mardi 15 octobre 2013

LE PROJET BLEIBERG de David S. Khara (Dup)




Editions 10/18
307 pages
7,50 euros



Présentation de l'éditeur :

Son père ? Assassiné. Sa mère ? Assassinée. Pour Jay Novacek, la semaine commence à être chargée. D'autant qu'en terme d'héritage, à part un drapeau américain, un médaillon nazi et un agent du Mossad à ses trousses, ce n'est pas l'Eldorado. Pire, il semblerait qu'on se dispute sa tête à grands coups de revolver...Peu habitué à danser avec les balles, Novacek va devoir apprendre. Et vite, s'il veut survivre.
Venue des heures les plus sombres de l'Histoire, une terrible machination se met en branle, menaçant l'humanité toute entière. N'est-il pas déjà trop tard pour l'arrêter ?


L'avis de Dup :

Je comprends maintenant l'engouement qu'a suscité ce Projet Bleiberg à sa sortie. Ce roman est d'une rare efficacité. Une fois démarré, le lecteur est tellement emberlificoté dans l'intrigue déroulée par l'auteur qu'il ne peut s'en dépêtrer. Mieux, il ne veut s'en dépêtrer. Les fausses pistes sont nombreuses, et on se fait avoir à chaque fois. A la manière d'un immense puzzle, David Khara dévoile les pièces de son jeu une à une. Tantôt elles viennent du présent, tantôt du passé. Et relier un jeune trader new-yorkais d'aujourd'hui à des scènes avec Hitler, Himmler et les camps de concentration, il fallait le faire, David l'a fait et de façon magistrale. Son roman est passionnant, il est très vite devenu un "inlâchable".

Je comprends mieux également les éloges entendues de vive voix aux Quais des polars, par des lecteurs qui devant moi, encensaient Eytan. Il n'y en avait que pour lui. Eytan a convaincu tout le monde, et je viens m'inscrire à mon tour, comme nouvelle fan. Ce personnage est d'une profondeur incroyable. Jeremy ( Jay ) n'est pas en reste d'ailleurs. L'auteur nous manipule comme il veut avec ses personnages. Au début du roman si Eytan m'indifférait, Jeremy m'horripilait vraiment. Même son humour cynique m'énervait. Puis, petit à petit, je me suis surprise à sourire, puis à attendre que le récit le concerne pour retrouver ses traits d'humour si particuliers. Ils sont brefs, incisifs, en trois quatre mots, il taillade ou plutôt, se taillade, il excelle à ce petit jeu. Mais c'est sans conteste Eytan qui arrive en tête. Il faut dire que l'auteur ne lui aura rien épargné, misère ! Et le vrai Eytan ne nous est dévoilé qu'à la toute fin du roman. C'est poignant, émouvant et surtout complètement addictif car on ne peut plus l'abandonner ce personnage, il nous faut absolument le retrouver vite, et cela ne peut se faire qu'avec le tome suivant ! Du grand art.

Avec maestria David Khara nous propose un roman d'espionnage mêlant la CIA, le Mossad et un complot international ancré dans l'Histoire, avec l'aisance du grand Robert Ludlum dont j'ai été fan, mais tellement plus moderne, plus actuel, qui me fait renouer avec plaisir à ce genre que j'avais abandonné depuis longtemps.

L'avis de dame Phooka ICI

Et je vous rappelle que David Khara vous attend tout ce mois d'octobre pour répondre à vos questions, même les plus saugrenues :diable: , et cela se passe ICI !
Ah ben non, c'est ICI maintenant :))


1 commentaire:

Frankie a dit…

Moi aussi, j'étais fan de Robert Ludlum et j'ai retrouvé dans ce roman ce que j'aimais lire chez cet auteur. Et j'ai aussi adoré Eytan :)