mercredi 11 avril 2018

Troisième volet de l'ITV de Paul Beorn






Pour retrouver le premier volet, c'est ICI
le second  PAR LÀ








          Dup — Tu as pensé aux épieux ?
     Phooka — Ils sont dans le sac.

Dup — Et aux pièges ?

     Phooka — J’en ai posé plein à l’entrée de la grotte.

Dup — Tu crois qu’il mord ?

     Phooka — Qu’est-ce que tu crois : c’est un ours. Attention, Dup, il y a un truc par terre !

Dup — Oups, désolée, j’ai marché dessus. 

     Phooka — C’est un crâne humain, je crois. Fais gaffe aussi au fléau d’armes qui traîne, et à la hache à deux mains… Dis donc, tu as entendu ces ronflements ?

Dup — Oui, ils font trembler les parois. 

     Phooka — Il doit être énorme. 

Dup — Bon, on récapitule : je sors le pot de miel pour l’attirer. Tu lances le filet. Et ensuite, on le fait parler.

     Phooka — Et si ça tourne au vinaigre, on s’enfuit et il se prend dans mes pièges.

Dup — Ça va bien se passer.

     Phooka — Attention, Dup, il y a encore un truc par terre ! 
Dup — Oups, désolée, j’ai marché dessus.
          Beorn — Aïe ! Ouille !
     Phooka — On dirait un ourson en peluche tout doux. 
Dup — Salut, l’ourson. Dis, ton papa est à la maison ?
          Beorn — Je vous reconnais, vous deux. Vous êtes Dup et Phooka, les célèbres tortionnaires d’auteur. Au secours ! À l’aide !
     Phooka — Monsieur Beorn ? C’est vous ??
Dup (chuchotis) — Tu crois qu’il faut lui lancer le filet ?
     Phooka (chuchotis) — On va garder le filet dans le sac pour le moment.
     Phooka (tout haut) — Monsieur Beorn, vous allez tout nous dire ! Des tas de gens vous attendent dehors, vous allez répondre à leurs questions, livrer tous vos secrets ! Si vous résistez, nous…
          Beorn — Je ne résiste pas, je leur dirai tout ! Je leur chanterai la Marseillaise, je danserai nu sur une table ! Mais par pitié, je vous en supplie… Enlevez votre pied de ma patte !
Dup — Oups, désolée, je n’avais pas vu que j’avais marché dessus.
     Phooka (chuchotis) — Ça se revend sur leboncoin, des pièges à ours état neuf ? Je crois qu’on n’en aura pas besoin.

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Aely :

J'avoue avoir fait ma curieuse aussi et être aller voir les dossiers pédagogiques proposés aux enseignants pour 14-14.
Avez-vous participé aussi à ceux-ci? Ont-ils été créés à partir de vos propres besoins pour créer ce roman ou est-ce un choix à part des éditions Castelmore.
J'ai hâte que ma fille soit un peu plus âgée (elle n'a que 8 ans ) pour lui mettre entre les mains.

Merci pour cette émotion que vous avez su transmettre et cette passion dans un sujet qui semble perdre de son importance pour les générations actuelles.


Paul :

Les documents pédagogiques ont été écrits par Silène Edgar à la demande de Castelmore, après l'écriture du roman. Silène en écrit par ailleurs pour d'autres romans et d'autres éditeurs, c'est l'une de ses activités et elle est très douée pour cela. Pour 14-14, elle m'a demandé mon avis et on en a un peu papoté avant qu'elle ne les remette à l'éditeur.
Et merci et votre merci. :)
En effet, les circonstances de cette guerre, aujourd'hui un peu oubliée, m'ont toujours passionné. Je suis content si j'ai pu transmettre un peu de cette passion à nos lecteurs.


Phooka :

Comme Dup et moi étions à Grésimaginaire ce weekend, j'arrive avec une question "salon". Est ce une activité que tu aimes? Quels sont les contacts que tu as avec tes lecteurs (ours mal léché ou attiré par le pot de miel ? :)). Es tu à l'aise pour taper la discussion avec les gens qui viennent te voir? Bref, comme se passe un salon pour toi!

Paul :

Oh, j'adore les salons ! C'est toujours un peu étrange, un salon. Dans la vraie vie, je suis Paul Couaillier, salarié et voisin de palier, à qui on parle de sortir les poubelles et d'indicateurs de performance. Sur un salon, j'enfile mon costume d'auteur, les gens m'appellent Paul Beorn et ils me parlent de fantasy. C'est comme pour Clark Kent et Superman, les lunettes en plus.

J'aime beaucoup rencontrer des lecteurs et papoter un peu avec eux. Ce sont de chouettes moments qui me permettent de ne pas oublier que publier un roman, ce n'est pas juste corriger un pdf de l'éditeur et recevoir des chiffres de vente, c'est toucher des gens, de vrais gens, avec de vrais coeurs, qu'on ne voit pas la plupart du temps mais qui font entrer mes romans dans leur vie.



Régina Falange :


Quand on regarde votre bibliographie, on voit qu'il y a quand même plusieurs genres (même si l'imaginaire se trouve toujours dans le coin) et qu'il y en a du jeunesse du Y-A, du plus adulte. Lorsqu'un nouveau projet débarque, qu'est-ce qui se manifeste en premier dans votre esprit? l'univers? un passage? un ou plusieurs personnages? Le futur public visé?

Paul :

C'est tout à fait vrai, j'écris dans des genres et pour des publics différents, ce qui me joue des tours d'un point de vue purement commercial, semble-t-il (mais je ne calcule pas ce genre de chose, je ne peux pas écrire d'autres histoires que celles qui me hantent). En général, un roman naît d'une scène très précise, qui me vient avec tous les détails. Pour Jal, c'est la scène d'ouverture. Pour 14-14, Corbény en 2014. Pour Calame, la rencontre entre Maura et Darran. Souvent, dans cette scène apparaissent les personnages. Ensuite, vient le début de l'intrigue et enfin l'univers. Je sais que certains auteurs commencent pas l'univers ; moi, ce sont donc les personnages qui me viennent en premier.


Nemo :

Bonjour Paul, je ne crois pas que la question ait été posée, je suis curieuse de savoir comment tu en es venu à écrire? Depuis quand écris-tu et comment ton premier roman a-t-il été publié? est-ce que ton entourage t'a poussé, soutenu à envoyer ton manuscrit ou est-ce que tu n'as rien dit? bref, comment as-tu vécu cette aventure :-)

Paul :

Eh bien, c'est une question à sous-munitions, ça.

C'est une question gigogne ! Je vais essayer de répondre à toutes les poupées russes. :)

J'ai décidé d'écrire quand j'avais 5 ans, quand ma mère nous a lu Bilbo le hobbit, à mes frères, soeur et moi, c'est donc entièrement de la faute de Tolkien. Je ne savais pas encore écrire, mais ça ne m'a pas arrêté. Et pour mon anniversaire de 7 ans, j'ai demandé un calepin et un stylo, et je me suis mis au boulot. Je n'ai jamais arrêté depuis, même s'il y a eu des pauses.

Mon premier roman a été publié en 2010 par Mnémos, suite à un manuscrit envoyé par la poste (oui, un vrai, imprimé et relié). Je ne connaissais personne dans l'édition dans mon entourage. Je dois quand même préciser que j'avais choisi un éditeur qui publiait de la fantasy et surtout, qui publiait réellement des premiers romans. J'avais aussi participé à des appels à textes de nouvelles et la personne qui a choisi mon manuscrit avait déjà choisi l'une de mes nouvelles dans un petit comité de lecture. Donc je dirais que travailler son manuscrit et avoir de la chance, c'est très très nécessaire, mais que déployer beaucoup d'énergie à le caser, ça peut donner un coup de pouce aussi. A contrario, avant d'être publié, j'avais envoyé des manuscrits à de grandes maisons d'éditions de littérature générale ou pour ados, et je n'avais jamais récolté que des lettres types de refus.

Dans mon entourage immédiat, ma soeur et ma mère lisaient mes manuscrits. Ma femme me soutenait un peu aussi, mais l'écriture, ce n'était pas du tout son truc. Donc non, je ne cachais pas à ma famille que j'écrivais, mais je n'en parlais presque jamais. J'avais un peu honte, je crois, de ne pas être publié - ce qui est complètement stupide quand j'y pense. Par contre, je suis allé trouver sur internet des gens qui partageaient la même passion et ce sont eux, surtout, qui m'ont aidé par des conseils techniques, des encouragements, des relectures etc. Bien sûr, je les aidais aussi. La communauté que je fréquente est CoCyclics, mais il y en a beaucoup d'autres. 


Ramettes :

Bonjour
J'adore la présence des conseils de son ancien maître. Ça me fait penser à "kung fu" mon ici point de petit scarabée ... on sent un maître de guerre plus sombre. C'est une belle façon d'introduire le passé. .. Tu l'as fait dans quel but!?

Paul :

Je n'ai pas vraiment pensé au but, ou alors mon cerveau l'a pensé à ma place sans me dire pourquoi il avait eu cette idée. Je lui fais souvent confiance même s'il ne m'explique pas toujours ses raisons. En l'occurrence, en y réfléchissant, cette voix était très utile pour faire découvrir au lecteur, par contraste, la personnalité de Jal et la façon dont elle s'était construite sur le refus des conseils de Maître Hokoun. Je voulais ausi, je pense, épaissir mon histoire, la densifier, l'ancrer dans le passé.



Sia :

Bonjour Paul !

Pour ma part, j'ai lu avec beaucoup de plaisir 14-14 et Le Septième Guerrier-Mage (un énorme coup de cœur !). 

Tu as parlé un peu de Tolkien, mais y a-t-il eu d'autres romans qui t'ont marqué ou qui ont façonné ton imaginaire ?


Je ne connais pas bien ta bibliographie (mais de tête j'aurais dit qu'elle était plus imaginaire que polar), ni même ton métier, donc peut-être que ma question va être un hors-sujet total mais je me demandais si ton quotidien ne te donnait pas des tas d'idées d'enquêtes à écrire ? 
(Je vois peut-être ça d'un œil trop romanesque, ça doit être le mot "inspecteur" qui génère dans mon esprit des images de chapeau mou et de filatures dans des vieilles berlines américaines !)


Paul :

Merci ! :)
Oh oui, il y a énormément d'autres romans ! Bien sûr, j'ai plus été marqué par les lectures d'enfance ; pour donner deux exemples qui me viennent tout de suite en tête, Roald Dahl (Le bon gros géant, Sacrées sorcières... tous les Roald Dahl !) et Robert Merle, (surtout pour Malevil, une histoire post apo, un des meilleurs romans que j'ai jamais lus de ma vie), David Gemmell bien sûr. Mais il y en a bien sûr des dizaines d'autres (Le nom du vent, La croisée des mondes, Les princes d'Ambre, Harry Potter, La horde du contrevent... mon Dieu, il y en a trop !)

Ah ah ! Il n'y a pas, hélas, de chapeau mou ni de filatures dans mon métier (quoi qu'il me soit arriver de planquer dans une voiture à l'occasion). Il y a quinze ans, j'ai écrit un roman dont le personnage principal était un inspecteur des fraudes, mais il n'a jamais été accepté par un éditeur. Je devrais peut-être le ressortir des cartons, tiens ? Cela dit, oui, je pense qu'un auteur se nourrit de chaque moment de sa vie, donc les milliers d'heures passées à exercer, cela a forcément une influence aussi. Franchement, je pense qu'il y a de pires métiers pour un écrivain : au moins, je découvre tous les jours des affaires nouvelles, je rencontre toutes sortes de gens, je vis beaucoup de situations conflictuelles... C'est une excellente source de stimulation !



Dup :

Bonjour Paul,

Je rebondis sur ta réponse à Sia !

Tu as fait resurgir en moi toutes les émotions que j'avais éprouvées en lisant Malevil, il y a vraiment vraiment longtemps car j'avais lu ce roman vers 17-18 ans... pour ça merci !
Comme tu pourras le lire dans ma chronique, Calame m'a évoqué Le nom du vent de Rothfuss, alors voici ma question : Comment trouves tu le temps de lire avec tes deux métiers ? Fais-tu tout en parallèle ou plutôt des périodes écriture et d'autres que lecture ?

Et pour en revenir à ton boulot qui m'interpelle pas mal, as-tu vu le film (un nanar il faut bien le dire !) "Signes extérieurs de richesse" ? Probablement je pense, car il concerne ton métier d'une part et Claude Brasseur interprète le mien =D Bon, c'était la belle époque où les vétos étaient pétés de tunes quoi, je ne crains plus rien, mdr.

Sinon, je pourrais te conseiller un polar qui m'avait beaucoup plu sur ce sujet, c'est Morofisc de Patrick Lambert qui met en scène un sérial killer qui s'en prend aux inspecteurs des impôts =D 

Paul :

Ah, toi aussi, Malevil !! :)
Je suis très très fier que tu évoques Rothfuss, Le nom du vent a été un immense bonheur de lecture pour moi. 
Comment je trouve le temps de lire ? À vrai dire, je ne le trouve pas, donc je me fais des "mois de lecture" où je m'interdis d'écrire pendant 30 jours pour pouvoir lire plusieurs romans à la suite. Non seulement c'est un besoin vital pour moi, comme de respirer, mais les livres des autres nourrissent ma propre créativité et donc, je considère qu'ils font partie de mon travail d'écrivain. C'est souvent en lisant un livre que je débloque un point précis qui me turlupinait, par des associations d'idées souvent improbable dont le cerveau humain a le secret.
Je n'ai pas vu Signes extérieurs de richesse, mais je note. :)
Note de Dup : Oh non Paul, ne va pas perdre ton temps précieux pour visionner ce film qui est une vraie bouse je t'en prie ! Garde le pour nous écrire la suite de Calame !!! 



Ramettes :

Bonjour,
Merci pour toutes ces réponses.
Je pense que je lirai 14-14 en décembre... oui je sais le "mois de" sera loin. Pourquoi ? On aura une exposition sur 14-18 qui est accompagnée d'une malle de livres et j'ai vu qu'il y était.J'adore ces événements qui n'ont en apparence rien à voir entre eux !
Ma question : vous (Sylène Edgar et toi) a t-on demandé de venir en bibliothèque tous les deux une fois passé l'effervescence de la sortie du livre ?

Paul :

C'est chouette, ce genre d'évènement !
Pour 14-14, Silène et moi avons été pas mal sollicités en 2015/16/17 surtout en collège mais aussi un peu en bibliothèque. Silène continue de l'être pour ses autres romans, de mon côté, les demandes se tarissent. Il faut dire que mes romans s'y prêtent moins. Donc en ce qui me concerne, ce serait avec plaisir. Je suis joignable sur facebook ou sur mon site (paulbeorn.fr), quand tu veux, si tu es toujours intéressée :)



Phooka :

Bonjour Paul,

Si tu n'étais pas auteur ou inspecteur des fraudes, quel(s) autre(s) métiers aimerais tu exercer?

Paul :

Quand j'avais 5 ans et que ma mère me faisait remarquer qu'écrivain, c'était un métier qui ne suffisait pas toujours à vivre, moi, je répondais "zut, c'est ma seule idée". Sinon, pirate, hobbit ou dresseur de dragon, ça me plairait bien, mais les places sont rares. Oh si ! J'aurais aimé travailler aux eaux et forêts, et passer mes journées à marcher dans les bois.





12 commentaires:

Sia a dit…

Bonjour Paul !
Pour ma part, j'ai lu avec beaucoup de plaisir 14-14 et Le Septième Guerrier-Mage (un énorme coup de cœur !).
Tu as parlé un peu de Tolkien, mais y a-t-il eu d'autres romans qui t'ont marqué ou qui ont façonné ton imaginaire ?

Je ne connais pas bien ta bibliographie (mais de tête j'aurais dit qu'elle était plus imaginaire que polar), ni même ton métier, donc peut-être que ma question va être un hors-sujet total mais je me demandais si ton quotidien ne te donnait pas des tas d'idées d'enquêtes à écrire ?
(Je vois peut-être ça d'un œil trop romanesque, ça doit être le mot "inspecteur" qui génère dans mon esprit des images de chapeau mou et de filatures dans des vieilles berlines américaines !)

Dup a dit…

Bonjour Paul,

Je rebondis sur ta réponse à Sia !

Tu as fait resurgir en moi toutes les émotions que j'avais éprouvées en lisant Malevil, il y a vraiment vraiment longtemps car j'avais lu ce roman vers 17-18 ans... pour ça merci !
Comme tu pourras le lire dans ma chronique, Calame m'a évoqué Le nom du vent de Rothfuss, alors voici ma question : Comment trouves tu le temps de lire avec tes deux métiers ? Fais-tu tout en parallèle ou plutôt des périodes écriture et d'autres que lecture ?

Et pour en revenir à ton boulot qui m'interpelle pas mal, as-tu vu le film (un nanar il faut bien le dire !) "Signes extérieurs de richesse" ? Probablement je pense, car il concerne ton métier d'une part et Claude Brasseur interprète le mien =D Bon, c'était la belle époque où les vétos étaient pétés de tunes quoi, je ne crains plus rien, mdr.

Sinon, je pourrais te conseiller un polar qui m'avait beaucoup plu sur ce sujet, c'est Morofisc de Patrick Lambert qui met en scène un sérial killer qui s'en prend aux inspecteurs des impôts =D

Ramettes a dit…

Bonjour,
Merci pour toutes ses réponses.
Je pense que je lirai 14-14 en décembre... oui je sais le mois de sera loin. Pourquoi ? On aura une exposition sur 14-18 qui est accompagnée d'une malle de livre et j'ai vu qu'il y était.J'adore ces événements qui n'ont en apparence rien à voir entre eux !
Ma question : vous (Sylène Edgar et toi) a t-on demandé de venir en bibliothèque tous les deux une fois passé l'effervescence de la sortie du livre ?

Olivier Bihl a dit…

Ma chronique ; http://passiondelecteur.over-blog.com/2018/04/le-mois-d-avril-est-celui-de-paul-beornavec-book-en-stock.html et les questions viennent

Phooka a dit…

Bonjour Paul,

Si tu n'étais pas auteur ou inspecteur des fraudes, quel(s) autre(s) métiers aimerais tu exercer?

Phooka a dit…

Rebonjour Paul,

Mon petit doigt me dit que tu serais un peu "tête en l'air" ? :)
C'est vrai ça?
Est ce que cela te pose un problème dans ta vie de tous les jours?
Et dans ta vie d'écrivain?
Es tu du genre à mettre des post-it partout pour ne rien oublier?
On veut tout savoir !!! :)

Regina Falange a dit…

Bonjour Paul,
Si tu pouvais "rentrer" dans un de tes romans, où irais-tu? Et avec lequel de tes personnages t'entendrais-tu le mieux?

Regina Falange a dit…

* le mieux? le plus? euh

Olivier Bihl a dit…

Bonjour Paul, encore un mois qui ouvre de beaux échanges, merci de tes réponses et bravo aux interlocutrices qui se succèdent ici.. Ma lecture de Calame achevée et encore séduit par les derniers rebondissements de la fin de ce premier volume (inutile de dire que le temps va me sembler bien long avant de pouvoir en découvrir le second et dernier volume - merci pour les petits nerfs de tes lecteurs de ne pas en faire une trilogie :))je reviens sur l'usage du titre Calame ; je viens de voir qu'il s'agissait dans la vie de tous les jours d'un terme existant employé pour définir une sorte de crayon fabrique à partir d'un roseau.... est-ce que le fait de le détourner de son sens premier collerait avec l'outil principal et vital du comte d'Artérac ? Ce fameux Comte d'Artérac te sens-tu proche de lui ? Quant à Darran le considéres-tu comme un héros ou un anti héros ? Parlons enfin de la gente féminine, tu l'as un peu évoqué dans un réponse précédente, on ne peut pas dire que tu lui ais attribué la meilleure place dans ton récit (laissons le cas Maura pour plus tard..)des princesse sanglantes, des guerrières sans coeur (symdrôme Amazone ?) ou des simples objets de ventes.... as-tu un côté défenseur des grandes causes féminines ? J'adore les côtes mi noir mi blancs de chacun de tes personnages, n'y a t'il personne d'entre eux qui trouve grâce à tes yeux ?

Coralie / Melliflueee a dit…

Bonjour Paul ! J'ai moi aussi découvert ton univers avec 14-14 et je termine actuellement Calame, que j'ai adoré. Indépendamment des inspirations "fantasy", puises-tu ton inspiration dans des périodes historiques ? (J'avoue que la lecture de Calame a réveillé en moi des impressions de Roi Soleil très versaillaises). Sur la même longueur d'onde que la qestion de Regina Falange, penses tu qu'un de tes personnages (pas forcément que de ton dernier roman d'ailleurs) serait apte à venir dîner avec nous dans notre monde, et dans ce cas lequel et pourquoi ? Encore pour merci pour ces très beaux livres, pour cette interview hyper intéressante et au plaisir de découvrir la suite donc !

Ramettes a dit…

Cher Paul
Je suis bénévole dans une petite bibliothèque des Corbières. Budget aux alentours de zéro pour les animations alors on fait avec les gens du coin ... sinon j'aurais était ravie de t'inviter.
Bon ma lecture est heureusement finie (ma vie cest un peu complique depuis 15jours et jai eu peur de ne pas etre dans les temos) et je dirais aussi malheureusement terminée ! Je vais avoir les personnages du septième guerrier mage dans la tête quelques temps.
Je suis dans l'écriture de la chronique ...

Ma question : quelle est la longueur du texte idéal pour un roman fantasy. Est-ce que la question de scinder ce roman en deux (quitte à rajouter quelques scenes) c'est t elle posée pour ce roman ? C'est sûr que la thématique de l'initiation en aurait pati ...

Ramettes a dit…

Bonjour
Tu fais beaucoup souffrir ton héros (jal) et ses compagnons. .. ca fait quoi d'être tout puissant quand tu écris ? Tu as droit de vie et de mort sur tes créatures ... est ce facile ? Comment choisir qui doit vivre ou mourir? Les scènes te viennent au fur et à mesure où est ce tout planifié ?