lundi 4 avril 2016

YESTERDAY'S GONE de Sean Platt et David Wright




Saison 1
Épisode 1 à 4



Fleuve Éditions
Collection OutreFleuve
sortie le 10 mars


Le pitch :


La population mondiale a disparu. Totalement éradiquée. Enfin, presque.


Livrés à eux-mêmes, quelques sur vivants parcourent encore un monde dangereusement sauvage, sans aucune règle, hormis celle de survivre à n’importe quel prix.

Un journaliste erre dans un New York fantomatique, à la recherche de sa femme et de son fils. Un tueur en série est en chasse sur une terre où les proies sont devenues une denrée rare. Une mère terrifiée doit trouver en elle le courage de protéger ce qu’elle a de plus précieux : sa fille. Un ado, souffre-douleur de son quartier, est ravi de découvrir qu’il est enfin seul. Jusqu’à ce que l’on frappe à sa porte…

Mais parmi la population égarée, certains ne sont pas surpris de ce qui est arrivé. Ils en avaient rêvé. Et les survivants ne sont pas seuls.

Dans l’ombre, quelqu’un ou quelque chose les observe. Et attend...




L'avis de Dup :


Un livre écrit et conçu comme une série télé. Des chapitres courts, des personnages nombreux que l'on suit en alternance, un peu comme une ronde, c'est chacun son tour d'entrer dans la danse. 

Mais Yesterday's Gone c'est surtout un scénario choc qui permet une entrée en matière rapide et efficace : 2h14 du matin, tout baigne. 2h15 99,9 % de la population a disparu, volatilisée. Quelques survivants, éveillés à ce moment-là ont pu constater les disparitions. Pour les autres c'est un constat au réveil le lendemain matin. Enfin presque tous les autres, car certains en ont rêvé de cet événement... 

Les personnages que l'on va suivre sont aussi dispersés sur les États-Unis que différents et sans lien apparent :
Brent, journaliste à New York., qui cherche partout sa femme et son fils. Il va trouver Luis, survivant de l'immeuble d'en face. 
Mary, et sa fille Paola, dans le Missouri. Elles vont trouver un voisin Desmond ainsi qu'un ado Jimmy. 
Charlie, un ado en Floride, un geek parce qu'il en fallait un. Sa mère a disparu, mais pas Bob son alcoolo de beau-père. Ils ont trouvé Callie sur leur chemin. 
Ed, seul survivant du crash de son avion dans l'Ohio où pilote, personnel de bord et passagers se sont volatilisés. Il va trouver et prendre sous son aile Teagan, une ado enceinte de 5 mois. 
Luca en Californie, un petit gamin vraiment très spécial, qui apportera beaucoup de tendresse dans ce récit. Il sera suivi par un chien que le petit baptisera Dog Vador. :))
Et pour contrebalancer ce vent de douceur, Boricio, un serial killer psychopathe et déjanté de la Nouvelle-Orléans :"Damned, tant de proies potentielles disparues et évaporées !" 

Un panel de personnages donc, auquel va se rajouter des créatures cauchemardesques et menaçantes. Tous les ingrédients sont là pour accrocher le lecteur car on visite tous les sentiments qui font vibrer : L'amitié, l'amour, la haine. Et le tout est cimenté par la peur qui tenaille tout le monde ou presque. Car il y a aussi le tordu qui se régale de la situation et pense tirer son épingle du jeu. Et le tordu en question n'est pas forcément celui auquel on pense, bien sûr ! L'angoisse distillée par les auteurs et les cliff-hangers nombreux augmentent l'effet page-turner et ces deux volumes d'un peu plus de 200 pages se dévorent en très peu de temps. 

Si cette méthode "série télé" fonctionne pas mal en mode lecture, il n'en reste pas moins que je reste persuadée que l'efficacité serait maximale à l'écran. Cependant, même si on a encore pas la moindre piste qui pourrait nous éclairer sur le pourquoi du comment, il va sans dire qu'on a envie de connaître la suite. D'autant plus que je me suis attachée à certains personnages et je suis très curieuse de voir leur évolution. Je serai donc au rendez-vous pour les prochains épisodes. 




3 commentaires:

Boom a dit…

J'aimerai beaucoup le lire :)

Anne-Laure - Chut Maman Lit a dit…

Décidément j'ai bien envie de les lire ceux là. Ma seule peur est que (comme certaines série TV) on n'en voit pas la fin...

Dup a dit…

Certes, mais c'est un peu comme les friandises, ça se croque sans faim et sans fin :)