de couple, ils doivent batailler chaque jour pour élever Milo, leur fils de 15 ans. Une situation qui pourrait sembler banale si Milo n'était pas leur fils adoptif...et s'il n'était pas le fils de leur ancien voisin, David, qui s'est suicidé dans sa propre maison... et s'il n'avait pas eu comme meilleur ami leur véritable enfant, Maxime, décédé brutalement à l'âge de 7 ans... et s'il n'avait pas hérité de la maison de son père, dans laquelle vit désormais la famille recomposée...et si une nouvelle voisine n'était pas venue s'installer dans leur ancienne maison de l'autre côté de la haie, avec un enfant de 7 ans...
Un sacré sac de nœuds ? Après le bouleversant épisode de Derrière la haine, Barbara Abel nous invite à suivre l'étrange parcours de cette famille au bord de l'implosion, mais qui a pourtant décidé de rester vivre sur les lieux mêmes de ses déchirures intimes. Un voyage dans l'enfer quotidien, où, d'une cloison à l'autre, les fantômes ne sont jamais longs...






La Voie du Dragon
Daniel Hanover


Sortie le 14 novembre



Présentation de l'éditeur :
En des temps reculés, les dragons régnaient sans partage sur le monde. Mais depuis leur disparition, le chaos a pris une autre forme. Le royaume des hommes, intrigues de cour et lucre ont supplanté la magie au sein des jeux de pouvoirs. La guerre et le commerce sont partout. C'est dans ce contexte qu'un guerrier sur le déclin, une fille de la finance et un jeune noble philosophe vont croiser leurs destins. Ils s'appellent Marcus, Cithrin et Geder. Ensembles, ils vont devoir se dresser contre les forces maléfiques qui, cherchent à ouvrir la voie à une nouvelle ère de destruction, la Voie du Dragon.


samedi 26 octobre 2013

Prochainement chez Casterman Jeunesse



En Novembre 2013
Cherub Mission 1
Robert Muchamore


Edition collector
448 pages 
Dès 12 ans

Présentation de l'éditeur :
James, placé dans un orphelinat sordide à la mort de sa mère, ne tarde pas à tomber dans la déliquence. Il est alors recruté par CHERUB, et va suivre un éprouvant programme d'entraînement avant de se voir confier sa première mission d'agent secret. Sera-t-il capable de résister cent jours ? Cent jours en enfer ?
Plébiscitée par tous les adolescent, la série CHERU fait l'objet d'une édition spéciale collector, avec nouvelles maquettes et bonus inédits.


Cherub tome 15
Black Friday
Robert Muchamore


Sortie en Janvier 2014
Dès 12 ans


Présentation de l'éditeur :
Le nouvel épisode de la série culte, qui signe le grand retour de James Adams !
L'équipe CHERUB dirigée par Amy Collins est toujours installée au Kremlin, le QG du clan Aramov. Objectif : récolter des informations sur les groupes terroristes projetant des attentats aux Etats-Unis. En déjouant plusieurs attentats durant le Black Friday, joue de soldes monstres, des milliers de vies sont sauvées. Malgré cet exploit, le renseignement américain exige le démantèlement express du clan Aramov. Contrainte de concevoir un plan de secours, Amy trouve un allié inespéré en la personne de James Adams, qui fait ainsi son grand retour ! Les événements l'entraîneront jusqu'au Mexique, où se jouera le dernier acte de cette mission particulièrement explosive...



vendredi 25 octobre 2013

GALLICA Tome 1 de Henri Loevenbruck



Tome 1 : Le louvetier


Editions J'ai Lu
344 pages
7,20 euros

Résumé :


Après que d'impitoyables guerriers ont brûlé son village, Bohem s'enfuit, traînant dans son sillage un cortège d'ennemis qui le pourchassent sans relâche. Qu'a-t-il fait pour s'attirer les foudres de la milice du Christ, des soldats du roi Livain VII et de ce personnage mystérieux qui se fait appeler le Sauvage ? Cela a-t-il un rapport avec les brumes, ces créatures merveilleuses que les louvetiers condamnent au bûcher, et avec lesquelles il partage une étrange complicité ? Qui, ou plutôt qu'est-il, au juste ? S'il doit trouver en lui-même les réponses à ces questions, Bohem, aidé par les Compagnons du Devoir, une confrérie d'artisans aux nombreuses ramifications, n'arpente pas seul les routes de Gallica, une France de légendes qui jamais ne fut...


L'avis de Dup :

Aparté :
Auteur prolifique, j'ai à la maison depuis loooongtemps pas mal de livres de Henri Loevenbruck. Mes garçons ont adoré La Moïra et Gallica. J'ai pour ma part accumulé deux thrillers jamais lus et Phooka n'arrête pas de me tanner avec Sérum... Il fallait donc que je me lance. C'est donc chose faite avec ce premier tome de Gallica. Verdict ? Bien sympa.

Le vrai avis :
L'auteur nous plonge dans une "France" moyenâgeuse composée de duchés et de comtés formant deux royaumes rivaux. Gallica et Brittia. Le royaume de Brittia est bien celui qu'on devine, de l'autre côté de la mer, mais il possède pas mal de fiefs de ce côté-ci et bien sûr les luttes intestines sont légions, les tractations des grands de ce monde également. C'est à qui enverra sa soeur épouser le Duc d'ici ou lui-même épouser la Comtesse de là... Et le panier de crabes politique ne serait pas complet si on n'y rajoutait pas l'Église qui cherche à maintenir ou à étendre son emprise partout où elle peut. Église qui en lieu et place d'une chasse aux sorcières s'occupe d'une chasse aux brumes. Les brumes sont ces animaux de légendes, ces êtres magiques et de plus en plus rares qui surgissent parfois à la lueur de la lune, dans les forêts. 

Bohem est fils de louvetier, chasseur de brumes donc. Mais lui, son destin va changer très vite lorsqu'il va, mû par un instinct profond, sauver une brume du bûcher. Pas longtemps après, des guerriers Aïchans aux ordres du Sauvage vont attaquer son village et massacrer tout le monde. Bohem réussit à échapper à la curée et fuit. Dans cette fuite il va croiser bien des alliés, dont des ados de son âge appartenant à la Confrérie des Compagnons du devoir. Mais aussi Vivienne, une jeune femme qui aspire à être troubadour. Et heureusement car le nombre des ennemis à ses basques va en augmentant. Aux Aïshans s'ajoutent les soldats du roi de Gallica, mais aussi la milice du Christ. Cela fait bien du monde pour un petit bonhomme d'à peine quinze ans. Bohem semble être devenu un enjeu politique important. 
Mais Bohem n'est pas n'importe qui, il a un lien sacré avec les brumes et très vite il va comprendre l'ironie de sa destinée : sauver les brumes...

J'ai beaucoup apprécié cette lecture, avec un bémol cependant. De nombreux passages en italiques sont là pour expliciter les pensées d'un prélat de l'Église qui manigance auprès du roi de Gallica, pour sa propre paroisse bien évidemment. Soit, ses pensées sont tortueuses, mais on comprend très bien où il veut en venir simplement avec les dialogues.
C'est du genre ; Italique : Han, le roi pense ceci, donc il faut que je lui dise cela de telle façon que...
Et, il dit cela de telle façon que...
Encore ce sentiment irritable que nos têtes blondes ne comprennent pas tout !

Mais c'est juste ce tout petit point qui m'a chiffonné, et il a très vite été résolu en zappant ces fameux passages. Ma lecture n'en a été que plus fluide. Henri Loevenbruck a créé avec Gallica un monde de fantasy simple mais enrichissant. Instructif avec cette exploration des Compagnons du devoir. Avec ces armées qui vouent leur vie à un roi ou à un Dieu. Poursuite, traque, batailles sont au rendez-vous. Le bestiaire légendaire aussi, avec des loups, des bayards, des vouivres et la reine des brumes, la mystérieuse et mythique licorne.  Presque un livre d'apprentissage à la Fantasy, une mise en bouche pour ferrer les pré-ados à ce genre littéraire. Ayant deux exemples à la maison, je peux vous dire que cela fonctionne. Ils sont majeurs maintenant et adeptes des lectures de l'imaginaire !



jeudi 24 octobre 2013

Envie de tailler la bavette avec STEPHEN KING ?



Alors votre rêve pourra devenir réalité !

Le 15 novembre, à Paris

Stephen King sera sur le Mouv' pour échanger avec 12 fans de sa série La Tour Sombre.

"La Tour Sombre est la Jupiter du système solaire de mon imaginaire"
                                                                                Stephen King


A l'occasion de la sortie de 
La Clé des Vents.


Ce volume inédit s'intercale entre Magie et Cristal et Les Loups de la Calla.
Cela en fait donc l'épisode quatre et demi :))


Pour faire partie des zeureux zélus, 
il vous suffit de cliquer ICI
et de remplir le questionnaire sur La Tour Sombre.

Les places vont être chères donc grouillez vous !




Résultats du concours LES HÉRITIERS DE L'AUBE



Voici la liste des gagnants tirés au sort pour ce concours organisé grâce aux 




Lot 1

Lauryn

Lot 2

Ivy Read

Lot 3,4 et 5

Sylvie Bar
Voz'
Nana

Bravo à vous cinq !

Les autres, ben je vais redire la même chose que lors du concours Saskia 3 :

LES HÉRITIERS DE L'AUBE 
sort aujourd'hui, 24 octobre 2013.
Ruez vous chez votre dealer préféré ;)



L'APPRENTI D'ARALUEN Tome 6 de John Flanagan



Tome 6: Le siège de MacIndaw



Editions Le livre de poche jeunesse
A partir de 12 ans
416 pages- 6.90 euros


Présentation de l'éditeur:



Will est sur le pied de guerre. Keren a pris le contrôle de MacIndaw. L’invasion d’Araluen est imminente. Will doit à tout prix déjouer les plans de Keren le traître et de sa horde de criminels, qui font régner la terreur. Le jeune Rôdeur est démuni face à une telle menace. L’arrivée d’un vieil ami et le recours aux anciennes croyances suffiront-ils à lui donner l’avantage ? Car cette fois, Will ne se bat pas seulement pour la survie du royaume : s’il échoue, la belle Alyss, prisonnière du seigneur félon, risque fort d’y laisser la vie.


L'avis de Phooka:

Et toc, coiffé au poteau le gamin. Il a eu une baisse de forme niveau lecture et j'ai fini le tome 6 avant lui. (bon il est plongé dans l'intégrale des tuniques bleues et c'est vrai que c'est un morceau). 

Si vous avez suivi la chronique du tome 5 (L'apprenti d'Araluen 5), vous savez déjà que ce nouvel opus embraye directement sur la conclusion du précédent. L'action se déroule en effet en continuité sur les deux romans. 

Keren a pris le contrôle de la forteresse de MacIndaw, mais pire il retient Alyss prisonnière et ça Will ne le supporte pas. Du coup, il n'a qu'une seule idée en tête: assiéger la forteresse ! Mais voilà, pour cela il faut des soldats et Will n'en a pas, mais il est bien décidé à en recruter et pour cela il va user de toute son ingéniosité. Et il va pouvoir compter sur l'aide d'Horace qui va arriver à point nommé, envoyé par Halt qui se fait du soucis pour Will. Les retrouvailles entre Will et Horace donnent lieu à une scène épique dans laquelle Will raconte qu'il veut assiéger la forteresse et quand Horace lui demande de combien d'engins de siège il dispose (tour de siège, mangonneau etc ...), Will se rend compte à quel point l'art de la guerre ne lui est pas familier. Bien sûr, hors de question de le faire savoir à Horace car ces deux là, bien qu'étant les meilleurs amis du monde, n'arrêtent pas de se chamailler et de se chicaner.

Heureusement Will va pouvoir compter sur des alliés aussi étranges qu’inattendus. Sa capacité à se faire des amis partout où il passe va bien lui servir.

Une fois de plus, John Flanagan nous offre un roman plein d'aventure, de suspense, mais aussi bourré de sentiments. Je dois reconnaître avoir versé ma larme à la fin ... et pas qu'une seule. C'est un vrai régal tant au niveau du récit , que des personnages et du contexte.

Comme d'habitude, il est à ranger dans la catégorie des coups de coeur et si je n'ai qu'une hâte, celle de lire la suite, je commence à me dire que je vais avoir le coeur lourd quand je vais arriver au dernier tome de la saga. Bon le tome 11 est annoncé pour cet automne, ce qui me laisse encore un peu de marge, mais quand même ....



Les autres tomes de la série: