mardi 29 novembre 2016

PRÉLUDE AUX RÉCITS DU DEMI-LOUP de Chloé Chevalier



FLEURS AU CREUX DES RUINES



Une production des Moutons Électriques pour
Les indés de l'imaginaire
Label Hélios
120 pages
4,90 euros


4ème de couv :

Près des forêts anciennes où chassent les premiers hommes, dans le roc des montagnes, on creuse les fondations des royaumes à venir. On y rêve de concorde, d’arts et d’amour, on y bâtit palais, ponts et destinées. Les siècles passent.


Ores vient la fin des temps, le sol tremble, la mer boue, et s’écroulent les cités qu’on croyait éternelles, en une pluie de poussière plus sombre que le jour. Mais des cendres renaît l’espoir, et s’amorce un nouveau cycle. Fleurs au creux des ruines nous conte l’histoire du Demi-Loup.






L'avis de Dup :

Il est certains auteurs qui me font revenir sur mes certitudes. J'ai toujours dit que je n'aimais pas la SF, Thomas Geha m'a fait adorer sa série post-apo des Alone. J'ai toujours dit que je n'étais pas fan des nouvelles, j'ai adoré ce riquiqui recueil de quatre nouvelles de Chloé Chevalier.

D'abord parce qu'elles nous replongent dans cet univers que j'ai tant aimé aussi bien avec Véridienne qu'avec Les Terres de l'Est. Même si elles ont lieu en des temps bien antérieurs, tous différents d'ailleurs.

Parce qu'elles nous content les flux et les reflux migratoires qui sont à l'origine de la création du Royaume du Demi-Loup. Et qu'on comprend enfin pourquoi ce nom de Demi-Loup.

Parce que son écriture est toujours aussi envoûtante et qu'en quelques pages à peine on plonge dans son récit, on aime ses personnages et leur sort nous importe plus que tout. 

Parce qu'elle maîtrise le récit épistolaire et nous le démontre à nouveau de façon magistrale sur une de ces quatre nouvelles. 

Parce qu'elle reprend dans ce recueil tous les styles narratifs exploités dans ses romans, qu'elle les mêle avec aisance et que ce n'est que du bonheur.

Voilà, je pense qu'il n'y a pas besoin d'aligner plus d'arguments. Comme le disait si bien cette gourmande de Phooka, c'est une véritable friandise ! Jetez-vous dessus, mais méfiez-vous cependant, on devient très vite accro !




lundi 28 novembre 2016

LE MATIN EN AVAIT DÉCIDÉ AUTREMENT de Salomé Vienne





Les indés de l'imaginaire
label Naos
330 pages
18 euros


4ème de couv :

Éda et Théo avaient tout pour être heureux. Des gamins comme les autres, qui jouaient à se faire peur en se racontant des histoires au pied du grand châtaignier. Un jour pourtant, Éda disparaît sans laisser de traces. Et tout le monde oublia l’arbre, Éda et ses rêves étranges. Tous, sauf Théo… Commence alors pour lui l’expérience du doute, l’adolescence puis l’âge adulte. Mais de l’autre côté des mondes, prisonnière de la cellule 222 du Centre de tests génétiques de l’Empire, Éda vit encore et lutte, chaque matin, pour un fol espoir : retrouver Théo et lui confier sa dernière histoire, celle de sa survie… Salomé Vienne nous entraîne aux confins des mondes, là où l’impossible et le merveilleux se rencontrent pour forger un récit hypnotique.



L'avis de Dup :

Après avoir exploré le monde onirique franchement teinté dark steampunk d'Anthelme Hauchecorne, basculer dans celui beaucoup plus soft de Salomé Vienne a eu quelque chose de très déstabilisant au début, d'autant que je les ai lu l'un après l'autre. Mais je me suis très vite laissée amadouer par la plume légère et poétique de Salomé Vienne.

Plus qu'un monde, c'est un voyage onirique que nous propose l'auteur. Un voyage à travers les rêves qui vous font passer d'un monde à l'autre. Elle explore le concept des univers parallèles et la vertigineuse idée que nous pouvons être des multiples, dans d'autre temps, d'autres lieux. 

Théo et Eda sont des enfants insouciants, espiègles, rêveurs. Ils construisent leur jeux autour d'un châtaignier centenaire. Mais un jour Eda et Marnie sa maman disparaissent. Et si chez Théo elles laisseront une légère empreinte, chez les autres il n'en reste aucune trace. Théo grandit et les prémices d'un souvenir surgissent.

Quant à Eda, on la retrouve dans une autre civilisation, prisonnière de l'empire mornain. Un monde dystopique qui a perdu ses couleurs gommées par la pollution. Toge blanche, rasée, tatouée, matricule 222. Cobaye destinée à des expériences scientifiques au profit du bien être de l'élite. 

Chaque nuit, dans ses rêves Eda attend Théo qui finalement trouvera la fenêtre pour la rejoindre. Ils vont y vivre les plus folles expériences, les plus belles aventures.

Puis un jour Théo décide de franchir la limite de la nuit, trouver le miroir pour passer dans le monde d'Eda. Il quitte son monde mais atterri non pas dans l'univers de l'empire mornain mais dans notre vingt-et-unième siècle. 

Et ainsi de suite. L'auteur va nous faire voyager alors que la narration devient multiple et découvrir bien d'autres univers tirés de son imagination fertile. A la façon de pièces de puzzles qui s'emboîteront -ou pas, selon la notre d'imagination ! C'est beau, c'est poétique, c'est planant. C'est profondément triste parfois, pour ensuite nous faire douter, puis sourire. La construction de ce roman est complètement déroutante, mais remarquable car elle participe à ce voyage onirique.

La plume est belle, très poétique et m'a envoûtée, hypnotisée. J'ai avalé ce roman très vite, je ne savais pas où j'allais, mais j'avais envie d'avancer. Je ne savais pas si j'avais envie de comprendre, j'avais juste besoin de lire ces rêves en décalé, ces histoires loufoques et poignantes, un peu comme un recueil de contes fantastiques.

Eda et Théo, ce pourrait très bien être toi et moi, un jour, hier, demain. Ce roman m'a beaucoup touchée même si je ne suis pas sûre qu'il plaise à tout le monde.  Je pense qu'il faut être en phase et se laisser planer de rêves en rêves. La fin nous cueille en douceur et c'est avec des étoiles plein les yeux que l'on quitte ces univers, persuadé qu'on les retrouvera en fermant les paupières. Laissez-vous tenter par ce beau voyage !




vendredi 25 novembre 2016

LUX de Maud Mayeras





Éditions Anne Carrière
247 pages
19 euros


4ème de couv :

C’est l’histoire d’un retour, d’une sentence et d’une vague qui monte à l’horizon. 2016. Antoine Harelde débarque à Ceduna, dans les terres arides du sud de l’Australie. Vingt ans auparavant, il a passé un été dans cette petite ville perdue et, en l’espace de trois mois qui l’ont vu quitter l’adolescence, il a connu la joie, l’amitié, l’amour et l’horreur. Aujourd’hui il est un homme. Il n’a pas oublié, il n’a rien pardonné. Mais la justice prend d’étranges et inquiétantes couleurs à la lumière de l’apocalypse.
Ballade meurtrière sur fond de fin des temps, Lux est le roman de la confirmation d’une jeune auteure au sommet de son art.




L'avis de Dup :

Jusque là Maud Mayeras nous avait proposé du thriller, du pur et dur avec Hématome et Reflex. Aujourd'hui avec Lux elle prend un virage pour nous proposer un roman noir. Du noir de chez noir, mais accrochez vous parce que je vais vous dire quelque chose de presque antinomique : ce roman est lumineux. Il se dégage de cette lecture, de cette histoire sombre et de ses personnages une luminosité extraordinaire qui vous explose en pleine face. Wow, quel bijou ! Jamais roman n'aura aussi bien porté son nom !

Cette lumière est directement issue de la plume de l'auteur qui tout en nous plongeant dans la noirceur de cette histoire arrive à dégager une forme de poésie. Même avec des mots crus l'écriture reste chaleureuse. Qu'est-ce-que je l'ai aimé sa carne puante et jurante (LACHEMOISALEPLUIECONNASSE).

Ce court roman n'est pas un thriller mais n'en est pas moins un page turner. Dès les premières pages on plonge dans une ambiance oppressante, étouffante. Maud Mayeras a bien choisi son continent pour dérouler son histoire : l'Australie et son Outback chauffé à blanc par un soleil implacable, omniprésent, sa poussière rouge et collante. L'ambiance n'est pas stressante, elle est pesante. On y sent comme une menace partout : dans les éléments du paysage tel qu'il est décrit, dans ce patelin du bout du monde Ceduna, non mais franchement qui connait Ceduna ? Pesante aussi dans cette volonté de vengeance du personnage principal Antoine. Et encore plus pesante quand la vengeance est aboutie et qu'on réalise que l'on a lu qu'un petit quart du bouquin...

Je n'ai pas envie de vous en dire plus, le résumé de la 4ème de couv est suffisant. Juste que ce roman est un bijou, oui je me répète, mais c'est pour la bonne cause, je ne voudrais pas que vous passiez à côté. Les mots de l'auteur nous bercent pour mieux nous triturer en dedans. Avec des personnages bien cabossés qu'on ne peut qu'aimer, surtout quand le cabossage vient de l'enfance, comme souvent avec Maud Mayeras. J'ai encore le coeur serré à les évoquer : Antoine, Lark, Cockie, et Hunter...oui,  Hunter qu'on se prend en pleine tronche. Je ne peux que vous conseiller de les rejoindre au plus vite.

Petit roman, petite chronique mais énorme coup de coeur.


Hop un thriller pour le challenge de la Licorne


Un thriller 3 points
< 400 pages 0 point
Une femme auteur 1 point
française 1 point


Et je l'inscris également dans mon Défi des 4 As by Licorne


Option défi 1 validé 

(* DEFI 1 : Lire un livre dont l’auteur a un nom et un prénom qui commence par la même lettre : 6 PT)





jeudi 24 novembre 2016

NOUS ALLONS MOURIR CE SOIR de Gillian Flynn





Éditions Sonatine
60 pages
7 euros


4ème de couv :

« Quelqu'un vous ment. On dirait que vous allez devoir choisir à quelle histoire vous accordez votre foi.
Qu'est-ce qui vous rassurerait le plus ? »


L'avis de Dup :

Non, vraiment, mon cerveau n'est pas fait pour le format nouvelle. Même lorsque celles-ci sont encensées par la critique, Nous allons mourir ce soir a quand même remporté le prix Edgar Allan Poe l'an dernier !

Cependant n'allez pas croire que je n'ai pas aimé cette lecture, loin de là ! Je l'ai même lu deux fois en laissant décanter ma première lecture pendant une dizaine de jours avant d'être à même de vous en parler. Et les deux fois, j'en ressors avec une immense frustration. Même en connaissant la chute, je n'avais pas envie que cela se finisse déjà.

Je n'avais encore jamais lu de Gillian Flynn, oui, je sais, honte à moi... j'en ai pourtant deux dans ma bibliothèque. J'ai été cependant subjuguée par sa plume et son aisance à nous faire pénétrer dans son intrigue. En à peine 60 pages elle a su me faire adhérer à ses personnages et surtout à me faire angoisser comme pas possible. Avec une écriture simple et fluide, des dialogues concis et efficaces, elle va droit au but.

Cette nouvelle se découpe grosso modo en trois parties. 
Dans une première partie nous apprenons à connaître la narratrice. Gillian Flynn distille alors un humour ironique pour nous décrire son métier de branleuse professionnelle. Si, si, dans le sens premier du terme. D'ailleurs elle va devoir bientôt changer d'activité, victime d'une tendinite chronique du poignet bien handicapante ! :))
La deuxième partie sera sa reconversion en "soutien psychologique" pour personne en détresse. Elle s'invente une capacité à lire des auras sur les gens, les lieux. Et c'est ainsi qu'elle va rencontrer Suzan Burk qui a quelques soucis avec son manoir, mais également son beau-fils. Et là, Gillian Flynn installe le malaise.
La troisième partie sera la chute, qui arrive bien trop vite à mon goût, mais qui je dois dire est ciselée à la perfection. Je l'ai beaucoup plus appréciée à ma seconde lecture d'ailleurs, l'esprit moins pollué par la frustration. Un final déstabilisant car il nous fait, en très peu de pages, basculer d'une option à l'autre, pour finalement nous laisser sur la plus improbable...mais cependant possible. 

Du grand art, vraiment !
Le tout emballé dans une superbe couverture cartonnée avec une illustration particulièrement adaptée. 
Il ne me reste plus qu'à dépoussiérer mes deux autres romans de cette auteur que j'ai depuis une virée aux Quais des polars il y a quelques années... 2013 !



mercredi 23 novembre 2016

Résultats du CONCOURS Chloé Chevalier




Riquiqui concours devenu Gros :)



Choipeau, toujours aussi bougon, a repris du service


ELESSAR
MAYARTEMIS
RACHEL

Un grand bravo à vous trois !

Et désolées pour les nombreux autres restés sur le carreau :(
Gardez espoir, le GpP arrive bientôt ;)


MOIS2 Olivier GAY : On joue les prolongations !



INFO MOIS2 




Coucou tout le monde !

En accord avec l'auteur

nous repoussons la fin de ce mois2 au 15 décembre.
Il devient un mois1/2.2 :P

En effet, les romans commençant à peine à arriver chez les participants, nous avons tous besoin d'un peu d'air, d'un peu de temps pour les savourer et rendre notre copie. Lire et chroniquer dans l'urgence n'est jamais bon.

Dans sa grande mansuétude ( et oui, il est formidable... d'ailleurs il le dit lui même dès le début de son Faux frère, vrai secret :)) Olivier reste à notre disposition pour qu'on puisse lui poser des questions sur ses nouveaux romans.

Nous attendons donc les liens vers vos chroniques au plus tard le 10 décembre, que nous ayons le temps de les installer sur le bilan. Voilà, je vous laisse, moi je retourne auprès de Rekk !


mardi 22 novembre 2016

ITV 4 d'Olivier Gay



Quatrième volet de cette ITV de novembre

L'ITV 1 ,  l'ITV 2  et  l'ITV 3 sont dispos sous les liens !






Du Bragelonne, du Castelmore, un mois chargé en nouveautés. Ajoutons à cela qu'il est à notre merci pour tout ce Mois pour beaucoup plus qu'un mois !







mais laissons lui la parole (et cette fois-ci il "parle" pour de vrai ;))








***********************************



Régina Falange :

Bonjour Olivier.



A défaut d'avoir pu trouver Faux frère, vrai secret et La main de l'empereur (un comble quand on pense que j'habite pas si loin de chez toi, j'aurai mieux de venir te piquer tes exemplaires auteurs :p) je me suis tournée vers Fitz avec Les mannequins ne sont pas des filles modèles (et encore une fois, dès le début, je me régale !)



Maintenant que tes nouveautés sont sorties, quels sont tes projets? J'ai cru voir passer que tu écrivais une série jeunesse :) Tu peux nous en dire un peu plus?


Olivier :

M'enfin, comment ça tu n'as pas pu les trouver, qu'est-ce que c'est que ce scandale ? ;)
Si ça peut te rassurer, je n'ai pas encore mes exemplaires auteurs, ça aurait été un beau fail aussi !

Je travaille en ce moment sur le tome 2 de la Main de l'Empereur qui sort pour les Imaginales, ainsi qu'une série jeunesse avec de la vraie bonne magie et des duels sur les toits de Paris. Mais chut, c'est pas encore terminé ! Ah oui, je fais aussi un petit truc pour les 8-10 ans mais je ne suis pas sûr que ça vous passionnera ^^



valou ellesmera :

Bonjour, merci pour les réponses. Et pour le badge, pas grave si c'était honteux puisque je l'ai eu c'est le principal. Bon du coup, je vais surveiller de près les infos sur la prochaine saga jeunesse alors. Il me reste encore de vos livres à lire donc tout va bien pour le moment. J'ai bien rigolé pour la réponse sur les bonbons lol. Bonne semaine!!!

Olivier :

M’enfin, c’est très sérieux les bonbons, ON NE PLAISANTE PAS AVEC LES BONBONS :D



allisonline :


DIS DONC c'est quoi cette histoire de prolongement de Mois de ? On veut savoir ! :D



J'ai pas encore reçu La Main (et j'en souffre) mais je l'ai vu en librairie et j'ai failli partir en courant avec. 



As-tu des projets de fantasy dans des univers différents de celui des Épées et de la Main ? Ou est-ce que tu vas continuer à explorer ce monde ? (les deux réponses me conviennent en fait) 

Je sais que tu as dit dans une vidéo que tu t'en fichais un peu des prénoms, mais c'est le cas aussi en fantasy ? J'essaye de voir des significations cachées dans tous, j'avoue. 



J-10 avant qu'on arrive à Montreuil sinon. Tic tac, tic tac... 


Olivier :

Comme dirait Dup (imagine que je prends sa voix sensuelle et rauque, là) : « L’info arrive Allison… demain ;)

Pour le reste, tu as bien raison de souffrir de ne pas encore avoir reçu la Main (je relis cette phrase, et elle me paraît un peu bizarre, quand même). J’ai pas mal de projets de Fantasy, dans le même univers ou dans un univers différent, avec ou sans magie… s’il y a bien un truc qui ne manque pas, ce sont les idées :D

Et en effet je me moque un peu des prénoms, je ne devrais pas, je sais, mais franchement je cherche vaguement jusqu’à trouver des sonorités accrocheuses. Comme dirait Boulet, j’essaie de ne pas les sortir d’un catalogue Ikea (http://www.bouletcorp.com/2010/05/21/fantasy/ ).

Pour Montreuil, je ne vous ai pas dit ? J’ai décidé de me faire remplacer par mon frère jumeau. Il est super sympa, il aime aussi les bonbons, mais c’est pas vraiment moi, ce serait dommage de gaspiller votre plan machiavélique sur un innocent, quoi :o



Adrien Tomas :

Hello Poussin (oui c'est son surnom, oui je balance, non je n'ai pas honte).





Il paraît que c'est la tradition, donc à mon tour de te passer au grill... Et moi j'aime la tradition. 



Alors... quelle est la première chose qui t'est passé par la tête lorsque tu as rencontré chacun des membres de notre petit groupe d'auteurs, aka Samantha Bailly, Camille Brissot, Gabriel Katz et moi-même?

Olivier :
Salut Crototo (chacun son surnom j’avoue ^^).

Hum, « c’est qui cette blonde qui ressemble à cette autre blonde, ce chevelu chelou qui leur masse les épaules, et ce mec qui a l’air invoqué sur la photo avec son regard cruel ? Jamais de la vie je leur adresse la parole ».Et puis l’alcool, la MDC, l’amitié (presque) indéfectible entre les meilleurs auteurs de fantasy (slash) jeunesse (slash) fantastique actuels :o



Dup (voix sensuelle et rauque :P)

Je vais aller plus loin qu'Olivier... tu l'as payé combien Magali pour qu'elle glisse tes traits sur Rekk ? :))



Bon, sinon que dire sur ce début de la Main de l'empereur que je savoure enfin ? Que tu n'es vraiment, vraiment pas cool comme mec ! Tu n'y vas pas avec le dos de la cuillère dis donc pour transformer Rekk en boule de haine... Rhaaaa, bon, j'y retourne

Olivier :

Maiiiiiis euh, pisque je vous dis que c’est pas moi ! Je pense que vous êtes induits en erreur par le charisme indécent qui suinte de tous les pores du personnage. Je ne vois pas d’autre explication.
Et j’espère que la suite te plaira, Rekk n’a pas fini d’en baver ;)



Phooka :

Rien à voir avec les questions précédentes.

Tu nous donnes ta recette de blanquette de veau?

Olivier :

Euh… y’a de la coriandre et euh… du veau, je dirais ? J’ai bon ? :o


Dup :

Ohlala, un mythe tombe là !
Plus simplement, dis nous qu'est-ce-que tu sais faire en cuisine ? :D


Olivier :


Hum.
C’est-à-dire que.
Je…
Bon, soyons clairs, la cuisine, ça n’a jamais été un point fort. Je me faisais vaguement des pâtes (dégueulasses) quand j’étais étudiant, je réchauffais des cordons bleus ou des pizzas, je mangeais des sandwiches ou des plats préparés.
Depuis, j’ai évolué… et je vais très souvent au restaurant (comprendre la crêperie du coin, pas le gastronomique, hein). C’est pratique et ça évite la vaisselle. Pareil pour les plats tous faits.
Bref, voilà. Mais j’aime beaucoup la blanquette de veau (quand ce n’est pas moi qui la prépare) (et qu’il n’y a pas de champignons) ^^


Camille Brissot : 
Je crois qu'il sait très bien faire réchauffer les pizzas au micro-ondes !
Olivier :
Je crois que je te crotte :D


Régina Falange :

Trop calme par ici, je me dois de venir relancer :p
4 ans que ton 1er roman est sorti. Quel métier exerçais-tu avant? Qu-est-ce qui t'a poussé à écrire? et à te lancer vraiment dans l’aventure?

Olivier :


Eh oui, quatre ans et demi, même. Cinq ans à cette date que j’avais l’accord du Masque pour la publication de mon premier roman. Emotion, émotion.
Avant, je travaillais en cabinet de conseil, et j’avais pas mal de déplacements et donc de nuits d’hôtel. Or, à l’hôtel, dans une ville qu’on ne connaît pas, on s’ennuie vite. Donc je me suis (re)mis à écrire, et ça a marché.
On notera aussi un concours qui avait été lancé par Flammarion en hiver 2011 sur le thème « Soyez mauvais genre ». J’avais fait partie des finalistes et ça m’a conforté dans mon envie d’être publié un jour !




Phooka :

Moi je viens parler maths! :)

Quand tu décris une scène de cours de maths de lycée et que le prof parle de vecteurs (ouais ça me parle parce que mon loustic est justement plongé dedans).
Je me demandais: Pourquoi les vecteurs hein? Une passion inavouable? Un mauvais souvenir de lycée?

Olivier :

Je suis désolé, je vais casser toute la magie de l’écriture, d’avance pardon !
Mais j’ai cherché sur internet le programme actuel des secondes en maths, j’ai regardé les différents sujets, et j’ai choisi celui qui était le plus facile à mettre en scène pour le tempo de l’histoire.
Voilà, pas de tortures, pas d’affreuses réminiscences, je sais que c’est décevant :o



allisonline :



Bon, j'ai reçu la Main de l'Empereur et comme on nous a gentiment accordé 15 jours de plus en ta compagnie, je suis devant un dilemme. 
Je comptais le lire cash pistache, juste après avoir fini la première partie des Épées de Glace. Maintenant je me demande : Est-ce que je ne le lirais pas plutôt APRÈS avoir lu la deuxième partie des Épées ?
C'est que j'ai envie de le lire maintenant qu'il est là, tout beau, tout tentant. Et si je suis la seule personne à lire La Main de l'Empereur entre Le Sang sur la Lame et le Châtiment de l'Empire, c'est un peu classe aussi. QUE DOIS-JE FAIRE ?

Olivier :

JE NE SAIS PAS.
Enfin si, je sais. Commence par la Main de l’Empereur.
D’abord parce que tu en as plus envie et qu’il faut toujours suivre ses envies. Ensuite parce qu’il vient de sortir, donc que je suis plus intéressé par des retours dessus par rapport aux Epées de Glace qui a déjà fait l’objet de nombreuses chroniques. Et enfin parce que, en lisant dans ce sens, tu éviteras certains spoilers et tu te feras plus facilement surprendre.
Et du coup tu me remercieras. Si si.




Tiens, aussi, t'es comment avec tes bouquins ? Du genre maniaque qui y fait très attention, ou du genre à corner les pages et casser le dos ? 
Non, parce que moi je crise facilement, et là, Bragelonne ils ont mis une typographie différente à ton nom d'auteur sur le dos pour Les Épées et pour La Main. GRRR.

Olivier :

Et les vrais problèmes, alors, le réchauffement climatique, la faim dans le monde, ON EN PARLE DE LA FAIM DANS LE MONDE ?
Hum :p

J’avions même pas remarqué pour la typo différente, je suppose que c’est parce que l’un est une intégrale et l’autre non.
Sinon, j’essaie de faire attention à mes bouquins mais ça n’empêche pas de lire dans le bain et de les faire malencontreusement tomber dedans, ou de lire avec un gâteau dans les mains et de mettre du chocolat sur les pages.
C’est mal, quand j’y réfléchis.




Olivier BIHL :

Une Main dévorée et adorée ;http://passiondelecteur.over-blog.com/2016/11/la-main-de-l-empereur-olivier-gay.html


Merci de cette découverte, crois-tu aussi que la femme (plutôt contrebandière) est l'avenir de l'homme ? dans ce nouveau récit, il est clair que les gladiateurs impitoyables ont beaucoup à apprendre ou pas des femmes (contrebandière ou péripatéticienne) , non ? Je ne dévoile rien de trop. Dis-moi Gladiateur ou Le Jour le plus long, les films, tu te l'es souvent remis en boucle non , pour arriver à nous faire vraiment porté au coeur de l'action ?



Olivier :


Merci beaucoup pour ta critique, comme je disais plus haut le livre est sorti depuis une semaine et les retours sont d’autant plus précieux. Bon, surtout quand ils sont positifs, quoi ^^

Très bien vu pour ta remarque sur les femmes. J’essaie de mettre en avant leur personnalité au mieux, ça me rassure si j’ai réussi. Pas besoin d’une épée pour être fort(e), et les personnes les plus influentes ne sont pas toujours celles qu’on croit.










ORGUEIL ET PRÉJUGÉS de Jane Austen





Édition 10 - 18
381 pages
6,60 euros


Synopsis :

Orgueil et préjugés est le plus connu des six romans achevés de Jane Austen. Son histoire, sa question, est en apparence celle d'un mariage: l'héroïne, la vive et ironique Elizabeth Bennett qui n'est pas riche, aimera-t-elle le héros, le riche et orgueilleux Darcy ? Si oui, en sera-t-elle aimée ? Si oui encore, l'épousera-t-elle ? Mais il apparaît clairement qu'il n'y a en fait qu'un héros qui est l'héroïne, et que c'est par elle, en elle et pour elle que tout se passe.



L'avis de Dup :

Ben mes amis, c'était mon premier Jane Austen, autant le dire tout de suite, c'est aussi le dernier. Quand en plus on sait que c'est le plus connu, le plus plébiscité... la littérature anglaise de XIXème n'est pas faite pour moi alors, je me suis passablement ennuyée.

Même si mes lectures de prédilection sont les thrillers et les littératures de l'imaginaire, je ne suis pas contre une romance de temps en temps. Il m'est même arrivé d'en faire des coups de coeur, si, si !

Ceci dit, je ne regrette pas ma lecture car cela faisait longtemps qu'il m’interpellait ce classique encensé par la critique. Donc ce challenge tombait à point nommé pour assouvir ma curiosité... et surtout me forcer à aller jusqu'au bout pour récolter quelques points pour l'équipe ♣, la meilleure comme il se doit ! :D

Elizabeth Bennett est la cadette d'une fratrie de cinq filles. Les Bennett sont loin d'être pauvres, un domaine, plusieurs domestiques, mais pas suffisamment riches pour doter avantageusement leurs filles. Habitants à la campagne, donc loin de Londres, les occasions de pécho le bon mari sont rares et lorsque celles-ci se présentent il ne faut pas rater le coche. Jane, l'aînée d'Elizabeth, va jeter son dévolu sur Mr Bingley, l'ami de Mr Darcy. Donc en gros il ne lui reste que ce dernier, ses plus jeunes soeurs n'étant pas encore sur le marché... Mais celui-ci s'avère hautain et méprisant.

Déjà il faut que je précise que j'ai trouvé ce Mr Darcy puant et exaspérant du début à la fin de ce roman. J'ai du mal à comprendre comment il peut faire se pâmer des générations de lectrices ! Quant à Elizabeth, même si celle-ci incarne l'image de la femme moderne par rapport à son époque, la rebelle qui ose dire non à un prétendant, elle m'a pas mal escagassée aussi.

Elle qui reproche sans cesse aux autres leur orgueil et leurs préjugés se montre elle même orgueilleuse et présomptueuse. En fait toute la famille Bennett est horripilante, le pompon étant décerné à la mère que j'aurai bien bâillonnée ! :P  Si j'analyse mon ressenti après lecture, aucun personnage de ce roman n'a eu grâce à mes yeux. Ils étaient soit falots, soit extrêmement énervants.

Quant à l'histoire d'amour, trame de ce roman, inutile que je m’appesantisse là-dessus, tout le monde la connait car si elle n'a pas été lue, elle aura été vue n'est-ce-pas ?

Bref, pas concluant. Cette lecture aura eu cependant deux mérites :
1) Rapporter des points à l'équipe ♣
2) Éviter que je m'ennuie plus de 2h devant un écran pour visionner ce grand classique.


Allez les ♣ !!!
Défi principal de bibi check \o/




lundi 21 novembre 2016

JOURNAL D'UN MARCHAND DE RÊVES de Anthelme Hauchecorne





Éditions L'Atelier Mosésu
557 pages
19 euros


4ème de couv :

J'ai séjourné en hôpital psychiatrique. Pas de quoi fouetter un chat sauf lorsque, comme moi, vous êtes fils de stars. Par crainte du scandale, mes parents m'ont expédié loin d'Hollywood, dans la vieille Europe. Les meilleurs spécialistes m'ont déclaré guéri. En vérité, la thérapie a échoué. Les songes ont repris, plus dangereux que jamais. 
Malgré moi, je me trouve mêlé aux intrigues de puissants Rêveurs. Des gens charmants et bien décidés à m'éliminer, mais avec élégance. 
M'entêter serait totalement déraisonnable. Pourtant, deux plaies à vif m empêchent de tourner la page... 
La première est une fille. 
La seconde, une soif de vengeance. 
Je m'appelle Walter Krowley. Vous tenez mon journal intime. Prenez-en soin. Ce livre pourrait devenir mon testament...



L'avis de Dup :

On pourrait croire qu'être fils de stars et vivre à Hollywood est enviable. Pourtant, Walter Krowley, 18 ans, va très vite nous convaincre de l'inverse. Délaissé, livré à lui-même, un ami fils de milliardaire pour qui l'argent coule entre les doigts, l'alcool, les drogues et les mauvais plans vont se bousculer. Cependant, suite à un traumatisme lié à un accident de la route, Walter va être propulsé dans un monde onirique. En quittant l'Éveil, il va découvrir Doowylloh et l'Ever.

Anthelme Hauchecorne va nous faire découvrir sa vision du monde des rêves, en développant au maximum les légendes liées au sommeil, notamment celle du croquemitaine et celle du marchand de sable. Chaque Rêveur est lié à un Ça dans l'Ever, avec un véritable fil à la patte, et se voit confier une mission par un Gouverneur. On y trouve une hiérarchie, de l'ordre et de la discipline, la Garde de nuit y veille. Et tout tourne autour du sable, qui devient monnaie d'échange, convoitise, trafic, source de rébellion.

Nous suivrons Walter aussi bien dans ses aventures diurnes que nocturnes. Ces dernières, bien plus développées impacteront fortement sur la réalité. Parfois même la transition n'est pas toujours visible.
Je parlais d'aventures mais ce seront plutôt des mésaventures et elles vont se succéder à un rythme infernal. Ce monde onirique et mystérieux revêt plusieurs visages. Le côté de la loi, de la rectitude avec Doowylloh, le côté aventure dans Brumaire, qui prend carrément des allures de western avec les Outlaws, des cow-boys puants montés sur des chevaux-vapeurs. Et on assiste non pas à une ruée vers l'or mais à une ruée vers le sable. 

Puis le côté menace, avec un danger qui appuie encore l'aspect steampunk avec une armée d'automates qui surgissent quand on ne les attend pas, qui broient, tranchent, découpent du Rêveur. Anthelme Hauchecorne nous montre bien la fragilité du rêve qui peut basculer n'importe quand au cauchemar. Ces automates assemblés de bric et de broc, dégueulés à la chaîne par des usines à moitié ensevelies dans le sable, dégoulinants d'huile et perdant pistons et écrous en se déplaçant resteront longtemps un mystère pour le lecteur. La révélation finale de leur nature apportera pas mal de grains à moudre !

Anthelme Hauchecorne développe autour de Walter une galerie de personnages haute en couleur qui éclipserait presque le personnage principal. Butch Smoke, le chef des Outlaws que je voyais comme un Lucky Luke crado et puant. Une mention spéciale pour John Doe son fidèle bras droit, que je vous invite à découvrir. Hope, le ministre de la propagande communication. Mais les plus marquants pour moi sont sans aucun doute les deux personnages féminins de ce roman. Spleen, voleuse patentée ayant plus d'un tour dans son sac, et Banshee la bricoleuse hors pair et âme soeur de Walter dans L'Ever. Sa réalité dans l'Éveil m'a fortement marquée.

Et même si on ne sait toujours pas où veut nous mener l'auteur, son verbe incisif et son humour piquant nous tracte. Sa plume poétique* nous berce, son écriture extrêmement visuelle nous entraîne jusqu'à la fin de cette histoire.
* L'Éveil n'est pas le monde de la lumière Walt, c'est celui des déceptions. La nuit offre plus de raisons d'espérer que le jour. Quand le sable glisse sur nos paupières, nous devenons des étoiles, dont le royaume s'étend du crépuscule à l'aube. L'aurore est une sentence et le soleil, le geôlier de nos prisons.

Comme tous les romans que j'ai lu de cet auteur, Journal d'un marchand de rêves est un ouvrage riche et dense, ses thématiques sont développées à l'extrême et c'est toujours un voyage assuré. Je vous invite à découvrir sa vision d'un monde onirique bien à lui. Et je ne voudrais pas finir cette chronique sans parler de l'objet lui-même qui est une belle réussite. Un format compact qui me séduit beaucoup et une illustration de couverture merveilleusement adaptée au texte. Elle est signée Sylvie Veyres et je la salue.


Hauchecorne Anthelme sur Bookenstock :

















vendredi 18 novembre 2016

SIM SURVIVOR de Loïc Le Borgne



Editions Scrinéo
20/10/2016
352 pages
16.90 euros



Sandro, 18 ans, est un fils de bonne famille, qui s’ennuie dans son monde luxueux et douillet au point de rechercher par tous les moyens à « planer ». Il est contacté par Ambra, une adolescente de 17 ans au caractère bien trempé, qui lui propose de vivre une expérience inédite et puissante. A ses côtés, Sandro se retrouve embarqué dans un stupéfiant jeu en théorie virtuel, Sim Survivor, dont chaque saison est suivie par des millions de fidèles connectés.


Sandro comprend vite que ce monde, violent et cruel, n’est peut-être pas une simple simulation. Et si, comme le pense Ambra, tout était réel ? S’il ne s’agissait pas d’un jeu mais d’une véritable et impitoyable épreuve de survie ?


Tout en jouant sa peau, Sandro doit percer bien des mystères, jusqu’à réaliser que l’avenir du jeu mais aussi de son pays est entre ses mains.





L'avis de Phooka:




Pffff, me voilà bien embêtée avec cette chronique. Une drôle d'impression, un sentiment bizarre. Bon soyons honnête, je vous dis tout. J'ai commencé ce livre il y a plus d'un mois, j'ai ramé sur les 90 premières pages comme une malade. J'avançais pas, je trouvais le livre pénible, le contexte vu et revu et les héros sans intérêt et donc j'ai jeté l'éponge. J'ai laissé tomber et je n'y ai plus retouché. Je pensais l'affaire close jusqu'à il y a trois jours. Là, arrivée à bout de mes SPs et autres "lectures urgentes", je me suis dis que j'allais donner encore une chance à ce Sim Survivor. J'ai dû me forcer à le prendre en main, persuadée qu'il allait en tomber d'ici quelques pages ... Que nenni! Non seulement je me suis plongée dedans mais j'y ai pris du plaisir et j'ai dévoré les trois quart restant en un tour de main !!! 
Étrange me direz-vous ?
Non, ça s'explique.
Suivez-moi, je vous révèle pourquoi (vous trouvez pas que c'est une belle accroche ça? :))



Sandro est un gosse de riche qui s'ennuie. Il est puant, prétentieux, pénible, idiot et sans intérêt. Je pense que là, j'ai dressé un bon tableau, non?
Il rencontre Ambra, sportive, jolie, et rebelle.
Ambra va proposer un "truc hors du commun" à Sandro et lui, croyant avoir trouvé un plan cul de ouf, la suis, débile comme il est.
Il se retrouve dans le jeu Sim Survivor. Un jeu de "survivor" (ben oui hein avec un nom pareil) virtuel  et télévisé qui attire des records d'audience depuis dix ans. 
Sauf que Sandro n'a jamais demandé à en faire partie et surtout il va réaliser très vite que ce programme que tout le monde pense virtuel ne l'est pas du tout. Donc quand un candidat meurt il ne se réveille pas dans son caisson mais dans un cercueil ...euh en fait il ne se réveille pas du tout quoi!

Bref. Pourquoi me suis-je ennuyée à mourir au début de ce livre ? Plusieurs raisons à cela. D'abord ce Sim survivor fait terriblement penser aux Hunger games, mais vraiment terriblement quoi! Ensuite le mec qui ne demandait pas à y être, la nana qui se rebelle contre la société. Ça faisait vraiment trop. Rajoutez à cela un héros, Sandro, imbuvable et terriblement caricatural au point de ne pas y croire, une "rebelle" elle aussi bourrée de clichés et vous comprendrez que le livre me soit tombé des mains. Et pourtant j'avais essayé de leur laisser le temps puisque j'en avais lu plus d'un quart ...

Pourquoi ai-je changé d'avis?

Visiblement j'ai arrêté juste au moment où il ne fallait pas. Juste au moment où les personnages se mettent en place et acquièrent enfin de la finesse. A ce moment, ils deviennent plus humains, plus modérés et donc plus réalistes. Bien sûr chacun garde ses caractéristiques, mais elles sont plus tempérées et bien plus crédibles du coup! Les personnages prennent enfin corps et finalement j'ai pu m'y accrocher et m'intéresser à ce qui leur arrive. Et même si ce qui leur arrive fait penser toujours à Hunger Games, jeu "survivor" , société clivée entre richissimes et pauvres, rebelles etc ...les déviations par  rapport à Hunger Games deviennent telles qu'on finit par en faire abstraction. Qui a vu des dragons et des vampires dans Hunger Games hein?
Et puis ce que j'ai beaucoup aimé ce sont les "affreux". Je vous laisserai découvrir qui ils sont, mais ce qui est sûr c'est que pour moi ce sont eux les vrais héros du roman. Ils sont passionnants, incroyablement humains (et pourtant ...), plein d'émotions. Une sacrée belle réussite!

Bref, il y a un mois je vous aurais totalement déconseillé ce roman. Aujourd'hui, je vous dis "allez-y, ne vous laissez pas décourager par le début car le jeu en vaut la chandelle". Une lecture ma foi bien agréable et je suis la première étonnée de vous dire ça!




jeudi 17 novembre 2016

Petit concours devenu GRAND !



Il y a moins d'une semaine nous vous annoncions un 





Riquiqui concours a mangé de la soupe et est devenu GRAND CONCOURS, grâce à la générosité de l'éditeur :

Les moutons électriques s'associent à Bookenstock 
pour vous faire gagner non pas un mais 
trois exemplaires !!!


Faites passer le mot car la clôture du concours reste inchangée : le 20 novembre !


Pour participer, c'est PAR ICI !


LA PART DES OMBRES # 1 de Gabriel Katz





Éditions Scrinéo
316 pages
20 euros


4ème de couv :

La Goranie était jadis une terre de conquérants, elle n'est plus aujourd'hui qu'un pays occupé, avec à sa tête un roi fantoche. Dix ans déjà que les Traceurs, peuple guerrier descendu des montagnes pour " pacifier " le pays, règnent en maîtres sur le royaume. Discipline, terreur, corruption, tout semble fonctionner sans le moindre accroc jusqu'au jour où tout bascule. Une noce qui tourne au drame, un massacre tenu secret... et un homme qui se dit revenu d'entre les morts, pour lever le peuple contre l'occupant. On l'appelle le Fantôme, et pour animer la lame de fond qui renversera le régime, il a besoin de combattants – des mercenaires de haut niveau, capables d'encadrer, de former, et d'affronter les terribles guerriers de la Trace. 
C'est ainsi qu'entrent en scène trois personnages venus des quatre coins du monde (et surtout des autres séries de Gabriel Katz) : une maîtresse de guerre, un gladiateur de haute volée et... un beau gosse qui ne sait pas très bien comment il s'est fait entraîner là-dedans.




L'avis de Dup :

Cela fait dix ans que le fier royaume de Goranie a été mis à genoux par les Traceurs, un peuple de barbares descendu des montagnes toutes proches. Le gouverneur traceur a gardé le roi et sa fille sous son coude pour avoir un moyen de pression, faisant du monarque sa marionnette. Un peuple oprimé, un régime totalitaire et honni, toutes les conditions sont bonnes pour couver un rébellion qui n'attend qu'une étincelle. Et le roman de Gabriel Katz commence justement par cette dernière. Inutile de vous dire que ça démarre sur les chapeaux de roues, le lecteur est directement plongé au coeur d'événements tragiques.

C'est dans l'ombre que la révolte va se construire, mais pour être efficace les dirigeants vont devoir embaucher. Et c'est là que Gabriel Katz va faire fort, car les trois nouvelles recrues seront piochées parmi les personnages de ses séries précédentes. Plus qu'un clin d'oeil à ses lecteurs, c'est carrément une façon de s'assurer une continuité dans son lectorat.

Ainsi nous retrouvons Olen, le beau gosse dragueur du Puits des mémoires, Kaelyn de La maîtresse de guerre et Desmeon, le séducteur des arènes de Aeternia (Les liens vers toutes ses séries se trouvent en fin de chronique). Les pros appellent ça un spin-off, moi j'appelle ça un coup de maître. Parce que forcément qu'on les a aimé ces trois là, forcément qu'ils sont bien restés en mémoire. Et puis si j'en crois Phooka qui ne connaissait que Kaelyn, l'auteur se débrouille très bien pour les présenter à nouveau.

Ces trois personnages sont donc issus de l'univers Fantasy de l'auteur, mais de coins de monde différents. Et pour notre plus grand plaisir il va développer une nouvelle région, un nouveau monde avec ses peuples : la Goranie, les Traceurs des montagnes et les Tchis de l'est, au-delà des montagnes. Je comprends mieux aujourd'hui l'aversion de Gabriel Katz pour les cartes qu'il nous avait avoué lors de son Mois2 parmi nous. Avec un univers en constante évolution, il valait mieux ne pas le figer dès Le puits des mémoires n'est-ce-pas ?  :))

Bref, avec ses dialogues savoureux et plein d'humour, il nous lie à nouveau pour une aventure qui se déroulera sur deux tomes. Outre les trois protagonistes déjà cités, il nous développe une galerie de personnages tous ciselés à la perfection, auxquels on s'attache immédiatement, même les méchants. J'avoue avoir une attente particulière pour le féroce guerrier traceur Akhen Mekhnet qui arrive à faire trembler le gouverneur.

En plaçant Kaelyn au camp de base des rebelles situé dans la campagne environnant Carnaël la capitale, Desmeon évoluant dans les arènes et Olen infiltré au palais royal, l'auteur nous ballade d'un lieu à un autre nous permettant de nous approprier les lieux très rapidement. Mais surtout ces vas-et-vient accélèrent la lecture et c'est très vite, trop vite qu'on arrive à la fin. Et bien sûr, à la frustration de devoir quitter ce monde se rajoute non pas un, mais deux cliffhangers ! Bon, pas "aussi pire" que dans Aeternia d'accord, mais quand même ! Deux quoi !!!

Gabriel Katz reste toujours aussi délicieusement détestable et nous, lecteurs masos, nous en redemandons ! Parce que à chaque fois, c'est un coup de coeur.





Hop, un Fantasy de plus au challenge de dame Licorne !


3 points